https://www.babelio.com/auteur/Philippe-Aydalot/188415
https://www.persee.fr/doc/spgeo_0046-2497_1978_num_7_4_1830
"Philippe Aydalot (comme Alain Lipietz), développe une théorie d’inspiration marxiste : la division spatiale du travail. Il présente son idée comme une alternative à la théorie néo-classique de la localisation. Les auteurs mettent l’accent sur la grande entreprise supposée parfaitement maîtresse de l’espace. Les grandes organisations dominent mieux la distance grâce à leurs capacités financières, techniques et organisationnelles. Avec la concentration de son capital et l’augmentation de sa taille, l’entreprise devient plus mobile et libre de choisir entre des localisations nombreuses. La division spatiale du travail commence, selon Aydalot, quand l’entreprise peut se libérer des injonctions de son environnement initial. Elle choisit alors sa localisation en fonction des caractères qu’elle souhaite y trouver. Ce n’est plus l’espace qui définit l’entreprise, mais l’entreprise qui va modeler l’espace."
-Georges Benko, « La géographie économique : un siècle d'histoire », Annales de géographie, 2008/6 (n° 664), p. 23-49. DOI : 10.3917/ag.664.0023. URL : https://www.cairn.info/revue-annales-de-geographie-2008-6-page-23.htm
https://www.persee.fr/doc/spgeo_0046-2497_1978_num_7_4_1830
"Philippe Aydalot (comme Alain Lipietz), développe une théorie d’inspiration marxiste : la division spatiale du travail. Il présente son idée comme une alternative à la théorie néo-classique de la localisation. Les auteurs mettent l’accent sur la grande entreprise supposée parfaitement maîtresse de l’espace. Les grandes organisations dominent mieux la distance grâce à leurs capacités financières, techniques et organisationnelles. Avec la concentration de son capital et l’augmentation de sa taille, l’entreprise devient plus mobile et libre de choisir entre des localisations nombreuses. La division spatiale du travail commence, selon Aydalot, quand l’entreprise peut se libérer des injonctions de son environnement initial. Elle choisit alors sa localisation en fonction des caractères qu’elle souhaite y trouver. Ce n’est plus l’espace qui définit l’entreprise, mais l’entreprise qui va modeler l’espace."
-Georges Benko, « La géographie économique : un siècle d'histoire », Annales de géographie, 2008/6 (n° 664), p. 23-49. DOI : 10.3917/ag.664.0023. URL : https://www.cairn.info/revue-annales-de-geographie-2008-6-page-23.htm