http://presumeinnocent.com/objections/limmigration-responsable-de-la-delinquance/
https://www.cairn.info/revue-vie-sociale-et-traitements-2013-3-page-54.htm#no1
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sebastian_Roch%C3%A9_(criminologue)
"En l'an 2000, l'Insee a montré que 40 % des détenus français avaient un père né à l'étranger, dont 25 % au Maghreb. Mais aucune enquête n'a été menée précédemment ni ultérieurement, ce qui ne permet donc pas d'évaluer ce phénomène. Parmi les spécialistes de cette question, Sébastian Roché, en compagnie de Monique Dagnaud, également sociologue au CNRS, a établi la surreprésentation des mineurs d'origine étrangère parmi les jeunes délinquants passant devant les tribunaux de l'Isère. Profitant de la levée du secret des archives judiciaires du tribunal de Grenoble, les deux chercheurs ont « épluché » 325 dossiers de mineurs jugés entre 1985 et 2000 pour des faits graves. Un travail, récemment rendu public par Le Monde, qui avait conduit les deux sociologues à mettre en évidence « la dimension ethnique » de la délinquance, puisque 66,5 % des jeunes jugés à l'époque en Isère avaient un père né à l'étranger (et pour 49,8 % d'entre eux dans un pays du Maghreb), et 60 % avaient également une mère née hors de l'Hexagone. Les raisons expliquant cette « surreprésentation » sont connues et multiples. Il y a d'abord les données socio-économiques des quartiers dits « sensibles » au bord de la « ghettoïsation ». La pauvreté touche 60 % des familles citées dans cette étude menée dans l'Isère. Les pères sont à 26 % inactifs. Ceux qui ont un emploi sont généralement ouvriers (59 % d'entre eux), les mères étant des employées (46 %). Les mineurs délinquants recensés sont souvent issus de fratries de quatre frères et soeurs, voire plus. Leurs dossiers font apparaître des violences familiales (40 %), des pères alcooliques (20 %), l'absence d'un des deux parents du domicile familial (45,5 %). Quant à la situation scolaire de ces mineurs, elle est désastreuse : 79 % ont redoublé, 55 % plusieurs fois, et presque 60 % d'entre eux ont été au moins une fois exclus de leur établissement. En fait, ces enfants, notent les deux sociologues, « cumulent tous les handicaps ». Sébastian Roché indique cependant que ces données socio-économiques « ne suffisent pas à tout expliquer. Il faut aussi prendre en compte un autre critère, ethnique ou culturel, pour expliquer la surreprésentation des enfants d'immigrés dans les phénomènes de délinquance en France ». À l'appui de ces dires, le sociologue du CNRS cite une enquête qu'il avait conduite en 1999 auprès de 2 300 jeunes de 13 à 19 ans, habitant les agglomérations de Grenoble et de Saint-Étienne. Cet échantillon n'avait pas été choisi par une autorité policière ou judiciaire, et les jeunes sélectionnés s'exprimaient librement devant les sociologues. Et à moins de considérer que la forfanterie est plus grande chez les délinquants d'origine maghrébine, on ne peut qu'être étonné par les résultats de cette étude. Première révélation : l'élévation dans la hiérarchie sociale préserve moins de la délinquance les enfants d'étrangers que ceux nés de parents français. Ainsi, parmi les jeunes ayant un père cadre ou de profession intermédiaire, 21 % d'origine étrangère déclaraient avoir commis dix délits ou plus, alors qu'à condition sociale similaire, ces jeunes n'étaient que 12 % d'origine française. Deuxième révélation, ainsi résumée par Sébastian Roché : « Plus on va vers des actes graves, plus le contraste augmente. » Dans son étude, parmi les familles modestes (père ouvrier ou employé), 24 % des jeunes d'origine étrangère, quasiment exclusivement maghrébine, ont déclaré dix petits délits ou plus, pour 15,5 % des jeunes d'origine française. Dans la même catégorie sociale, 18 % des jeunes d'origine étrangère déclarent avoir commis un acte grave, pour 11,5 % des jeunes d'origine française. Ils sont 10,5 % d'origine étrangère à déclarer trois actes graves, et 5 % d'origine française. Dans cette étude, les enfants d'immigrés étant principalement des Maghrébins d'origine algérienne, Sébastian Roché en vient à noter, chez eux, « une perception très négative, sinon hostile, de l'autorité ». Selon le sociologue, « ces enfants d'immigrés algériens vivent par procuration le conflit franco-algérien, qui n'est toujours pas soldé. Pour eux, l'autorité, incarnée par la police, ne symbolise pas la protection mais l'uniforme de l'oppression ou de la discrimination ». Les délinquants d'origine tunisienne, marocaine ou d'Afrique noire sont-ils proportionnellement moins nombreux et pour quelles raisons sortent-ils du droit chemin ? Les études et les données ministérielles manquant, le débat peine à s'ouvrir. La conclusion n'en est pas moins évidente. Toutes ces enquêtes prouvent l'échec des politiques d'intégration."
-Thierry Portes, "La « dimension ethnique » de la délinquance en chiffres", Le Figaro.fr, 04/09/2006 à 06:00, mis à jour le 15/10/2007 à 13:40 : https://www.lefigaro.fr/actualite/2006/09/04/01001-20060904ARTWWW90510-la_dimension_ethnique_de_la_delinquance_en_chiffres.php
"Les données du ministère de la Justice indiquent qu'au mois d'avril 2020, il y avait 65 000 détenus dans les prisons françaises, dont 23,5% d'étrangers (hommes ou femmes n'ayant pas la nationalité française), alors qu'on ne compte que 7% d'étangers dans la population française. Ces chiffres confirment donc une surreprésentation des étrangers en milieu carcéral. Toutefois, si l'objectif de Marion Marechal et Eric Ciotti est d'établir une corrélation entre immigration et délinquance, des études sociologiques ne confirment pas ce raisonnement.
D'après les travaux d'une sociologue, citée par l'Observatoire international des prisons (OIP), pour un même délit commis par un étranger ou par un prévenu de nationalité française, un étranger a trois fois plus de risques d'être jugé en comparution immédiate, cinq fois plus de risques d'être placé en détention provisoire et huit fois plus de risques d'être condamné à de la prison ferme. Selon Virginie Gautron, chercheuse et maître de conférences en droit pénal et sciences criminelles à l’Université de Nantes, citée par l'OIP, cela ne signifie pas forcément qu'il existe une "discrimination volontaire" des magistrats. Selon elle, la justice chercherait surtout à éviter que des prévenus étrangers échappent à la justice, par exemple en fuyant vers un autre pays." -Joanna Yakin, Les étrangers sont-ils surreprésentés en prison, comme l'affirment Marion Maréchal et Eric Ciotti ?, Le Vrai du faux, Radio France, 25/09/2020: https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/les-etrangers-sont-ils-surrepresentes-en-prison-comme-l-affirment-marion-marechal-et-eric-ciotti_4094393.html
"L'Institut convergences migrations, affilié au CNRS, a présenté à l'automne 2020 un document synthétisant les travaux de recherche visant à évaluer les liens potentiels entre délinquance et immigration. Cette note, renvoyant à de multiples études, met en avant le fait que "dans 99,2% des condamnations de personnes de nationalité étrangère, les infractions sont des délits – dont plus de 55% concernent la circulation routière et des vols – et dans seulement 0,8% des crimes".
Un élément apparaît rapidement aux yeux des spécialistes : le fait que les étrangers sont généralement surreprésentés "dans les types de délinquance qui sont typiquement celles des milieux populaires, mais qui sont également les formes de délinquance les plus visibles, les plus simples et donc les plus réprimées par la police et la justice". Moins aisés en moyenne, les étrangers présents sur le sol français seraient ainsi davantage sujets à basculer dans la délinquance. "Faute de posséder des papiers en règle ou de bénéficier d’un réel droit au travail, une partie considérable" d'entre eux souffre "d’une absence de revenus légaux", fait remarquer pour sa part l'OIP. L'organisation décrit "un contexte de vulnérabilité qui ne peut qu’être le terreau d’un passage à l’acte délictuel pour satisfaire des besoins primaires de subsistance".
L'entourage d'Éric Zemmour, en se basant uniquement sur des chiffres de la délinquance, effectue un raccourci potentiellement trompeur. Il n'est toutefois par le premier à utiliser un tel argumentaire puisque TF1info s'était penché en novembre dernier sur des propos similaires tenus par Valérie Pécresse. La candidate LR dressait un lien entre immigration et "la montée de la violence et de la délinquance", faisant fi elle aussi des multiples travaux menés de longues date dans le domaine des sciences sociales.
Afin de prendre du recul sur ces déclarations comme sur celles de Vijay Monany, il est utile de lire les arguments avancés par la chercheuse Virginie Gautron, maître de conférences en droit pénal et sciences criminelles à l’Université de Nantes. "Être né à l’étranger ou sans domicile fixe multiplie par trois les chances d’être jugé en comparution immédiate et par cinq d’être placé en détention provisoire", confiait-elle il y a quelques années à l'OIP, sans pour autant laisser entendre que la justice se montrait discriminante. Et l'expliquait entre autres par le fait que "quelqu’un qui a potentiellement des attaches à l’étranger peut fuir, donc ne pas se présenter le jour du jugement", des représentations qui "relèvent, du moins pour partie, de réels constats"." -Thomas Deszpot, 25% d'étrangers en prison, la preuve d'un lien entre délinquance et immigration ?, TF1 Info, 19 février 2022 à 18h12, mis à jour le 10 mars 2022 à 16h59 : https://www.tf1info.fr/politique/25-d-etrangers-en-prison-selon-zemmour-la-preuve-d-un-lien-entre-delinquance-et-immigration-2211313.html
https://www.cairn.info/revue-vie-sociale-et-traitements-2013-3-page-54.htm#no1
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sebastian_Roch%C3%A9_(criminologue)
"En l'an 2000, l'Insee a montré que 40 % des détenus français avaient un père né à l'étranger, dont 25 % au Maghreb. Mais aucune enquête n'a été menée précédemment ni ultérieurement, ce qui ne permet donc pas d'évaluer ce phénomène. Parmi les spécialistes de cette question, Sébastian Roché, en compagnie de Monique Dagnaud, également sociologue au CNRS, a établi la surreprésentation des mineurs d'origine étrangère parmi les jeunes délinquants passant devant les tribunaux de l'Isère. Profitant de la levée du secret des archives judiciaires du tribunal de Grenoble, les deux chercheurs ont « épluché » 325 dossiers de mineurs jugés entre 1985 et 2000 pour des faits graves. Un travail, récemment rendu public par Le Monde, qui avait conduit les deux sociologues à mettre en évidence « la dimension ethnique » de la délinquance, puisque 66,5 % des jeunes jugés à l'époque en Isère avaient un père né à l'étranger (et pour 49,8 % d'entre eux dans un pays du Maghreb), et 60 % avaient également une mère née hors de l'Hexagone. Les raisons expliquant cette « surreprésentation » sont connues et multiples. Il y a d'abord les données socio-économiques des quartiers dits « sensibles » au bord de la « ghettoïsation ». La pauvreté touche 60 % des familles citées dans cette étude menée dans l'Isère. Les pères sont à 26 % inactifs. Ceux qui ont un emploi sont généralement ouvriers (59 % d'entre eux), les mères étant des employées (46 %). Les mineurs délinquants recensés sont souvent issus de fratries de quatre frères et soeurs, voire plus. Leurs dossiers font apparaître des violences familiales (40 %), des pères alcooliques (20 %), l'absence d'un des deux parents du domicile familial (45,5 %). Quant à la situation scolaire de ces mineurs, elle est désastreuse : 79 % ont redoublé, 55 % plusieurs fois, et presque 60 % d'entre eux ont été au moins une fois exclus de leur établissement. En fait, ces enfants, notent les deux sociologues, « cumulent tous les handicaps ». Sébastian Roché indique cependant que ces données socio-économiques « ne suffisent pas à tout expliquer. Il faut aussi prendre en compte un autre critère, ethnique ou culturel, pour expliquer la surreprésentation des enfants d'immigrés dans les phénomènes de délinquance en France ». À l'appui de ces dires, le sociologue du CNRS cite une enquête qu'il avait conduite en 1999 auprès de 2 300 jeunes de 13 à 19 ans, habitant les agglomérations de Grenoble et de Saint-Étienne. Cet échantillon n'avait pas été choisi par une autorité policière ou judiciaire, et les jeunes sélectionnés s'exprimaient librement devant les sociologues. Et à moins de considérer que la forfanterie est plus grande chez les délinquants d'origine maghrébine, on ne peut qu'être étonné par les résultats de cette étude. Première révélation : l'élévation dans la hiérarchie sociale préserve moins de la délinquance les enfants d'étrangers que ceux nés de parents français. Ainsi, parmi les jeunes ayant un père cadre ou de profession intermédiaire, 21 % d'origine étrangère déclaraient avoir commis dix délits ou plus, alors qu'à condition sociale similaire, ces jeunes n'étaient que 12 % d'origine française. Deuxième révélation, ainsi résumée par Sébastian Roché : « Plus on va vers des actes graves, plus le contraste augmente. » Dans son étude, parmi les familles modestes (père ouvrier ou employé), 24 % des jeunes d'origine étrangère, quasiment exclusivement maghrébine, ont déclaré dix petits délits ou plus, pour 15,5 % des jeunes d'origine française. Dans la même catégorie sociale, 18 % des jeunes d'origine étrangère déclarent avoir commis un acte grave, pour 11,5 % des jeunes d'origine française. Ils sont 10,5 % d'origine étrangère à déclarer trois actes graves, et 5 % d'origine française. Dans cette étude, les enfants d'immigrés étant principalement des Maghrébins d'origine algérienne, Sébastian Roché en vient à noter, chez eux, « une perception très négative, sinon hostile, de l'autorité ». Selon le sociologue, « ces enfants d'immigrés algériens vivent par procuration le conflit franco-algérien, qui n'est toujours pas soldé. Pour eux, l'autorité, incarnée par la police, ne symbolise pas la protection mais l'uniforme de l'oppression ou de la discrimination ». Les délinquants d'origine tunisienne, marocaine ou d'Afrique noire sont-ils proportionnellement moins nombreux et pour quelles raisons sortent-ils du droit chemin ? Les études et les données ministérielles manquant, le débat peine à s'ouvrir. La conclusion n'en est pas moins évidente. Toutes ces enquêtes prouvent l'échec des politiques d'intégration."
-Thierry Portes, "La « dimension ethnique » de la délinquance en chiffres", Le Figaro.fr, 04/09/2006 à 06:00, mis à jour le 15/10/2007 à 13:40 : https://www.lefigaro.fr/actualite/2006/09/04/01001-20060904ARTWWW90510-la_dimension_ethnique_de_la_delinquance_en_chiffres.php
"Les données du ministère de la Justice indiquent qu'au mois d'avril 2020, il y avait 65 000 détenus dans les prisons françaises, dont 23,5% d'étrangers (hommes ou femmes n'ayant pas la nationalité française), alors qu'on ne compte que 7% d'étangers dans la population française. Ces chiffres confirment donc une surreprésentation des étrangers en milieu carcéral. Toutefois, si l'objectif de Marion Marechal et Eric Ciotti est d'établir une corrélation entre immigration et délinquance, des études sociologiques ne confirment pas ce raisonnement.
D'après les travaux d'une sociologue, citée par l'Observatoire international des prisons (OIP), pour un même délit commis par un étranger ou par un prévenu de nationalité française, un étranger a trois fois plus de risques d'être jugé en comparution immédiate, cinq fois plus de risques d'être placé en détention provisoire et huit fois plus de risques d'être condamné à de la prison ferme. Selon Virginie Gautron, chercheuse et maître de conférences en droit pénal et sciences criminelles à l’Université de Nantes, citée par l'OIP, cela ne signifie pas forcément qu'il existe une "discrimination volontaire" des magistrats. Selon elle, la justice chercherait surtout à éviter que des prévenus étrangers échappent à la justice, par exemple en fuyant vers un autre pays." -Joanna Yakin, Les étrangers sont-ils surreprésentés en prison, comme l'affirment Marion Maréchal et Eric Ciotti ?, Le Vrai du faux, Radio France, 25/09/2020: https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/les-etrangers-sont-ils-surrepresentes-en-prison-comme-l-affirment-marion-marechal-et-eric-ciotti_4094393.html
"L'Institut convergences migrations, affilié au CNRS, a présenté à l'automne 2020 un document synthétisant les travaux de recherche visant à évaluer les liens potentiels entre délinquance et immigration. Cette note, renvoyant à de multiples études, met en avant le fait que "dans 99,2% des condamnations de personnes de nationalité étrangère, les infractions sont des délits – dont plus de 55% concernent la circulation routière et des vols – et dans seulement 0,8% des crimes".
Un élément apparaît rapidement aux yeux des spécialistes : le fait que les étrangers sont généralement surreprésentés "dans les types de délinquance qui sont typiquement celles des milieux populaires, mais qui sont également les formes de délinquance les plus visibles, les plus simples et donc les plus réprimées par la police et la justice". Moins aisés en moyenne, les étrangers présents sur le sol français seraient ainsi davantage sujets à basculer dans la délinquance. "Faute de posséder des papiers en règle ou de bénéficier d’un réel droit au travail, une partie considérable" d'entre eux souffre "d’une absence de revenus légaux", fait remarquer pour sa part l'OIP. L'organisation décrit "un contexte de vulnérabilité qui ne peut qu’être le terreau d’un passage à l’acte délictuel pour satisfaire des besoins primaires de subsistance".
L'entourage d'Éric Zemmour, en se basant uniquement sur des chiffres de la délinquance, effectue un raccourci potentiellement trompeur. Il n'est toutefois par le premier à utiliser un tel argumentaire puisque TF1info s'était penché en novembre dernier sur des propos similaires tenus par Valérie Pécresse. La candidate LR dressait un lien entre immigration et "la montée de la violence et de la délinquance", faisant fi elle aussi des multiples travaux menés de longues date dans le domaine des sciences sociales.
Afin de prendre du recul sur ces déclarations comme sur celles de Vijay Monany, il est utile de lire les arguments avancés par la chercheuse Virginie Gautron, maître de conférences en droit pénal et sciences criminelles à l’Université de Nantes. "Être né à l’étranger ou sans domicile fixe multiplie par trois les chances d’être jugé en comparution immédiate et par cinq d’être placé en détention provisoire", confiait-elle il y a quelques années à l'OIP, sans pour autant laisser entendre que la justice se montrait discriminante. Et l'expliquait entre autres par le fait que "quelqu’un qui a potentiellement des attaches à l’étranger peut fuir, donc ne pas se présenter le jour du jugement", des représentations qui "relèvent, du moins pour partie, de réels constats"." -Thomas Deszpot, 25% d'étrangers en prison, la preuve d'un lien entre délinquance et immigration ?, TF1 Info, 19 février 2022 à 18h12, mis à jour le 10 mars 2022 à 16h59 : https://www.tf1info.fr/politique/25-d-etrangers-en-prison-selon-zemmour-la-preuve-d-un-lien-entre-delinquance-et-immigration-2211313.html