https://books.google.fr/books?id=exeWWYe-DGMC&pg=PA48&dq=Janine+Chanteur&hl=fr&sa=X&ei=4kGcVPnvNaGd7gaepoDoDg&ved=0CEsQ6AEwBg#v=onepage&q=Janine%20Chanteur&f=false
"Elève de Richard Hare, Singer a repris à son compte des points essentiels de la philosophie morale du philosophe d'Oxford. Selon ce dernier, l'exigence d'universalité est constitutive de la posture morale: on a donc affaire à une autre version de la tradition kantienne. Là où Luc Ferry se voulait kantien parce qu'il mettait l'accent sur l'autonomie, Hare peut se dire kantien pour autant qu'il insiste sur l'universalisation de la règle. Concrètement, pour lui, la règle morale doit passer le "test" suivant: que l'agent qui s'apprête à l'appliquer, se mette en imagination à la place de tous ceux qui seront affectés par les conséquences de ses actes, et qu'il se demande s'il accepterait de voir ses intérêts affectés comme les leurs le seront. Il choisira alors la ligne d'action la moins susceptible de frustrer les intérêts des parties en présence. Mais pour Hare, le choix de cette ligne d'action revient à maximiser les préférences de toutes les parties en présence. Son analyse est au fondement d'une sorte d'utilitarisme, dit "de la préférence".
Singer radicalise cette formule en affirmant que ce ne sont pas seulement les intérêts humains qui doivent être pris en compte dans cette affaire, mais ceux de toute créature dotée de sensibilité." (p.24-25)
-Jean Yves-Goffi, La souffrance animale: aspects philosophiques, in Arouna P. Ouédraogo & Pierre Le Neindre (coor), L'homme et l'animal: un débat de société, 1999.
"Si l'on reconnaît des droits aux animaux, pourquoi ne pas en reconnaître, transposable également dans la loi, aux plantes, aux objets inanimés, bref à l'environnement. Il s'agit là d'ailleurs d'une démarche qui rejoint les préoccupations et les requêtes de l'écologie politique, selon lesquelles un droit de l'environnement doit être construit." (p.35)
-Georges Chapouthier, Les droits de l'animal par rapport aux droits de l'homme aujourd'hui, Arouna P. Ouédraogo & Pierre Le Neindre (coor), L'homme et l'animal: un débat de société, 1999.
p.53
"Elève de Richard Hare, Singer a repris à son compte des points essentiels de la philosophie morale du philosophe d'Oxford. Selon ce dernier, l'exigence d'universalité est constitutive de la posture morale: on a donc affaire à une autre version de la tradition kantienne. Là où Luc Ferry se voulait kantien parce qu'il mettait l'accent sur l'autonomie, Hare peut se dire kantien pour autant qu'il insiste sur l'universalisation de la règle. Concrètement, pour lui, la règle morale doit passer le "test" suivant: que l'agent qui s'apprête à l'appliquer, se mette en imagination à la place de tous ceux qui seront affectés par les conséquences de ses actes, et qu'il se demande s'il accepterait de voir ses intérêts affectés comme les leurs le seront. Il choisira alors la ligne d'action la moins susceptible de frustrer les intérêts des parties en présence. Mais pour Hare, le choix de cette ligne d'action revient à maximiser les préférences de toutes les parties en présence. Son analyse est au fondement d'une sorte d'utilitarisme, dit "de la préférence".
Singer radicalise cette formule en affirmant que ce ne sont pas seulement les intérêts humains qui doivent être pris en compte dans cette affaire, mais ceux de toute créature dotée de sensibilité." (p.24-25)
-Jean Yves-Goffi, La souffrance animale: aspects philosophiques, in Arouna P. Ouédraogo & Pierre Le Neindre (coor), L'homme et l'animal: un débat de société, 1999.
"Si l'on reconnaît des droits aux animaux, pourquoi ne pas en reconnaître, transposable également dans la loi, aux plantes, aux objets inanimés, bref à l'environnement. Il s'agit là d'ailleurs d'une démarche qui rejoint les préoccupations et les requêtes de l'écologie politique, selon lesquelles un droit de l'environnement doit être construit." (p.35)
-Georges Chapouthier, Les droits de l'animal par rapport aux droits de l'homme aujourd'hui, Arouna P. Ouédraogo & Pierre Le Neindre (coor), L'homme et l'animal: un débat de société, 1999.
p.53