http://www.rationalites-contemporaines.paris-sorbonne.fr/spip.php?rubrique25
"La philosophie ne constitue ni le fondement ultime de l'activité scientifique, ni un commentaire éclaircissant de ses résultats. [...]
La philosophie des sciences du XXe siècle [telle qu'elle a été inaugurée par le Cercle de Vienne] est [...] une philosophie scientifique des sciences, qui adopte des exigences de rigueur et une démarche méthodologique analogues à celles à l'œuvre dans la science elle-même. [...]
[Sa perspective] va à l'encontre de la tradition d'étude historico-philosophique des sciences. Selon cette perspective, il existe des problèmes philosophiques concernant l'activité scientifique qui ne sont pas intrinsèquement historiques." (7)
"La science vise à découvrir, non pas des faits singuliers et isolés, mais des régularités qui s'expriment dans des propositions générales. Il y a peu d'intérêt scientifique à savoir que:
(1) Cet échantillon de liquide possède un volume moins important que le morceau de glace qu'il était avant de fondre.
Une telle observation n'acquiert un intérêt scientifique que dans le contexte de la mise à l'épreuve d'une proposition générale, telle que, par exemple:
(2) L'eau, à la différence de la plupart des substances, augmente de volume lorsqu'elle gèle et diminue de volume lorsqu'elle fond. [...]
A l'inverse, une proposition générale ne peut prétendre au statut d'hypothèse scientifique que dans la mesure où elle est susceptible d'être mise à l'épreuve dans des expériences."(p.9)
"Or les expériences sont toujours singulières: on ne peut pas directement faire l'expérience d'un fait général." (p.9)
"
(pp.10-13)
-Anouk Barberousse, Max Kistler & Pascal Ludwig, La philosophie des sciences au XXème siècle, Flammarion, 2000, 353 pages.
"La philosophie ne constitue ni le fondement ultime de l'activité scientifique, ni un commentaire éclaircissant de ses résultats. [...]
La philosophie des sciences du XXe siècle [telle qu'elle a été inaugurée par le Cercle de Vienne] est [...] une philosophie scientifique des sciences, qui adopte des exigences de rigueur et une démarche méthodologique analogues à celles à l'œuvre dans la science elle-même. [...]
[Sa perspective] va à l'encontre de la tradition d'étude historico-philosophique des sciences. Selon cette perspective, il existe des problèmes philosophiques concernant l'activité scientifique qui ne sont pas intrinsèquement historiques." (7)
"La science vise à découvrir, non pas des faits singuliers et isolés, mais des régularités qui s'expriment dans des propositions générales. Il y a peu d'intérêt scientifique à savoir que:
(1) Cet échantillon de liquide possède un volume moins important que le morceau de glace qu'il était avant de fondre.
Une telle observation n'acquiert un intérêt scientifique que dans le contexte de la mise à l'épreuve d'une proposition générale, telle que, par exemple:
(2) L'eau, à la différence de la plupart des substances, augmente de volume lorsqu'elle gèle et diminue de volume lorsqu'elle fond. [...]
A l'inverse, une proposition générale ne peut prétendre au statut d'hypothèse scientifique que dans la mesure où elle est susceptible d'être mise à l'épreuve dans des expériences."(p.9)
"Or les expériences sont toujours singulières: on ne peut pas directement faire l'expérience d'un fait général." (p.9)
"
(pp.10-13)
-Anouk Barberousse, Max Kistler & Pascal Ludwig, La philosophie des sciences au XXème siècle, Flammarion, 2000, 353 pages.