https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Labica
https://www.persee.fr/doc/tiers_0040-7356_1974_num_15_57_1984
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1983_num_66_1_2305
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1986_num_77_1_2486
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1989_num_91_1_2791
https://www.persee.fr/doc/vilpa_0242-2794_1991_num_17_1_1094
https://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1993_num_35_1_1830
https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_2000_num_135_1_3025
"Thomas d'Aquin distinguait 27 sortes d'identité." (p.74)
"Pour Voltaire et Rousseau, l'identité [personnelle] c'était la mémoire." (p.75)
" [L'identité logique] C'est le principe d'identité: A est A et ce n'est pas non-A, celui du jugement analytique et de la tautologie, qui renvoient le même au même et qui forment la condition de base du raisonnement, en ce qu'il suppose le maintien de l'objet." (p.75)
"L'identité, singulière ou plurielle, [serait] à la fois un donné et un construit. Le concept qui permet de penser cet "à la fois" est l'identification. Mon identité devient alors l'ensemble constitué par: 1) Mes identifications [...] 2) Mes désidentifications [...] 3) Mes refus d'identifications [...] Soit: 1) Le même ; 2) L'autre neutre ; 3) L'autre antagoniste. [...] Il existe deux termes en arabe pour désigner l'autre étranger: ajnabï, l'individu proche ou lointain, mais neutre, comme le touriste aujourd'hui, et gharîb, dont la connotation est péjorative, qui signifie l'étrange étranger." (p.75)
"La formation de la personnalité exige l'identification, qui peut-être imitation, empathie [...] sympathie, contagion mentale, projection, etc. On a distingué deux formes: hétéropathique / centrigufe, quand le sujet identifie sa personne à une autre ; idéopathique / centripiède, quant le sujet identifie l'autre à lui-même. Leur combinaison produit le champ du nous." (p.76)
"A la suite d'un processus d'identification, conscient ou non, le sujet revendique son identité comme bien commun d'un collectif déterminé, qui lui-même s'identifie et identifie ses membres sur l'affirmation de cette identité. La communauté est le lieu de cette appartenance." (p.77)
"Toute communauté possède ou se dote de ses marques de reconnaissance/identification, d'une culture, d'une histoire, de codes et de rites." (p.78)
"Il peut arriver que je me vois contraint d'adopter l'étiquette que l'autre m'impose ou m'oppose. Fathi Benslama faisait remarquer qu'en Algérie l'arabisation avait été infligée de force par les nationalistes comme réponse à l'identité tout aussi imposée par le colonialisme." (p.78)
"Les quêtes identitaires se déploient dans ce champ des anciennes identifications affaissées ou vaincues." (p.83)
-Georges Labica, "À quoi sert l'identité ?", L'Homme et la société, Année 2000, 135, pp. 71-85.
https://www.persee.fr/doc/vilpa_0242-2794_2001_num_32_1_1315
https://www.persee.fr/doc/tiers_0040-7356_1974_num_15_57_1984
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1983_num_66_1_2305
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1986_num_77_1_2486
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1989_num_91_1_2791
https://www.persee.fr/doc/vilpa_0242-2794_1991_num_17_1_1094
https://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1993_num_35_1_1830
https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_2000_num_135_1_3025
"Thomas d'Aquin distinguait 27 sortes d'identité." (p.74)
"Pour Voltaire et Rousseau, l'identité [personnelle] c'était la mémoire." (p.75)
" [L'identité logique] C'est le principe d'identité: A est A et ce n'est pas non-A, celui du jugement analytique et de la tautologie, qui renvoient le même au même et qui forment la condition de base du raisonnement, en ce qu'il suppose le maintien de l'objet." (p.75)
"L'identité, singulière ou plurielle, [serait] à la fois un donné et un construit. Le concept qui permet de penser cet "à la fois" est l'identification. Mon identité devient alors l'ensemble constitué par: 1) Mes identifications [...] 2) Mes désidentifications [...] 3) Mes refus d'identifications [...] Soit: 1) Le même ; 2) L'autre neutre ; 3) L'autre antagoniste. [...] Il existe deux termes en arabe pour désigner l'autre étranger: ajnabï, l'individu proche ou lointain, mais neutre, comme le touriste aujourd'hui, et gharîb, dont la connotation est péjorative, qui signifie l'étrange étranger." (p.75)
"La formation de la personnalité exige l'identification, qui peut-être imitation, empathie [...] sympathie, contagion mentale, projection, etc. On a distingué deux formes: hétéropathique / centrigufe, quand le sujet identifie sa personne à une autre ; idéopathique / centripiède, quant le sujet identifie l'autre à lui-même. Leur combinaison produit le champ du nous." (p.76)
"A la suite d'un processus d'identification, conscient ou non, le sujet revendique son identité comme bien commun d'un collectif déterminé, qui lui-même s'identifie et identifie ses membres sur l'affirmation de cette identité. La communauté est le lieu de cette appartenance." (p.77)
"Toute communauté possède ou se dote de ses marques de reconnaissance/identification, d'une culture, d'une histoire, de codes et de rites." (p.78)
"Il peut arriver que je me vois contraint d'adopter l'étiquette que l'autre m'impose ou m'oppose. Fathi Benslama faisait remarquer qu'en Algérie l'arabisation avait été infligée de force par les nationalistes comme réponse à l'identité tout aussi imposée par le colonialisme." (p.78)
"Les quêtes identitaires se déploient dans ce champ des anciennes identifications affaissées ou vaincues." (p.83)
-Georges Labica, "À quoi sert l'identité ?", L'Homme et la société, Année 2000, 135, pp. 71-85.
https://www.persee.fr/doc/vilpa_0242-2794_2001_num_32_1_1315