https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_Ravaisson
https://fr.wikisource.org/wiki/De_l%E2%80%99habitude
https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9taphysique_et_morale
"Ces deux états de l’être qui expliquent tout, l’action et la puissance, comment les connaît-on ? C’est, dit Aristote, par l’analogie.
L’action et la puissance ne se définissent point. Les définitions qu’on en peut essayer ne font que renvoyer de l’une à l’autre. C’est que les premiers principes, ne supposant rien d’antérieur d’où l’on puisse les tirer, ne se démontrent ni ne se définissent. La philosophie première a pour procédé unique, rigoureusement parlant, l’intuition. « Il ne faut pas, dit Aristote, demander la raison de tout, c’est là une faiblesse de l’entendement, mais embrasser du regard les analogues. » Nous voyons partout en exemples la puissance et l’acte ; ainsi apprend-on suffisamment ce que c’est." (p.14-15)
"Après Aristote, la civilisation grecque incline vers sa décadence." (p.16)
-Félix Ravaisson, "Métaphysique et Morale", Revue de métaphysique et de morale, 1893, tome I, p. 6-25.
https://fr.wikisource.org/wiki/De_l%E2%80%99habitude
https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9taphysique_et_morale
"Ces deux états de l’être qui expliquent tout, l’action et la puissance, comment les connaît-on ? C’est, dit Aristote, par l’analogie.
L’action et la puissance ne se définissent point. Les définitions qu’on en peut essayer ne font que renvoyer de l’une à l’autre. C’est que les premiers principes, ne supposant rien d’antérieur d’où l’on puisse les tirer, ne se démontrent ni ne se définissent. La philosophie première a pour procédé unique, rigoureusement parlant, l’intuition. « Il ne faut pas, dit Aristote, demander la raison de tout, c’est là une faiblesse de l’entendement, mais embrasser du regard les analogues. » Nous voyons partout en exemples la puissance et l’acte ; ainsi apprend-on suffisamment ce que c’est." (p.14-15)
"Après Aristote, la civilisation grecque incline vers sa décadence." (p.16)
-Félix Ravaisson, "Métaphysique et Morale", Revue de métaphysique et de morale, 1893, tome I, p. 6-25.