http://www.laltiplano.fr/nouvelles-de-nulle-part.pdf
« William Morris est né le 24 mars 1834 à Essex, en Angleterre. Issu d’une famille aisée, il étudie à Oxford avant d’embrasser une carrière artistique. Étudiant en architecture, puis en peinture, poète à ses heures perdues, il rencontre Dante Gabriel Rossetti et les artistes de la « Confrérie préraphaélite » en 1856, ce qui le pousse à consacrer sa vie aux arts décoratifs. Cependant, sa nouvelle passion le place dans une position de tension permanente entre des aspirations socialistes utopiques et la création d’objets de luxe destinés irrémédiablement à la haute bourgeoisie. Il se fera néanmoins connaître comme l’un des plus brillants décorateurs britanniques.
Morris débute son activité politique dans le camp libéral, mais, en 1883, il rejoint le mouvement ouvrier en adhérant à la Social Democratic Federation marxiste, dirigée par nouvelles de nulle part Henry Hyndman. En décembre 1884, voyant l’orientation réformiste de la SDF, Morris rompt avec Hyndman, tout comme Friedrich Engels, et participe à la fondation de la Socialist League avec notamment Eleanor Marx, la fille benjamine de Marx. Le manifeste fondateur rédigé en grande partie par Morris prône l’internationalisme révolutionnaire. William Morris prend part à l’agitation politique et aux grèves des années 1886-1889, notamment à la manifestation des chômeurs à Trafalgar Square le 8 février 1886 (Black Monday – Lundi Noir), aux grèves des mineurs en 1887 ou encore à la manifestation du 13 novembre 1887 à Trafalgar Square (Bloody Sunday – Dimanche de Sang.) Il tente de préserver depuis sa création l’unité de la Socialist League en servant de médiateur entre les tendances marxistes et anarchistes du groupe. Cependant, non satisfait de l’évolution de la Socialist League vers l’anarchisme, il la quitte également en 1890 pour fonder la Hammersmith Socialist Society. Il meurt en 1896 dans le quartier d’Hammersmith, à Londres. » (pp.505-506)
-William Morris, Nouvelles de nulle part, ou Une ère de repos, L’Altiplano, 2009 (1890 pour la première édition britannique), 506 pages.
« William Morris est né le 24 mars 1834 à Essex, en Angleterre. Issu d’une famille aisée, il étudie à Oxford avant d’embrasser une carrière artistique. Étudiant en architecture, puis en peinture, poète à ses heures perdues, il rencontre Dante Gabriel Rossetti et les artistes de la « Confrérie préraphaélite » en 1856, ce qui le pousse à consacrer sa vie aux arts décoratifs. Cependant, sa nouvelle passion le place dans une position de tension permanente entre des aspirations socialistes utopiques et la création d’objets de luxe destinés irrémédiablement à la haute bourgeoisie. Il se fera néanmoins connaître comme l’un des plus brillants décorateurs britanniques.
Morris débute son activité politique dans le camp libéral, mais, en 1883, il rejoint le mouvement ouvrier en adhérant à la Social Democratic Federation marxiste, dirigée par nouvelles de nulle part Henry Hyndman. En décembre 1884, voyant l’orientation réformiste de la SDF, Morris rompt avec Hyndman, tout comme Friedrich Engels, et participe à la fondation de la Socialist League avec notamment Eleanor Marx, la fille benjamine de Marx. Le manifeste fondateur rédigé en grande partie par Morris prône l’internationalisme révolutionnaire. William Morris prend part à l’agitation politique et aux grèves des années 1886-1889, notamment à la manifestation des chômeurs à Trafalgar Square le 8 février 1886 (Black Monday – Lundi Noir), aux grèves des mineurs en 1887 ou encore à la manifestation du 13 novembre 1887 à Trafalgar Square (Bloody Sunday – Dimanche de Sang.) Il tente de préserver depuis sa création l’unité de la Socialist League en servant de médiateur entre les tendances marxistes et anarchistes du groupe. Cependant, non satisfait de l’évolution de la Socialist League vers l’anarchisme, il la quitte également en 1890 pour fonder la Hammersmith Socialist Society. Il meurt en 1896 dans le quartier d’Hammersmith, à Londres. » (pp.505-506)
-William Morris, Nouvelles de nulle part, ou Une ère de repos, L’Altiplano, 2009 (1890 pour la première édition britannique), 506 pages.
Dernière édition par Johnathan R. Razorback le Lun 16 Aoû - 15:51, édité 1 fois