https://books.google.fr/books?id=tFYWaoGKXaEC&printsec=frontcover&dq=Pierre+Hadot&hl=fr&sa=X&ei=7qKlVIWWF8nY7AaWt4HoDg&ved=0CCkQ6AEwAA#v=onepage&q=Pierre%20Hadot&f=false
https://books.google.fr/books?id=gXCQAQAAQBAJ&printsec=frontcover&dq=Pierre+Hadot&hl=fr&sa=X&ei=7qKlVIWWF8nY7AaWt4HoDg&ved=0CEoQ6AEwBQ#v=onepage&q=Pierre%20Hadot&f=false
https://books.google.fr/books?id=vW0QAgAAQBAJ&printsec=frontcover&dq=Pierre+Hadot&hl=fr&sa=X&ei=7qKlVIWWF8nY7AaWt4HoDg&ved=0CFAQ6AEwBg#v=onepage&q=Pierre%20Hadot&f=false
"On y étudiait [au séminaire de Reims, en 1937] la philosophie thomiste, mais aussi Bergson, qui, après avoir été condamné par l'Église pour avoir écrit L'Évolution créatrice, était presque devenu un Père de l'Église, depuis qu'il avait écrit Les Deux Sources de la Morale et de la Religion. Bergson a eu une influence considérable sur l'évolution de ma pensée, dans la mesure où toute sa philosophie est centrée sur l'expérience d'un jaillissement de l'existence, de la vie, que nous expérimentons en nous dans le vouloir et dans la durée et que nous voyons à l’œuvre dans l'élan qui produit l'évolution vivante. J'ai passé le baccalauréat de philosophie en 1939, et la dissertation avait pour sujet le commentaire de cette phrase de Bergson: "La philosophie n'est pas une construction de système, mais la résolution une fois prise de regarder naïvement en soi et autour de soi"." (p.30)
"Je repense aussi au commentaire d'un professeur du Séminaire de Luçon lorsqu'il nous a annoncé l'armistice de juin 1940 et la formation du gouvernement Pétain: "Enfin nous avons un ministre catholique de l'Éducation nationale !". Des millions de Français étaient jetés sur les routes, des centaines de milliers de soldats étaient prisonniers, la France était vaincue, humiliée, et c'est tout ce que l'on trouvait à nous dire !" (p.30-31)
"Quant à Nietzsche lui-même, je le lis comme on lit des aphorismes, en me délectant toujours de sa perspicacité et de sa lucidité." (p.92)
-Pierre Hadot, La Philosophie comme manière de vivre, Entretiens avec Jeannie Carlier et Arnold I. Davidson, Paris, Éditions Albin Michel, coll. Le livre de Poche, 2001, 280 pages.
https://books.google.fr/books?id=gXCQAQAAQBAJ&printsec=frontcover&dq=Pierre+Hadot&hl=fr&sa=X&ei=7qKlVIWWF8nY7AaWt4HoDg&ved=0CEoQ6AEwBQ#v=onepage&q=Pierre%20Hadot&f=false
https://books.google.fr/books?id=vW0QAgAAQBAJ&printsec=frontcover&dq=Pierre+Hadot&hl=fr&sa=X&ei=7qKlVIWWF8nY7AaWt4HoDg&ved=0CFAQ6AEwBg#v=onepage&q=Pierre%20Hadot&f=false
"On y étudiait [au séminaire de Reims, en 1937] la philosophie thomiste, mais aussi Bergson, qui, après avoir été condamné par l'Église pour avoir écrit L'Évolution créatrice, était presque devenu un Père de l'Église, depuis qu'il avait écrit Les Deux Sources de la Morale et de la Religion. Bergson a eu une influence considérable sur l'évolution de ma pensée, dans la mesure où toute sa philosophie est centrée sur l'expérience d'un jaillissement de l'existence, de la vie, que nous expérimentons en nous dans le vouloir et dans la durée et que nous voyons à l’œuvre dans l'élan qui produit l'évolution vivante. J'ai passé le baccalauréat de philosophie en 1939, et la dissertation avait pour sujet le commentaire de cette phrase de Bergson: "La philosophie n'est pas une construction de système, mais la résolution une fois prise de regarder naïvement en soi et autour de soi"." (p.30)
"Je repense aussi au commentaire d'un professeur du Séminaire de Luçon lorsqu'il nous a annoncé l'armistice de juin 1940 et la formation du gouvernement Pétain: "Enfin nous avons un ministre catholique de l'Éducation nationale !". Des millions de Français étaient jetés sur les routes, des centaines de milliers de soldats étaient prisonniers, la France était vaincue, humiliée, et c'est tout ce que l'on trouvait à nous dire !" (p.30-31)
"Quant à Nietzsche lui-même, je le lis comme on lit des aphorismes, en me délectant toujours de sa perspicacité et de sa lucidité." (p.92)
-Pierre Hadot, La Philosophie comme manière de vivre, Entretiens avec Jeannie Carlier et Arnold I. Davidson, Paris, Éditions Albin Michel, coll. Le livre de Poche, 2001, 280 pages.