http://www.erudit.org/revue/PHILOSO/1991/v18/n1/027142ar.pdf
« La contradiction et l'équivoque sont […] dans le réalisme de Marx. Nous disons bien de Marx, et non pas seulement du bolchévisme. » -Maurice Merleau-Ponty, Les Aventures de la dialectique, Gallimard, 1955, p.127.
"Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) est surtout connu, en effet, dans la mouvance du grand courant phénoménologique contemporain, et notamment pour ses thèses d'État sur la Structure du comportement et la Phénoménologie de la perception, publiées respectivement en 1942 et 1945. Il fut également co-fondateur et, jusqu'en 1953, codirecteur avec Jean-Paul Sartre de la revue Les Temps Modernes." (note 1 p.97)
"Pour lui, en effet, être marxiste «c'est penser que l'histoire est une Gestalt», concept qu'il emprunte à Koehler, et c'est considérer que «tout est vrai à sa place et à son rang dans le système total de l'histoire, tout a un sens. »7 Au cœur de l'histoire que constitue le prolétariat s'entremêle en outre « l'inter-subjectivité humaine concrète» — la révolution sociale rencontre celle du sujet phénoménologique. Voilà qui encourage l'ouverture et, pourquoi pas, la bienveillance envers la tentative soviétique. Après tout, «les Russes, cela signifie un minimum de politique prolétarienne. » [Humanisme et terreur, p.274]" (p.99)
"Sartre a horreur du matérialisme sous toutes ses formes." (p.106)
"On doit rappeler son enthousiasme d'après-guerre, par exemple, qui le disposa à donner son assentiment même aux Procès de Moscou." (pp.114-115)
"Le rôle fondamental du philosophe, à savoir : renvoyer toute prise de position à ses conditions de possibilité, la soumettre à des lumières nouvelles sous le feu de l'interrogation perpétuelle." (p.144)
-Gouin, J.-L. (1991). Merleau-Ponty et le marxisme ou La difficulté de tolérer l’intolérable. Philosophiques, 18 (1), 95–117. https://doi.org/10.7202/027142ar
« La contradiction et l'équivoque sont […] dans le réalisme de Marx. Nous disons bien de Marx, et non pas seulement du bolchévisme. » -Maurice Merleau-Ponty, Les Aventures de la dialectique, Gallimard, 1955, p.127.
"Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) est surtout connu, en effet, dans la mouvance du grand courant phénoménologique contemporain, et notamment pour ses thèses d'État sur la Structure du comportement et la Phénoménologie de la perception, publiées respectivement en 1942 et 1945. Il fut également co-fondateur et, jusqu'en 1953, codirecteur avec Jean-Paul Sartre de la revue Les Temps Modernes." (note 1 p.97)
"Pour lui, en effet, être marxiste «c'est penser que l'histoire est une Gestalt», concept qu'il emprunte à Koehler, et c'est considérer que «tout est vrai à sa place et à son rang dans le système total de l'histoire, tout a un sens. »7 Au cœur de l'histoire que constitue le prolétariat s'entremêle en outre « l'inter-subjectivité humaine concrète» — la révolution sociale rencontre celle du sujet phénoménologique. Voilà qui encourage l'ouverture et, pourquoi pas, la bienveillance envers la tentative soviétique. Après tout, «les Russes, cela signifie un minimum de politique prolétarienne. » [Humanisme et terreur, p.274]" (p.99)
"Sartre a horreur du matérialisme sous toutes ses formes." (p.106)
"On doit rappeler son enthousiasme d'après-guerre, par exemple, qui le disposa à donner son assentiment même aux Procès de Moscou." (pp.114-115)
"Le rôle fondamental du philosophe, à savoir : renvoyer toute prise de position à ses conditions de possibilité, la soumettre à des lumières nouvelles sous le feu de l'interrogation perpétuelle." (p.144)
-Gouin, J.-L. (1991). Merleau-Ponty et le marxisme ou La difficulté de tolérer l’intolérable. Philosophiques, 18 (1), 95–117. https://doi.org/10.7202/027142ar