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    François Dosse, La marche des idées: Histoire des intellectuels, histoire intellectuelle + Le structuralo-marxisme dans l'université

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    François Dosse, La marche des idées: Histoire des intellectuels, histoire intellectuelle + Le structuralo-marxisme dans l'université Empty François Dosse, La marche des idées: Histoire des intellectuels, histoire intellectuelle + Le structuralo-marxisme dans l'université

    Message par Johnathan R. Razorback Mar 10 Fév 2015 - 16:17

    https://books.google.fr/books?id=uC2nfOoCWi8C&pg=PT180&dq=Christophe+Charle&hl=fr&sa=X&ei=ey7aVPG8MYfnauKAgtAJ&ved=0CDIQ6AEwAjgU#v=onepage&q=Christophe%20Charle&f=false

    "Je définis l'intellectuel comme un exilé, un marginal, un amateur, et enfin l'auteur d'un langage qui tente de parler vrai au pouvoir." -Michel de Certeau.

    "Métaphysiquement parlant, l'exil est pour l'intellectuel un état d'inquiétude, un mouvement où, constamment déstabilisé, il déstabilise les autres." -Edward Saïd.

    "La fascination actuelle pour les intellectuels et leur histoire viendrait témoigner de leur disparition."

    "On donnera avec Carl Schorske une définition très ample de ce que peut être l'histoire intellectuelle: "L'historien cherche à situer et à interpréter l'œuvre dans le temps et à l'inscrire à la croisée de deux lignes de force: l'une verticale, diachronique, par laquelle il relie un texte un texte ou un système de pensée à tout ce qui les a précédés dans une même branche d'activité culturelle...l'autre, horizontale, synchronique, par laquelle l'historien établit une relation entre le contenu de l'objet intellectuel et ce qui se fait dans d'autres domaines à la même époque."

    "Pour définir ce que peut être une histoire intellectuels encore faut-il s'entendre sur ce que désigne la notion d'intellectuel. On assiste alors à une oscillation constante entre une conception substantialiste qui tend à assimiler les intellectuels à un groupe social particulier et une forme de nominalisme qui les situe avant tout par leur engagement dans les luttes idéologiques ou politiques. Il en résulte deux registres qui sont à l'œuvre dans la notion. En premier lieu, le registre social, substantialiste, qui s'appuie sur une définition fonctionnaliste, celle de la division du travail entre manuels d'une part et intellectuels de l'autre. En second lieu, le registre culturel qui est à la base d'une définition limitant le milieu intellectuel aux élites créatives et qui s'intéresse essentiellement au domaine politique, reprenant à son compte l'apparition de la notion dans le contexte de la Révolution française, puis de l'affaire Dreyfus, comme désignation, au départ péjorative, des "hommes de lettres" attaqués en tant que porteurs d'idées déconnectées du réel, puis conçus dans une acception positive de détenteurs d'un savoir universel."

    "Cette conjonction entre la popularité conquise par une écriture inspirée et un engagement politique est, avant l'affaire Dreyfus, la référence matricielle pour la définition de l'intellectuelle moderne. Hugo l'incarne comme figure qui va jusqu'aux limites les plus extrêmes d'une tension vécue au plus profond d'une œuvre et d'un parcours plongés dans les tragédies de son temps."

    "Outre le marqueur générationnel, on peut aussi prêter attention à l'importance de ceux que Jean-François Sirinelli qualifie d'"éveilleur", soit le levain des générations suivantes."
    -François Dosse, La marche des idées. Histoire des intellectuels, histoire intellectuelle.

    "Le structuralisme incarné par Claude Lévi-Strauss semble être aux antipodes du marxisme, même si l’anthropologue a été marqué dans sa jeunesse par l’enseignement de Karl Marx, et pourtant on assiste à une connexion des deux paradigmes au cœur des années soixante. Ce mariage contre-nature réussira à gagner la partie universitaire dans ce qui sera présenté comme le fleuron de l’université française, le Centre expérimental de Vincennes, créé dans l’immédiat après-Mai 1968 et qui deviendra l’université Paris-VIII.

    Le Parti communiste français (PCF) jouit en 1945 d’une position hégémonique pour avoir été le fer de lance de la Résistance intérieure avec les Francs-tireurs et partisans (FTP), son organisation armée. À cet atout maître s’ajoute le capital de sympathie pour l’Union soviétique, qui a payé le prix fort de la victoire contre le nazisme, plus de 21 millions de morts. Fort de ce pouvoir attractif, le PCF et ses universitaires peuvent introduire dans le champ universitaire le marxisme en le déclinant selon les disciplines à enseigner. Le marxisme devient la doxa dans les sciences humaines et sociales. Dans le domaine scientifique, la revue La Pensée, qui reparaît dès 1944, relie l’exigence méthodologique et l’orientation marxiste. Paul Langevin, Frédéric Joliot-Curie, Henri Wallon et Marcel Prenant font partie du comité directeur. Les Éditions sociales orchestrent le rayonnement de la pensée de Marx en éditant entre 1944 et 1960 pas moins de 39 titres de ses œuvres sous l’impulsion de Joseph Ducroux jusqu’en 1955, puis de Guy Besse. Le Manifeste du Parti communiste est imprimé à 6000 exemplaires en 1956, chiffre qui s’élève à 15000 en 1966 et 1967. À la faculté de droit de Paris, un certain nombre d’économistes introduisent dès les années cinquante l’enseignement de Marx: Jean Lhomme, Jean Marchal et André Piettre s’attachent à critiquer le modèle standard à partir du marxisme. Leurs thèses sont largement diffusées dans le champ universitaire par des revues liées au PCF comme la Revue économique, créée en 1950, et Économie et politique, revue marxiste créée en 1954. Henri Denis, professeur à la faculté de droit de Rennes, est l’auteur en 1966 d’un manuel à grande diffusion, Histoire de la pensée économique. Il est en même temps rédacteur en chef d’Économie et politique. La démarche marxiste en économie convaincra même un membre de la revue Esprit, professeur d’économie à la faculté de Grenoble, Henri Bartoli, qui constituera un groupe pour concilier humanisme et marxisme. Dans les années soixante, « trois pôles vont se former pour diffuser encore plus largement la question marxiste en économie dans le champ universitaire » (2): il y a d’abord ceux qui se regroupent à Paris autour de Henri Denis depuis sa nomination à la faculté de droit de Paris; il y a ensuite ceux qui, dans le contexte de la décolonisation, s’attachent à analyser le sous-développement comme l’expression du dernier stade du capitalisme avec deux figures de proue que sont Gérard Destanne de Bernis et Charles Bettelheim et dont les thèses sont étayées par la revue Tiers-monde. Enfin, les économistes plus organiquement liés au PCF constituent autour de Paul Boccara, professeur à l’université d’Amiens, le pôle d’analyse de ce qu’ils qualifient de capitalisme monopoliste d’État (le CME) qui doit, grâce aux nationalisations des monopoles, conduire au socialisme.

    La sociologie est aussi très marquée par le marxisme. Le Centre d’études sociologiques (CES) a été créé dès l’après-guerre par l’émigré russe Georges Gurvitch. La moitié des chercheurs du Centre sont membres du PCF dans les années cinquante et tous sont marxistes, le plus connu étant Georges Friedmann, qui succédera à Gurvitch."
    (pp.39-41)

    "Dans la discipline historique s’impose dans les années cinquante et soixante le modèle, très inspiré du marxisme, d’Ernest Labrousse, qui se trouve en position de chef d’orchestre à la Sorbonne, où il dirige l’essentiel des grandes enquêtes d’histoire sociale de toute une génération. L’ambition de Labrousse est d’expliquer le surgissement de la révolution française de 1789 par des facteurs essentiellement économiques. Il va exercer une magistrature d’autant plus forte qu’elle se trouve installée en ce haut lieu légitime qu’est la Sorbonne. À la chaire de l’Institut d’histoire économique et sociale de la Sorbonne qu’il occupe un quart de siècle, entre 1945 et 1967, s’ajoute pour Labrousse ses fonctions de directeur d’études à la VIe section de l’École pratique des hautes études (EPHE) et son rôle éminent dans les commissions de recrutement du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), au point que Pierre Chaunu considère qu’en 1974 « toute l’école historique française est labroussienne ».

    Dans les années cinquante, de nombreux historiens identifient leur destin à celui du PCF. En 1952, le groupe d’agrégatifs d’histoire adhérents au PCF est particulièrement riche de personnalités. On y trouve Claude Mesliand, Pierre Deyon, Jean Dautry, Jean Nicolas, François Furet, Robert Bonnaud, Jacques Chambaz, Denis Richet et Emmanuel Le Roy Ladurie. La présence d’historiens communistes est telle qu’à l’heure des résultats de l’agrégation, François Furet et Jean Chesneaux, comptant les reçus au concours, commentent avec humour dans la cour de la Sorbonne qu’il fallait quand même laisser quelques places aux bourgeois." (p.41)

    "Jusqu’aux années soixante, c’est essentiellement par le biais de l’histoire économique que le marxisme a influencé la discipline historique, conjuguant une double référence aux Annales et à un marxisme ouvert, comme l’attestent la thèse de Jean Bouvier sur le Crédit lyonnais (1961) et celle de Pierre Vilar sur la Catalogne à l’époque moderne (1962). Suivant l’évolution générale de l’historiographie, cette histoire marxisante ne limite plus son champ d’investigation à l’économique à partir des années soixante. Elle prospecte ce qu’elle qualifie de superstructures et qui est en fait le vaste domaine des mentalités. C’est ainsi qu’à partir de 1970, l’hebdomadaire intellectuel du PCF La Nouvelle Critique ouvre ses colonnes, sous la forme d’entretiens avec Antoine Casanova et François Hincker, aux historiens à la fois novateurs et marxisants comme Jean Bouvier, Robert Mandrou, Pierre Lévêque, Guy Bois, Georges Duby… Ces interventions donnent lieu à une publication collective sur l’histoire en 1974 avec Aujourd’hui l’histoire, aux Éditions sociales." (p.42)

    "Un proche d’Althusser, Michel Pêcheux, est nommé au CNRS dans le Laboratoire de psychologie sociale de la Sorbonne, sous la direction de Robert Pagès. Il s’intègre bien sûr dans un tel cadre, en tant que disciple d’Althusser et de Georges Canguilhem, dans une perspective critique, comme cheval de Troie du psychologisme. Il rencontre en 1966 deux chercheurs d’un autre laboratoire de psychologie sociale, celui de la VIe section de l’EPHE, dirigé par Serge Moscovici: Michel Plon et Paul Henry. À trois, ils élaborent une critique de l’intérieur des formes classiques des sciences humaines. Ce petit groupe de travail tente l’application des thèses althussériennes à la linguistique. Il aura des prolongements multiples, notamment à l’université de Nanterre avec les recherches de Régine Robin, Denise Maldidier, Françoise Gadet, Claudine Normand…" (pp.42-43)

    "En Côte d’Ivoire à l’époque, un autre ethnologue, ami de Terray, partage la problématique althussérienne, c’est Marc Augé." (p.43)

    "Althusser a même réussi à installer la psychanalyse au cœur de la vie intellectuelle française grâce à la publication de son article « Freud et Lacan » en 1964, au moment où Jacques Lacan déplace son séminaire à l’ENS rue d’Ulm." (p.43)

    "Un des symptômes de l’institutionnalisation du structuralisme est le succès remporté par Michel Foucault contre Paul Ricœur dans un duel qui les a opposés pour entrer au Collège de France, fin 1969. Le projet d’une candidature de Foucault remonte au succès des Mots et les choses, et a été activement mis en œuvre par Jean Hyppolite, qui commence à réunir les supporters de Foucault: Georges Dumézil, Jean Vuillemin, Fernand Braudel. L’entrée, le 2 décembre 1970 au sein de cette institution canonique au rituel intangible, d’un
    Foucault hérétique n’est pensable que si l’on resitue le travail de Foucault à l’intérieur de la mouvance structuraliste. Il rejoint ainsi Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss dans la légitimation et la consécration de la pensée structurale. En 1976, Roland Barthes est élu à son tour au Collège de France. C’est Foucault qui a défendu sa candidature, et bientôt Pierre Bourdieu rejoindra le noyau dur du structuralisme
    ." (p.44)

    "Le professeur contacté par le ministre de l’Éducation nationale Edgar Faure pour devenir le doyen de Vincennes n’est autre que Jean Dubois, maître d’œuvre à Nanterre et chez Larousse du programme structuraliste en linguistique, et membre du PCF, connu pour son absence de sectarisme. Mais s’il accepte de s’occuper de la mise en place d’un département de linguistique, Jean Dubois se rétracte pour le reste. C’est le doyen de la faculté des lettres de Paris, l’angliciste Raymond Las Vergnas, qui s’occupe de l’installation de cette nouvelle université. En octobre 1968 une commission d’orientation d’une vingtaine de personnalités se réunit sous sa présidence, parmi lesquels Roland Barthes, Jacques Derrida, JeanPierre Vernant, Georges Canguilhem, Emmanuel Le Roy Ladurie… Très vite, une douzaine de personnes sont désignées pour former le noyau cooptant qui devra se charger de la nomination de l’ensemble du corps enseignant: professeurs, maîtres-assistants et assistants de la faculté.

    Une certaine cohérence dans les nominations est respectée dans la mesure du possible, et celle-ci privilégie le courant structuralo-marxiste. En sociologie, les deux membres du noyau cooptant sont Jean-Claude Passeron et Robert Castel, représentant les deux branches du structuralisme sociologique: bourdieusienne avec Passeron et foucaldienne avec Castel. Dans le département de littérature française, c’est Jean-Pierre Richard qui s’occupe des nominations; en linguistique, ce sont Jean Dubois, Jean-Claude Chevalier et Maurice Gross. Et, grande première, l’université compte un département de psychanalyse, dont doit s’occuper le second de l’organisation lacanienne, Serge Leclaire. Si le modèle de Paris-VIII est américain, l’aile la plus militante pense surtout à Pékin et aux gardes rouges de la Révolution culturelle. Les maoïstes dominent à tel point l’idéologie ambiante que la cellule des trotskistes de la Ligue communiste, où se retrouvaient certains des grands ténors nationaux (comme Henri Weber ou Michel Recanati), prit le nom de « cellule Mao Tsé-Toung » par dérision.

    La nouvelle la plus spectaculaire est incontestablement la nomination à la tête du département de philosophie d’une des étoiles du structuralisme: Michel Foucault. Responsable des nominations, il sollicite d’abord son ami Gilles Deleuze qui, trop malade, ne rejoindra Vincennes que deux ans plus tard. Michel Serres, lui, accepte tout de suite de suivre Foucault dans l’aventure vincennoise. À l’automne 1968, Foucault s’adresse à l’ENS par l’intermédiaire des Cahiers pour l’analyse dans le but de recruter parmi les althusséro-lacaniens pour Vincennes. C’est ainsi qu’il réussit à convaincre la fille de Lacan, Judith Miller, ainsi qu’Alain Badiou, Jacques Rancière, François Regnault, Jean-François Lyotard… La tonalité dominante sera donc structuralo-maoïste, même si quelques autres nominations permettent de ne pas être exclusivement sous la coupe des « maos »: celle d’Henri Weber, de la Ligue communiste, et d’Étienne Balibar, althussérien mais membre du PCF. Pour permettre à l’ensemble de fonctionner sans heurts, Foucault sollicite un homme de concorde: François Châtelet, récemment converti à la cause structuraliste.

    Foucault intervient dans la mise en place du Centre expérimental au-delà du seul département de philosophie. Il souhaite surtout écarter les psychologues au profit des psychanalystes, qui vont pouvoir fonder un département spécifique. L’idée de ce département de psychanalyse dans une université des lettres vient en fait de Jacques Derrida. C’est Serge Leclaire qui en prend la direction, avec l’aval de Lacan. Mais la brouille a déjà éclaté entre ce dernier et Derrida, qui empêchera à l’autre étoile du structuralisme, Lacan, de trouver un débouché institutionnel solide en entrant au Centre de Vincennes. Si Lacan n’est pas à Vincennes, le lacanisme s’y introduit massivement et avec lui la psychanalyse fait son entrée officielle au sein d’une université littéraire; tous les enseignants sont membres de l’École freudienne de Paris (EFP), et n’animent pas moins de seize séminaires : Michèle Montrelay, François Baudry, René Tostain, Jacques Nassif, Jean Clavreul, Claude Rabant, Luce Irigaray, Claude Dumézil, Michel de Certeau et le mari de la fille de Lacan, Jacques-Alain Miller. Gilles Deleuze, qui rejoindra cette université expérimentale lorsque son état de santé le permettra en 1970, y fera tout le reste de sa carrière, très attaché à ce qu’il jugeait d’une modernité telle qu’il ne pouvait envisager une seconde la quitter pour une autre institution universitaire." (pp.45-47)

    "Si le structuralisme a connu comme paradigme unifiant un déclin inexorable à partir de la brèche de 1968, le marxisme n’a cessé de refluer comme grille interprétative du monde et la chute du mur de Berlin en 1989 puis l’effondrement de l’URSS en 1990 ont fait basculer notre univers dans un nouveau régime d’historicité marqué par l’opacification du futur, par la crise d’avenir, alors que jusque-là on pensait que, par-delà des phases de reflux, des régressions possibles, le sens de l’histoire était dessiné et s’imposait aux acteurs à l’insu de leur volonté. Il en a résulté, plus largement que l’abandon de la téléologie marxiste, l’abandon de toute forme de chronosophie, d’explication hétéronome du processus historique et un déplacement de l’attention des historiens et des sciences sociales en général vers les acteurs eux-mêmes. On s’est mis à « prendre les acteurs au sérieux », comme l’a dit l’ancien secrétaire de rédaction des Annales Bernard Lepetit, à l’origine du « tournant critique » de la revue en 1988-1989." (p.47)
    -François Dosse, "Le structuralo-marxisme dans l'université", Revue des Deux mondes, mai 2019: https://www.revuedesdeuxmondes.fr/wp-content/uploads/2019/04/Le-structuralo-marxisme.pdf



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    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

    « Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion. » -Hegel, La Raison dans l'Histoire.

    « Mais parfois le plus clair regard aime aussi l’ombre. » -Friedrich Hölderlin, "Pain et Vin".


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