http://www.contrepoints.org/2015/10/14/225323-le-liberalisme-peut-il-etre-de-gauche
"Contrairement à un discours répandu dans les milieux universitaires de gauche, le tournant « néo-libéral » des années 1980 est un pur mythe. L’État français n’a cessé de croître dans toutes ses dimensions : entre 1974, date d’élection d’un Président qualifié alors de « libéral », et 2012, fin du mandat d’un autre Président qualifié lui aussi de « libéral », les prélèvements obligatoires sont passés de 33,6% à 44% du PIB ; les dépenses publiques de 38 à 56% du PIB ; tandis qu’un actif sur cinq est aujourd’hui fonctionnaire ! C’est à se demander comment l’extrême gauche peut encore entretenir le mythe de l’ultralibéralisme français sans susciter autre chose que l’hilarité… Durant la même période, la Sécurité sociale est entrée en quasi-faillite, tandis que le nombre de pauvres n’a cessé d’augmenter, sans même parler du chômage de masse qui gangrène notre pays depuis quarante ans. Le modèle d’État-Providence mis en place au lendemain de la guerre est aujourd’hui à bout de souffle car parfaitement inefficace."
"Contrairement à un discours répandu dans les milieux universitaires de gauche, le tournant « néo-libéral » des années 1980 est un pur mythe. L’État français n’a cessé de croître dans toutes ses dimensions : entre 1974, date d’élection d’un Président qualifié alors de « libéral », et 2012, fin du mandat d’un autre Président qualifié lui aussi de « libéral », les prélèvements obligatoires sont passés de 33,6% à 44% du PIB ; les dépenses publiques de 38 à 56% du PIB ; tandis qu’un actif sur cinq est aujourd’hui fonctionnaire ! C’est à se demander comment l’extrême gauche peut encore entretenir le mythe de l’ultralibéralisme français sans susciter autre chose que l’hilarité… Durant la même période, la Sécurité sociale est entrée en quasi-faillite, tandis que le nombre de pauvres n’a cessé d’augmenter, sans même parler du chômage de masse qui gangrène notre pays depuis quarante ans. Le modèle d’État-Providence mis en place au lendemain de la guerre est aujourd’hui à bout de souffle car parfaitement inefficace."