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    Denis Collin, La théorie de la connaissance chez Marx

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    Messages : 20739
    Date d'inscription : 12/08/2013
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    Denis Collin, La théorie de la connaissance chez Marx Empty Denis Collin, La théorie de la connaissance chez Marx

    Message par Johnathan R. Razorback Jeu 26 Jan - 15:53

    "
    (p.7)

    "Il faut lire Marx en philosophe.
    (p.9)

    "Dans le marxisme,
    (p.10)

    "Enfin Marx et le marxisme influencent,
    (p.11)

    "La science marxienne n'est pas une science positive, se contentant d'exprimer le lien constant entre les phénomènes ; elle est un dévoilement -Marx emploie le terme à plusieurs reprises- qui tout à la fois explique le mouvement des apparences et nous conduit à une réalité la plus fondamentale. En ce sens, Michel Henry a raison de parler de l'ontologie marxienne. Il s'agit bien pour Marx de retrouver la réalité fondamentale qui fonde toute réalité : la vie subjective des individus. En effet, le "savoir réel" rejette le matérialisme ancien dont le principal défaut est "que la chose concrète, le réel, le sensible n'y est saisi que sous la forme de l'objet ou de l'intuition, mais non comme activité humaine sensible, comme pratique ; non pas subjectivement".

    [...] S'il y a une théorie de la connaissance chez Marx, elle n'est pas une variété de positivisme. Elle a peu de choses à voir avec la fameuse théorie du reflet, si longtemps le vade mecum du marxisme ordinaire. Il y a certes, chez Marx, une volonté d'affirmer le caractère scientifique de son œuvre : les lois de l'histoire sont semblables aux lois de la nature, elles en ont la même rigueur impitoyable ; il y aurait même un véritable paradigme des sciences naturelles chez Marx (singulièrement la biologie et la chimie) ; elles sont le modèle à égaler. On trouve aussi une tentative de donner une tentative de donner une formulation mathématique à ces lois." (pp.13-14)

    "Marx utilise [...] des méthodes et des outils qui commencent tout juste à apparaître dans le champ des sciences et il a fortement contribué à la constitution des sciences humaines modernes." (p.15)

    "Quand Lassalle fait parvenir à Marx son gros ouvrage sur Héraclite l'Obscur, il répond qu'à Héraclite, il ne préfère qu'Aristote." (p.17)

    "La philosophie anglaise, Hobbes, Locke et Hume en particulier, les matérialistes français du 18ème siècle, entrent également comme des composants fondamentaux de la constitution de la pensée marxienne." (p.18)

    "
    (pp.18-22)

    "La philosophie de Marx présente une tonalité nominaliste. Marx se dit matérialiste, mais ce n'est pas un matérialisme dogmatique, ni une tentative de ramener toutes les formes de la vie biologique ou spirituelle à la matière. La transformation de la pensée de Marx en un matérialisme métaphysique (en réalité, un idéalisme inversé ou un idéalisme de la matière), est postérieure à Marx [...]

    Les écoles nominalistes de la philosophie médiévale se développent à partir du commentaire du "Philosophe".
    (p.22)

    "
    (pp.24-25)

    "La priorité logique et ontologique de l'individu sur l'espèce,
    (p.25)

    "Spinoza a pu inspirer le nominalisme de Marx.
    (pp.26-29)

    "
    (pp.30-31)

    "L'unique et sa propriété a produit un gros effet sur Engels et Hess, notamment par sa logique interne, par sa critique de Feuerbach et de son "homme générique" et par la manière dont il place l'individu au centre de sa philosophie [...] Marx et Engels vont tout à la fois intégrer l'oeuvre de Stirner et procéder à la critique de l' "Unique". [...]

    On doit distinguer
    (p.32)

    "Toute l'histoire et l'économie
    (p.32)
    -Denis Collin, La théorie de la connaissance chez Marx, L'Harmattan, 2022 (1996 pour la première édition), 206 pages.




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