"Le 31 août 1794, l’abbé Henri-Baptiste Grégoire (1750-1831) donne lecture à la Convention d’un important rapport sur le vandalisme et les mesures à prendre. La litanie des grandes destructions des monuments hérités de l’histoire est alors déjà longue. Chaque province française fourmille d’exemples qui révèlent l’absence de discernement dans la volonté de détruire tous les symboles de l’Ancien régime."
"La rupture des années 1941-1942, en consacrant de manière abrupte l’État comme acteur principal de l’archéologie, ouvre la voie à une réelle politique publique dans ce domaine et bouleverse les usages, réseaux et sociabilités originels."
-Arnaud Hurel, « Préhistoire, préhistoriens et pouvoirs publics en France : la tardive émergence d'une conscience patrimoniale spécifique », Histoire, économie & société, 2010/2 (29e année), p. 65-79. DOI : 10.3917/hes.102.0065. URL : https://www.cairn.info/revue-histoire-economie-et-societe-2010-2-page-65.htm