"Double héritage de la démocratie robespierriste et du « babouvisme » tel que Buonarroti en a proposé l’épure. Fondée sur l’ambition d’une « science sociale » – comme le voulait d’autre manière la philanthropie sous la monarchie de Juillet (cf. la thèse de Catherine Duprat) – l’utopie dès lors, se moule en « science doctrinaire » (p. 214). Ainsi passe-t-on à une troisième partie (96 p.) qui démontre en trois sous-ensembles les fondements de ce communisme politique qui prendra figure d’archétype fondateur une pratique conspiratrice destinée à assurer la prise de contrôle du pouvoir d’État, préalable à l’instauration de la démocratie, une doctrine de rassemblement par voie de propagande et de recrutement d’affidés principalement « ouvriers », une ambition démiurgique de transformation de l’ordre social et des rapports de propriété et de distribution, ce qui différenciait radicalement ce communisme républicain du cabétisme des Icariens."
-Claude Mazauric, compte rendu de Alain Maillard, La communauté des Égaux. Le communisme néo-babouviste dans la France des années 1840, in Annales historiques de la Révolution française [En ligne], 322 | octobre-décembre 2000, mis en ligne le 26 avril 2006, consulté le 27 juillet 2021. URL : http://journals.openedition.org/ahrf/1007 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ahrf.1007
-Claude Mazauric, compte rendu de Alain Maillard, La communauté des Égaux. Le communisme néo-babouviste dans la France des années 1840, in Annales historiques de la Révolution française [En ligne], 322 | octobre-décembre 2000, mis en ligne le 26 avril 2006, consulté le 27 juillet 2021. URL : http://journals.openedition.org/ahrf/1007 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ahrf.1007