http://www.gutenberg.org/files/2801/2801-h/2801-h.htm
https://books.google.fr/books?id=r2lEAAAAcAAJ&printsec=frontcover&dq=James+Harrington&hl=fr&sa=X&ei=I7GmVMODK8HR7Qb5oICgDg&ved=0CD4Q6AEwAw#v=onepage&q=James%20Harrington&f=false
« Partout où le peuple n’a point de propriété pour exister, le gouvernement est monarchique ou aristocratique. Partout où le peuple peut exister de sa propriété, le gouvernement est susceptible de devenir démocratique. » (Chapitre I, Principe 14)
« Lorsque parmi plusieurs frères l’ainé n’a qu’une portion égale à celle des autres, ou au moins si peu inégale que cette différence n’oblige pas les autres à avoir besoin de lui pour subsister, une telle famille existe comme si elle formait une république. » (Chapitre II, principe 6).
« La plus grande portion de la multitude ou du peuple est incapable, en fait de religion, de se diriger par elle-même. » (Chapitre IV, principe 14).
« La raison d’état étrangère consiste à tenir l’équilibre entre les puissances étrangères, de telle manière que vous puissiez avoir l’avantage sur elles, ou qu’au moins elles ne puissent l’avoir sur vous. » (Chapitre X, De l’administration du Gouvernement, ou de la raison d’Etat, principe
« Ce ne sont point Hippocrate ni Machiavel qui ont introduit les maladies, l’un dans le corps humain, l’autre dans le gouvernement : elles existaient avant eux ; mais lorsqu’on voit qu’ils ne font que les découvrir, on est forcé de convenir que tout ce qu’ils ont fait ne tend pas à les augmenter, mais à les guérir ; ce qui est le véritable but de ces deux auteurs. » (Chapitre X, De l’administration du Gouvernement, ou de la raison d’Etat, principe 22)
« Les Vénitiens ayant mis à mort plusieurs de leurs ducs pour leur tyrannie, et s’étant assemblés en si grand nombre qu’ils étaient incapables de débats réguliers, érigèrent au-dessus d’eux trente gentilshommes qui furent appelés pregadi, de ce qu’on les priait de se retirer à part pour débattre entre eux de ce qu’exigeait la république, et proposer ensuite à l’assemblée générale ce qu’ils estimaient convenable ; c’est la première origine du sénat de Venise. On appelle encore ceux-ci pregadi, et celle-là le grand conseil, c’est-à-dire le sénat et l’assemblée populaire de Venise : et de tous deux sortit cet ordre de république admirable dans toutes ses parties. » (Chapitre dernier, principe 79)
-James Harrington, Aphorismes politiques.
https://books.google.fr/books?id=r2lEAAAAcAAJ&printsec=frontcover&dq=James+Harrington&hl=fr&sa=X&ei=I7GmVMODK8HR7Qb5oICgDg&ved=0CD4Q6AEwAw#v=onepage&q=James%20Harrington&f=false
« Partout où le peuple n’a point de propriété pour exister, le gouvernement est monarchique ou aristocratique. Partout où le peuple peut exister de sa propriété, le gouvernement est susceptible de devenir démocratique. » (Chapitre I, Principe 14)
« Lorsque parmi plusieurs frères l’ainé n’a qu’une portion égale à celle des autres, ou au moins si peu inégale que cette différence n’oblige pas les autres à avoir besoin de lui pour subsister, une telle famille existe comme si elle formait une république. » (Chapitre II, principe 6).
« La plus grande portion de la multitude ou du peuple est incapable, en fait de religion, de se diriger par elle-même. » (Chapitre IV, principe 14).
« La raison d’état étrangère consiste à tenir l’équilibre entre les puissances étrangères, de telle manière que vous puissiez avoir l’avantage sur elles, ou qu’au moins elles ne puissent l’avoir sur vous. » (Chapitre X, De l’administration du Gouvernement, ou de la raison d’Etat, principe
« Ce ne sont point Hippocrate ni Machiavel qui ont introduit les maladies, l’un dans le corps humain, l’autre dans le gouvernement : elles existaient avant eux ; mais lorsqu’on voit qu’ils ne font que les découvrir, on est forcé de convenir que tout ce qu’ils ont fait ne tend pas à les augmenter, mais à les guérir ; ce qui est le véritable but de ces deux auteurs. » (Chapitre X, De l’administration du Gouvernement, ou de la raison d’Etat, principe 22)
« Les Vénitiens ayant mis à mort plusieurs de leurs ducs pour leur tyrannie, et s’étant assemblés en si grand nombre qu’ils étaient incapables de débats réguliers, érigèrent au-dessus d’eux trente gentilshommes qui furent appelés pregadi, de ce qu’on les priait de se retirer à part pour débattre entre eux de ce qu’exigeait la république, et proposer ensuite à l’assemblée générale ce qu’ils estimaient convenable ; c’est la première origine du sénat de Venise. On appelle encore ceux-ci pregadi, et celle-là le grand conseil, c’est-à-dire le sénat et l’assemblée populaire de Venise : et de tous deux sortit cet ordre de république admirable dans toutes ses parties. » (Chapitre dernier, principe 79)
-James Harrington, Aphorismes politiques.