https://books.google.fr/books?id=r18nDQAAQBAJ&pg=PT206&lpg=PT206&dq=droite+mat%C3%A9rialiste&source=bl&ots=t0-sZJ5PWo&sig=hqbMqUeHUhRs2tsg5AZJv1Ls9kE&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjJ-YHR_97XAhVkAcAKHZDVBkMQ6AEIODAD#v=onepage&q=droite%20mat%C3%A9rialiste&f=false
"La tradition ne se rapporte pas à ce qui est préexistant, mais révèle ce qui est invariant."
"La déploration du "bon vieux temps" n'est jamais fortuite ni anodine. Elle connaît un regain dans les périodes critiques de grande mutation qui ont pour effet de détruire les équilibres acquis et de désagréger les mécanismes ordonnant la vie collective."
"Hormis la conquête du pouvoir suprême, le but ultime que Nicolas Sarkozy assignait à son action n'était jamais explicité. Avait-il sinon une certaine idée de la France, du moins un projet politique pour celle-ci ? Les nostalgiques de la grandeur nationale n'étaient-ils pour lui qu'une clientèle parmi d'autres à traiter ? Concevait-il seulement ce qu'est le bien commun ?"
"La droite réactionnaire, qu'on la nomme contre-révolutionnaire, légitimiste, traditionaliste ou qu'elle évolue sous la bannière du catholicisme social, s'inscrit d'emblée dans une opposition radicale, aussi philosophique que politique, au libéralisme et au capitalisme. Les choix fondamentaux en jeu sont la solidarité collective avant l'émancipation individuelle, la communauté naturelle plutôt que la sociabilité contractuelle, l'enracinement local contre le déracinement cosmopolite. Toute une littérature réactionnaire s'attache à dénoncer avec horreur les effets ravageurs de la mutation économique engendrée par la révolution industrielle, aussi bien l'exploitation du prolétariat que la dégradation morale corrélative de la bourgeoisie, les deux étant jugés contradictoires avec ce qu'exige l' "art politique", soit les conditions d'un ordre social juste."
"Si le courant libéral ne cesse, tout au long du XIXe siècle, d'accroître son emprise économique et sociale, il est loin d'exercer un magistère comparable sur le plan des idées à l'intérieur du camp des droites. [...] Plus que le syndicalisme ou le socialisme sous leurs différentes espèces, ce sont l'Église et les forces sociales et politiques précapitalistes qui forment le principal pôle de résistance à l'expansion idéologique du libéralisme."
-Patrick Buisson, La cause du peuple, Perrin, 2016.
"La tradition ne se rapporte pas à ce qui est préexistant, mais révèle ce qui est invariant."
"La déploration du "bon vieux temps" n'est jamais fortuite ni anodine. Elle connaît un regain dans les périodes critiques de grande mutation qui ont pour effet de détruire les équilibres acquis et de désagréger les mécanismes ordonnant la vie collective."
"Hormis la conquête du pouvoir suprême, le but ultime que Nicolas Sarkozy assignait à son action n'était jamais explicité. Avait-il sinon une certaine idée de la France, du moins un projet politique pour celle-ci ? Les nostalgiques de la grandeur nationale n'étaient-ils pour lui qu'une clientèle parmi d'autres à traiter ? Concevait-il seulement ce qu'est le bien commun ?"
"La droite réactionnaire, qu'on la nomme contre-révolutionnaire, légitimiste, traditionaliste ou qu'elle évolue sous la bannière du catholicisme social, s'inscrit d'emblée dans une opposition radicale, aussi philosophique que politique, au libéralisme et au capitalisme. Les choix fondamentaux en jeu sont la solidarité collective avant l'émancipation individuelle, la communauté naturelle plutôt que la sociabilité contractuelle, l'enracinement local contre le déracinement cosmopolite. Toute une littérature réactionnaire s'attache à dénoncer avec horreur les effets ravageurs de la mutation économique engendrée par la révolution industrielle, aussi bien l'exploitation du prolétariat que la dégradation morale corrélative de la bourgeoisie, les deux étant jugés contradictoires avec ce qu'exige l' "art politique", soit les conditions d'un ordre social juste."
"Si le courant libéral ne cesse, tout au long du XIXe siècle, d'accroître son emprise économique et sociale, il est loin d'exercer un magistère comparable sur le plan des idées à l'intérieur du camp des droites. [...] Plus que le syndicalisme ou le socialisme sous leurs différentes espèces, ce sont l'Église et les forces sociales et politiques précapitalistes qui forment le principal pôle de résistance à l'expansion idéologique du libéralisme."
-Patrick Buisson, La cause du peuple, Perrin, 2016.