" [Hume] rappelle régulièrement que l'on ne peut rien savoir des opérations ultimes de la matière; ainsi dans l'Enquête sur l'entendement humain : «... il n'est aucune partie de la matière qui, par ses qualités sensibles, dévoile jamais un pouvoir ou une énergie quelconque... » Et cette impuissance ne nous interdit pas seulement de pénétrer Dieu sait quelle cause cachée dans l'atome, mais également de nous enfoncer dans la vie mentale pour y saisir une quelconque substance." (p.19)
-Fabien Grandjean, "David Hume. La révolution praxologique du matérialisme", Revue Philosophique de la France et de l'Étranger, T. 185, No. 1, MATÉRIALISME ET NEUROSCIENCES (JANVIER-MARS 1995), pp. 19-32.