https://journals.openedition.org/histoire-cnrs/4551
"John Stuart Mill dont les idées empiristes et radicales sont officiellement exclues du Tripos de sciences morales de Cambridge tant que celui-ci reste un monopole anglican jusqu’en 1871."
"Ce n’est que dans le dernier quart du siècle que l’émergence d’un nouveau réseau de revues universitaires souvent vouées à une discipline en particulier, telles Mind (1876), la Revue historique (1876), le Quarterly Journal of Economics (1886), le Giornale degli economisti (1886), l’Economic Journal (1890) ou la Revue de métaphysique et de morale (1893) redéfiniront profondément les canaux de circulation des idées, vidant de leur dimension internationale les sciences morales et politiques. À partir de ce moment, les disciplines, désormais dotées d’une existence distincte au sein des universités, organisent la circulation internationale des œuvres. [...]
Les sciences humaines, on le sait, sont une invention récente. Leur champ épistémologique « n’a pas été prescrit à l’avance », comme le notait Michel Foucault qui le datait du XIXe siècle."
-Julien Vincent, « Les « sciences morales » : de la gloire à l’oubli ? », La revue pour l’histoire du CNRS [En ligne], 18 | 2007, mis en ligne le 03 octobre 2009, consulté le 15 janvier 2021. URL : http://journals.openedition.org/histoire-cnrs/4551 ; DOI : https://doi.org/10.4000/histoire-cnrs.4551
"John Stuart Mill dont les idées empiristes et radicales sont officiellement exclues du Tripos de sciences morales de Cambridge tant que celui-ci reste un monopole anglican jusqu’en 1871."
"Ce n’est que dans le dernier quart du siècle que l’émergence d’un nouveau réseau de revues universitaires souvent vouées à une discipline en particulier, telles Mind (1876), la Revue historique (1876), le Quarterly Journal of Economics (1886), le Giornale degli economisti (1886), l’Economic Journal (1890) ou la Revue de métaphysique et de morale (1893) redéfiniront profondément les canaux de circulation des idées, vidant de leur dimension internationale les sciences morales et politiques. À partir de ce moment, les disciplines, désormais dotées d’une existence distincte au sein des universités, organisent la circulation internationale des œuvres. [...]
Les sciences humaines, on le sait, sont une invention récente. Leur champ épistémologique « n’a pas été prescrit à l’avance », comme le notait Michel Foucault qui le datait du XIXe siècle."
-Julien Vincent, « Les « sciences morales » : de la gloire à l’oubli ? », La revue pour l’histoire du CNRS [En ligne], 18 | 2007, mis en ligne le 03 octobre 2009, consulté le 15 janvier 2021. URL : http://journals.openedition.org/histoire-cnrs/4551 ; DOI : https://doi.org/10.4000/histoire-cnrs.4551