https://fr.wikipedia.org/wiki/X%C3%A9nophobie
https://forum.atoute.org/node/231837
La xénophobie n'est pas apriori une maladie psychique en soi (même si elle peut être le marqueur de trouble plus profond comme la paranoïa ) .
La xénophobie est plus l'expression extrême d'une dynamique de groupes et d'interactions entre les groupes sociaux comme l'ont très bien analysé (et démontré par l'expérience en labo ) Tajvel et Turner dés les années 70 https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%...%C3%A9_sociale . Nous sommes tous enclins à surévaluer la valeur de nos propres groupes sociaux ( d'appartenance (celui auquel on appartient effectivement ) et de références (celui auquel on voudrait appartenir ) ) et à dévaluer la valeurs des autres groupes (surtout si ces groupes sont ou se sentent en compétition pour une ressources , symbolique ou matériel ) .
Cette dynamique intergroupe repose sur certaines de nos perceptions cognitives les plus immédiates , (nos biais de catégorisations ) dont la fonction est de simplifier la compléxité du réel mais qui sont aussi malheureusement la matrice de la formation de nos stéréotypes
C'est ce qui fait que l on a tendances a rejeter ou a considérer comme extérieur au groupe plus facilement les gens dont l'apparence forme une saillances perceptive :
- visuel : couleurs de peau , genre , attitudes
-Sonore : langue étrangère , accents , ton de la voie
Ou même olfactive
De plus nous avons tous tendance a amoindrir les différences perçut entre les membres de l'exogroupe (le groupe extérieur a soi ) et à exagérer les différences entre les membres de l'endogroupe (le groupe auquel on appartient )
Ce qui favorise l'utilisation et la création de stéréotypes et de préjuger contre les membres d'autre groupes que le sien et tend a immuniser sont propre groupes contre la création interne de stéréotypes
Ces mécanismes de classifications (automatiques et consubstantiel a la perception ) et de rejet (qui lui est un mécanisme social et culturellement structuré ) sont particulièrement actif dans les cas ou les gens se sentent particulièrement remis en questions dans leurs identités sociales , car cela induit un stress qui restreint leurs tendances a l'auto critique et l'évaluation ( mais ils sont aussi plus actif dans toute les situations qui demande une réponse rapide c'est un peu le mode "par défaut " du cerveau )
Cette mise en danger de l'identité sociale n'est pas vécue uniquement a titre individuel , il peut arriver aussi que ce soit tout un groupe qui se sentent attaquer , par exemple par ce que ces membres sont en compétition avec d'autres groupes dans une société donné pour une ressources (reconnaissance social , nourriture ect ...)
Cela peut dans les cas les plus extrêmes (par exemple dans des situations de danger réel ou perçut pour le groupe ou pour soi ) se traduire par un rejet fort de tout ce qui est extérieur aux normes de références du groupe auxquelles on se réfères et dont on dépend (pour se définir soi même ) pour des raisons plus profondes .
Ces raisons vont de la simple affirmation des valeurs du groupe (et donc d'"exorciser" sa possible destruction en rendant plus prégnante ses normes endogroupe ) à la stratégie individuel en justifiant sa propre position dans le groupe en tentant par exemple de passer pour celui qui ,étant le plus en rejet des autres valeurs , passe par conséquent comme le plus en accord avec les valeurs du groupe et donc tend a devenir le « primus inter-pares » (le premier entre les pairs ) https://fr.wikipedia.org/wiki/Primus_inter_pares
Bref de tenté de passer pour le plus pure d'entre les pures .
Pire encore de se sentir soi même supérieur par se biais car c'est en partie en catégorisant les autres que l'on se catégorise soi même
j’espère que cela répond un peu a ta question
Ps : Au fond c'est plus dérangeant que de se dire que c'est une maladie mental , nous avons tous en nous les outils pour devenir xénophobes et la violence qui va avec .
L'important étant peut être donc plus de s’interroger sur nos propres stratégies de contrebalancement et de prise de conscience de ses réflexes malheureux (qui trouvent leurs raisons d’être dans notre longue évolution ou l’appartenance a un groupe sure de lui et de son bon droit sur les autres groupes était synonyme de survie et de cohésion ) que sur ses causes car nous ne pouvons enfin de compte que jouer sur la variable culturellement construite du phénomène .
Hors le problème c'est que cette variable forme plus le Type de saillances perceptives que nous allons chercher a exclure ( car elle nous apprend ce qui dans le groupe qui nous sociabilise permet aux groupes de se définir par rapport aux autres groupes ) que la dynamique en elle même qui nous amène a exclure certaine personnes qui elle est consubstantiel a l’existence de tout les groupes sociaux .... Surtout si ils sont en danger ou se perçoivent comme tel
Il est a noté que cette dynamique est parfois très bien exploité par des mouvements sectaire , raciste , politique et en particulier sous un mode totalitaire
Hannah Arendt par exemple analyse le fonctionnement des parti totalitaires comme une espèce de machine folle a créer constamment des classifications entre les gens permettant d'exclure des membres a l'extérieur du parti (droit du sang , théorie racial ect ...) et d'élire constamment à l'intérieur du parti des membres au sein d'une élite (comme les ss dans le cas nazis ) pour faire régner à tout les étages la terreur du déclassement ou du rejet du groupe qui ici aussi est synonyme de mort
PPS
Il est a noté que cette mécanique est susceptible de trouver un mode d'expression pas uniquement sur la base d'une saillances perceptive mais aussi sur la simple attribution symbolique hérité culturellement dans le cas des rejets ayant des motifs religieux par exemple ( comme dans l'antisémitisme par exemple )
En définitive , il s'agit moins du narcissisme de la petite différence qu'analysait Freud que de l'implacable trace dans ce que notre système cognitif à de plus intime de la lutte pour la survie ,la domination sur les ressources et l’homéostasie des groupes , qui individuellement a permis à nos ancêtres des stratégies optimum pour se reproduire et de faire prospérer leurs lignages phylogénétiques .
Le phénomène humain s'est créer contre l'individu au profit du groupe et en définitive contre l'humanité elle même ...
https://forum.atoute.org/node/231837
La xénophobie n'est pas apriori une maladie psychique en soi (même si elle peut être le marqueur de trouble plus profond comme la paranoïa ) .
La xénophobie est plus l'expression extrême d'une dynamique de groupes et d'interactions entre les groupes sociaux comme l'ont très bien analysé (et démontré par l'expérience en labo ) Tajvel et Turner dés les années 70 https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%...%C3%A9_sociale . Nous sommes tous enclins à surévaluer la valeur de nos propres groupes sociaux ( d'appartenance (celui auquel on appartient effectivement ) et de références (celui auquel on voudrait appartenir ) ) et à dévaluer la valeurs des autres groupes (surtout si ces groupes sont ou se sentent en compétition pour une ressources , symbolique ou matériel ) .
Cette dynamique intergroupe repose sur certaines de nos perceptions cognitives les plus immédiates , (nos biais de catégorisations ) dont la fonction est de simplifier la compléxité du réel mais qui sont aussi malheureusement la matrice de la formation de nos stéréotypes
C'est ce qui fait que l on a tendances a rejeter ou a considérer comme extérieur au groupe plus facilement les gens dont l'apparence forme une saillances perceptive :
- visuel : couleurs de peau , genre , attitudes
-Sonore : langue étrangère , accents , ton de la voie
Ou même olfactive
De plus nous avons tous tendance a amoindrir les différences perçut entre les membres de l'exogroupe (le groupe extérieur a soi ) et à exagérer les différences entre les membres de l'endogroupe (le groupe auquel on appartient )
Ce qui favorise l'utilisation et la création de stéréotypes et de préjuger contre les membres d'autre groupes que le sien et tend a immuniser sont propre groupes contre la création interne de stéréotypes
Ces mécanismes de classifications (automatiques et consubstantiel a la perception ) et de rejet (qui lui est un mécanisme social et culturellement structuré ) sont particulièrement actif dans les cas ou les gens se sentent particulièrement remis en questions dans leurs identités sociales , car cela induit un stress qui restreint leurs tendances a l'auto critique et l'évaluation ( mais ils sont aussi plus actif dans toute les situations qui demande une réponse rapide c'est un peu le mode "par défaut " du cerveau )
Cette mise en danger de l'identité sociale n'est pas vécue uniquement a titre individuel , il peut arriver aussi que ce soit tout un groupe qui se sentent attaquer , par exemple par ce que ces membres sont en compétition avec d'autres groupes dans une société donné pour une ressources (reconnaissance social , nourriture ect ...)
Cela peut dans les cas les plus extrêmes (par exemple dans des situations de danger réel ou perçut pour le groupe ou pour soi ) se traduire par un rejet fort de tout ce qui est extérieur aux normes de références du groupe auxquelles on se réfères et dont on dépend (pour se définir soi même ) pour des raisons plus profondes .
Ces raisons vont de la simple affirmation des valeurs du groupe (et donc d'"exorciser" sa possible destruction en rendant plus prégnante ses normes endogroupe ) à la stratégie individuel en justifiant sa propre position dans le groupe en tentant par exemple de passer pour celui qui ,étant le plus en rejet des autres valeurs , passe par conséquent comme le plus en accord avec les valeurs du groupe et donc tend a devenir le « primus inter-pares » (le premier entre les pairs ) https://fr.wikipedia.org/wiki/Primus_inter_pares
Bref de tenté de passer pour le plus pure d'entre les pures .
Pire encore de se sentir soi même supérieur par se biais car c'est en partie en catégorisant les autres que l'on se catégorise soi même
j’espère que cela répond un peu a ta question
Ps : Au fond c'est plus dérangeant que de se dire que c'est une maladie mental , nous avons tous en nous les outils pour devenir xénophobes et la violence qui va avec .
L'important étant peut être donc plus de s’interroger sur nos propres stratégies de contrebalancement et de prise de conscience de ses réflexes malheureux (qui trouvent leurs raisons d’être dans notre longue évolution ou l’appartenance a un groupe sure de lui et de son bon droit sur les autres groupes était synonyme de survie et de cohésion ) que sur ses causes car nous ne pouvons enfin de compte que jouer sur la variable culturellement construite du phénomène .
Hors le problème c'est que cette variable forme plus le Type de saillances perceptives que nous allons chercher a exclure ( car elle nous apprend ce qui dans le groupe qui nous sociabilise permet aux groupes de se définir par rapport aux autres groupes ) que la dynamique en elle même qui nous amène a exclure certaine personnes qui elle est consubstantiel a l’existence de tout les groupes sociaux .... Surtout si ils sont en danger ou se perçoivent comme tel
Il est a noté que cette dynamique est parfois très bien exploité par des mouvements sectaire , raciste , politique et en particulier sous un mode totalitaire
Hannah Arendt par exemple analyse le fonctionnement des parti totalitaires comme une espèce de machine folle a créer constamment des classifications entre les gens permettant d'exclure des membres a l'extérieur du parti (droit du sang , théorie racial ect ...) et d'élire constamment à l'intérieur du parti des membres au sein d'une élite (comme les ss dans le cas nazis ) pour faire régner à tout les étages la terreur du déclassement ou du rejet du groupe qui ici aussi est synonyme de mort
PPS
Il est a noté que cette mécanique est susceptible de trouver un mode d'expression pas uniquement sur la base d'une saillances perceptive mais aussi sur la simple attribution symbolique hérité culturellement dans le cas des rejets ayant des motifs religieux par exemple ( comme dans l'antisémitisme par exemple )
En définitive , il s'agit moins du narcissisme de la petite différence qu'analysait Freud que de l'implacable trace dans ce que notre système cognitif à de plus intime de la lutte pour la survie ,la domination sur les ressources et l’homéostasie des groupes , qui individuellement a permis à nos ancêtres des stratégies optimum pour se reproduire et de faire prospérer leurs lignages phylogénétiques .
Le phénomène humain s'est créer contre l'individu au profit du groupe et en définitive contre l'humanité elle même ...