"La critique sociale combine deux approches.
D'une part, elle tente d'analyser l'ordre social tel qu'il s'actualise dans nos sociétés. D'autre part, elle réfléchit aux formes d'organisation sociale qui lui semblent les plus souhaitables pour les individus. Précisons que l'objet de la théorie critique correspond au monde social pris dans sa globalité et non pas à des aspects particuliers de ce dernier (comme les mesures sur le commerce international ou sur l'organisation de l'assurance santé...).
La critique sociale cherche plus particulièrement à éclairer les phénomènes sociaux qui entravent les possibilités de mener une vie bonne, pour les individus. A ce titre, les mécanismes d'aliénation, de réification, de domination ou d'exploitation sont largement étudiés. La question du pouvoir et de ses modes d'actualisation est elle aussi centrale.
Mais comme nous l'avons déjà dit, la critique sociale implique d'aller au-delà des constats factuels. Sa démarche inclut aussi une réflexion éthique. La critique proprement dite vient même après ce questionnement. Cette réflexion est éthique au sens premier du mot. C'est-à-dire qu'elle se demande ce qu'est une vie bonne et quelles sont les conditions concrètes de sa réalisation.
[L'auteur cite ensuite Marx, Jürgen Habermas et Axel Honneth comme figures emblématiques de la philosophie sociale]"
-Gilles Sarter (docteur en sociologie, fondation du site Sécession: https://secession.fr/critique-sociale ).
D'une part, elle tente d'analyser l'ordre social tel qu'il s'actualise dans nos sociétés. D'autre part, elle réfléchit aux formes d'organisation sociale qui lui semblent les plus souhaitables pour les individus. Précisons que l'objet de la théorie critique correspond au monde social pris dans sa globalité et non pas à des aspects particuliers de ce dernier (comme les mesures sur le commerce international ou sur l'organisation de l'assurance santé...).
La critique sociale cherche plus particulièrement à éclairer les phénomènes sociaux qui entravent les possibilités de mener une vie bonne, pour les individus. A ce titre, les mécanismes d'aliénation, de réification, de domination ou d'exploitation sont largement étudiés. La question du pouvoir et de ses modes d'actualisation est elle aussi centrale.
Mais comme nous l'avons déjà dit, la critique sociale implique d'aller au-delà des constats factuels. Sa démarche inclut aussi une réflexion éthique. La critique proprement dite vient même après ce questionnement. Cette réflexion est éthique au sens premier du mot. C'est-à-dire qu'elle se demande ce qu'est une vie bonne et quelles sont les conditions concrètes de sa réalisation.
[L'auteur cite ensuite Marx, Jürgen Habermas et Axel Honneth comme figures emblématiques de la philosophie sociale]"
-Gilles Sarter (docteur en sociologie, fondation du site Sécession: https://secession.fr/critique-sociale ).