"C'est un phénomène fascinant qui se produit à travers les différentes barrières linguistiques, selon une étude réalisée par des scientifiques britanniques en 2016. Ils ont examiné les schémas de discours politique au Liban, en Amérique et en Pologne, et ont analysé le choix des mots des différents politiciens en fonction de leur affiliation politique. Il en ressort que les politiciens conservateurs, dans plusieurs langues, ont tendance à s'appuyer davantage sur les noms pour parler des choses, tandis que les progressistes ont tendance à utiliser un langage descriptif et à discuter de leurs caractéristiques.
Le choix des mots, selon les scientifiques, semble révéler des valeurs différentes quant à l'utilisation d'un langage persuasif (ce qui est, après tout, l'essence même du discours politique). Les conservateurs sont plus enclins à appeler un chat un chat et à "parler franchement" plutôt que de faire quoi que ce soit qui pourrait obscurcir leur message, car leurs priorités sont axées sur la stabilité et la clarté. Le fait que cela persiste dans trois langues extrêmement différentes (le polonais, l'arabe et l'anglais américain) indique que les valeurs qui entourent les noms et la désignation des choses, et la façon dont les gens y réagissent, sont interculturelles. Comme c'est étrange. [...]
L'une des études les plus récentes sur les différences entre la psychologie conservatrice et la psychologie progressiste, publiée cette semaine par l'université de Californie, est particulièrement pertinente aujourd'hui, compte tenu de la conversation sur les "fausses nouvelles" et du fait que les experts de droite sapent progressivement la confiance dans la presse. Les scientifiques à l'origine de ce rapport soulignent toutefois que les études elles-mêmes ont eu lieu en 2015 et 2016, et n'étaient pas directement liées à la couverture médiatique ou à des médias particuliers. Ils ont plutôt mesuré la réaction des Américains de différentes opinions politiques face à divers "faits", dont la plupart étaient des foutaises.
Certains de ces "faits" concernaient des choses plutôt bénignes ou positives, mais d'autres portaient sur des dangers potentiels, comme la capacité des personnes ivres à ouvrir les portes des avions. Les conservateurs et les libéraux ont maintenu un scepticisme utile sur les affirmations positives, mais les conservateurs étaient beaucoup plus susceptibles de croire que les fausses alertes aux dangers étaient vraies. Cela ne signifie pas que les conservateurs sont intrinsèquement crédules. Cela indique, selon les chercheurs, que le conservatisme donne la priorité à la sécurité, et que le libéralisme donne la priorité à l'innovation et au progrès. Les deux approches ont des coûts et des avantages ; les conservateurs peuvent être trop prudents, tandis que les personnes de gauche peuvent ignorer les avertissements valables.
[...]
Les conservateurs, en réponse à l'offre de nouvelles informations empiriques sur trois sujets différents (les médias sociaux, les filets de sécurité sociale et la justice mondiale), étaient moins susceptibles d'accepter l'avis des scientifiques. Ils étaient moins enclins à croire que les preuves scientifiques étaient utiles ou au sommet d'une hiérarchie de sources d'information, et étaient plus enclins à croire d'autres types d'informations. En d'autres termes, les conservateurs sont moins enclins à suivre un point de vue rationaliste, inspiré des Lumières, selon lequel les preuves scientifiques sont incontestablement un bon moyen de se forger une opinion."
-JR Thorpe, How Liberal & Conservative Brains Differ, 8 février 2017: https://www.bustle.com/p/proven-psychological-differences-between-liberals-conservatives-35995
https://www.sciencedaily.com/releases/2017/02/170202141851.htm
Le choix des mots, selon les scientifiques, semble révéler des valeurs différentes quant à l'utilisation d'un langage persuasif (ce qui est, après tout, l'essence même du discours politique). Les conservateurs sont plus enclins à appeler un chat un chat et à "parler franchement" plutôt que de faire quoi que ce soit qui pourrait obscurcir leur message, car leurs priorités sont axées sur la stabilité et la clarté. Le fait que cela persiste dans trois langues extrêmement différentes (le polonais, l'arabe et l'anglais américain) indique que les valeurs qui entourent les noms et la désignation des choses, et la façon dont les gens y réagissent, sont interculturelles. Comme c'est étrange. [...]
L'une des études les plus récentes sur les différences entre la psychologie conservatrice et la psychologie progressiste, publiée cette semaine par l'université de Californie, est particulièrement pertinente aujourd'hui, compte tenu de la conversation sur les "fausses nouvelles" et du fait que les experts de droite sapent progressivement la confiance dans la presse. Les scientifiques à l'origine de ce rapport soulignent toutefois que les études elles-mêmes ont eu lieu en 2015 et 2016, et n'étaient pas directement liées à la couverture médiatique ou à des médias particuliers. Ils ont plutôt mesuré la réaction des Américains de différentes opinions politiques face à divers "faits", dont la plupart étaient des foutaises.
Certains de ces "faits" concernaient des choses plutôt bénignes ou positives, mais d'autres portaient sur des dangers potentiels, comme la capacité des personnes ivres à ouvrir les portes des avions. Les conservateurs et les libéraux ont maintenu un scepticisme utile sur les affirmations positives, mais les conservateurs étaient beaucoup plus susceptibles de croire que les fausses alertes aux dangers étaient vraies. Cela ne signifie pas que les conservateurs sont intrinsèquement crédules. Cela indique, selon les chercheurs, que le conservatisme donne la priorité à la sécurité, et que le libéralisme donne la priorité à l'innovation et au progrès. Les deux approches ont des coûts et des avantages ; les conservateurs peuvent être trop prudents, tandis que les personnes de gauche peuvent ignorer les avertissements valables.
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Les conservateurs, en réponse à l'offre de nouvelles informations empiriques sur trois sujets différents (les médias sociaux, les filets de sécurité sociale et la justice mondiale), étaient moins susceptibles d'accepter l'avis des scientifiques. Ils étaient moins enclins à croire que les preuves scientifiques étaient utiles ou au sommet d'une hiérarchie de sources d'information, et étaient plus enclins à croire d'autres types d'informations. En d'autres termes, les conservateurs sont moins enclins à suivre un point de vue rationaliste, inspiré des Lumières, selon lequel les preuves scientifiques sont incontestablement un bon moyen de se forger une opinion."
-JR Thorpe, How Liberal & Conservative Brains Differ, 8 février 2017: https://www.bustle.com/p/proven-psychological-differences-between-liberals-conservatives-35995
https://www.sciencedaily.com/releases/2017/02/170202141851.htm