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    Arlette Jouanna, La France de la Renaissance

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    Arlette Jouanna, La France de la Renaissance Empty Arlette Jouanna, La France de la Renaissance

    Message par Johnathan R. Razorback Ven 26 Jan - 14:02

    « Le temps des Lumières ? Pour les hommes du début du XVIe siècle, c’était le leur. Ils croyaient que l’âge précédent avait été obscurci par les ténèbres de l’obscurantisme et que leur époque était illuminée par un savoir renouvelé. La métaphorique de la victoire de la clarté sur la nuit remplit obsessionnellement les écrits des lettrés. En 1532, Rabelais, dans une lettre adressée à son ami André Tiraqeau et placée en tête d’un de ses ouvrages, dit sa joie d’être né dans « un siècle si plein de lumière » et sa commisération pour ceux qui restent encore prisonniers du « brouillard épais et presque cimmérien de l’époque gothique » parce qu’ils se refusent à lever les yeux « vers le flambeau éclatant du soleil ». Beaucoup de ses contemporains ont eu, comme lui, l’impression de vivre un renouveau, une régénération, une renaissance. C’est ce dernier mot, appliqué en 1550 par le peintre Vasari, dans ses Vies des plus excellents peintres, sculpteurs et architectes, au courant artistique italien puis européen apparu dès le XIVème siècle, qui s’est imposé aux historiens depuis le XIXe siècle pour désigner cette période. En France, elle commence dans le dernier tiers du XVe siècle, plus tardivement, donc, qu’en Italie ; on peut retenir la date symbolique de 1470, année où Guillaume Fichet, bibliothécaire de la Sorbonne, y introduit la première presse d’imprimerie. » (p.10)

    « Illusion généreuse, fragile et restreinte aux lettrés capables de lectures savantes [qui] n’a duré que quelques décennies ; elle a fini par être déçue par l’évidence persistance des forces du désordre. On peut considérer qu’elle s’achève avec la fin du règne de Henri II, dont la mort accidentelle plonge la France dans une crise annonciatrice des guerres de Religion. Mais elle a été l’une des plus fécondes en réussites artistiques, littéraires et philosophiques de l’histoire de l’humanité. » (p.13)

    « La Bourgogne a été annexée par Louis XI en 1477 ; mais la Franche-Comté, possession bourguignonne qu’il a également occupée, est rendue aux Hasbourgs en 1493 par Charles VIII par le traité de Senlis.
    Au sud, le royaume s’est agrandi en 1481 de la Provence, échue par succession à Louis XI ; mais le Roussillon, que celui-ci avait conquis, est restitué par Charles VIII à l’Aragon par le traité de Barcelone, en janvier 1493. » (p.14)

    « A l’ouest, la Bretagne est sous le régime de l’union personnelle grâce aux mariages de la duchesse Anne, d’abord avec Charles VIII en 1491, puis avec son successeur Louis XII en 1499 ; Claude, fille issue de cette dernière union, épouse François d’Angoulême, futur François Ier, en 1514. Le rattachement définitif du duché à la Couronne de France se produit en 1532. » (p.14-15)

    « Lorsque Louis d’Orléans succède en 1498 à son cousin Charles VIII, ses apanages, les duchés de Valois et d’Orléans et le comté de Blois, reviennent à la Couronne. De même, le comté d’Angoulême, apananage de François d’Angoulême, est réuni en 1515, à l’avènement de son détenteur. » (p.16)
    « Transcendant l’émiettement et la disparité, des forces centripètes contribuent à maintenir la cohésion de l’ensemble. C’est d’abord la ferveur monarchique, un attachement quasi mystique très vivace au sein de la population française. Quatre rois sont successivement au pouvoir après la mort de Louis XI : Charles VIII règne de 1483 à 1498 ; son cousin Louis XII lui succède de 1498 au 1er janvier 1515 ; puis viennent François Ier jusqu’en 1547 et son fils Henri II jusqu’en 1559. Ils ont joui d’un prestige incontestable. C’est aussi, déjà, le sentiment d’appartenir à une même « nation », façonnée par une histoire commune et bénéficiant en outre d’une protection divine spéciale : Dieu n’a-t-il pas, selon la croyance répandue alors, envoyé une colombe lors du baptême de Clovis, porteuse du baume utilisé pour le sacre des rois ? N’a-t-il pas doté ces derniers du pouvoir miraculeux de guérir les écrouelles (maladie tuberculeuse) ? Ces convictions nourrissent la fierté nationale et le loyalisme monarchique, alimentés en outre par une profonde foi religieuse. » (p.17-18)

    « Drame de la déchirure religieuse […] menace de la guerre civile, sur lesquels viendront se briser les beaux rêves des humanistes. » (p.19)

    « Si les hommes de la Renaissance n’ont pas inventé l’expression quelque peu méprisante de Moyen Age (qui n’apparaît, semble-t-il, qu’au milieu du XVIIe siècle), ils ont fait pire : ils ont parlé d’âge « gothique » et « barbare ». Avec une mauvaise foi évidente, ils ont ridiculé le savoir de leurs devanciers. » (p.23)

    « C’est sans doute l’Italien Lorenzo Valla qui a accrédité l’association des mots « gothique » et « barbare », appliquée au langage dans lequel s’exprimaient ses prédécesseurs. Il a utilisé ces termes dans la préface du troisième livre d’un ouvrage qui a connu un succès extraordinaire en France, les Elegantiarum latinae lingua libri sex (1441) ; c’est l’un des premiers livres imprimés au début des années 1470 sur les presses de l’atelier de la Sorbonne. Comme le titre l’indique, il initie tous ceux qui se piquent de bien écrire aux « élégances » oubliées de la langue latine. » (p.23-24)

    « Il est certain que les lettrés de la Renaissance ont eu à leur disposition infiniment plus de manuscrit que leurs prédécesseurs : d’une part parce qu’ils les ont recherchés systématiquement dans les monastères qui les avaient conservés, de l’autre parce que la chute de l’Empire byzantin en 1453 a provoqué la fuite des savants grecs en Occident, emportant avec eux les ouvrages qu’ils possédaient. Les humanistes ont pu ainsi, grâce aux techniques de la philologie dont ils ont fait leur arme favorite et dont les prouesses seront exposées dans le chapitre suivant, établir plus sûrement les textes sur lesquels ils travaillaient ; ils en ont conçu une légitimité fierté qui a nourri leur dédain pour les aînés. » (p.27)

    « Le grief essentiel que la critique humaniste adresse à la logique scolastique est la profonde vanité des exercices formels dans lesquels elle se complaît. » (p.31)

    « Rien n’irrite plus les humanistes que le jargon technique dont se servent les scolastiques. Pour eux, la barbarie suprême, c’est le barbarisme. Ils estiment que le latin des théologiens médiévaux est scandaleusement éloigné de celui de Cicéron. » (p.33)

    « Il y eut une renaissance carolingienne, au IXème siècle ; un peu plus tard, une seconde renaissance fleurit au XIIe siècle, autour de Chartres en particulier. En outre il y a eu, à la fin du XIVe siècle et au début du XVe, un « premier humanisme français », qui s’essouffle dans les années 1420. » (p.35)

    « Sous le règne de Henri II […] les historiens et les juristes se prennent d’une passion grandissante pour les réalités médiévales […] A la recherche de l’histoire du royaume, ils croient trouver dans les institutions des origines, qu’au besoin ils reconstituent sans trop de souci d’exactitude, le secret d’un équilibre politique et social menacé par les turbulences de leur temps. […] L’apologie que le juriste Charles Dumoulin fait en 1539, dans la première partie de ses Commentaires sur la coutume de Paris, des guerriers francs et de leurs vertus militaires d’hommes libres et farouches a même pu être qualifiée à juste titre de « réhabilitation de la barbarie ». » (p.37-38)

    « Une conviction fondamentale unit les humanistes, par-delà leurs divergences : la qualité d’être humain, au sens fort de l’expression, n’est pas donnée par la naissance, elle se conquiert. […] Érasme évoque ce trait dans son traité d’éducation (Declamatio de pueris statim ac liberaliter instituendis) pour l’illustrer l’aphorisme fameux qui résume la position humaniste : « les hommes ne naissent pas tels, ils fabriquent » (homines non nascuntur, sed fingunur) ; ils se différencient en cela des arbres ou des chevaux qui, eux, naissent arbres et chevaux. […] Pour réaliser en soi la plénitude de l’humanité, il faut un long effort éducatif, accompli d’abord au sein de la famille puis dans des collèges et des universités, poursuivi ensuite avec obstination par le travail personnel. » (p.79-80)

    « [Érasme] estime aussi que les caractères qui signalent l’être de qualité, à savoir une certaine finesse de la sensibilité, une fierté d’homme libre, une appétence pour les activités intellectuelles, une répugnance pour la grossiéreté, la brutalité ou la bêtise, peuvent être instillés par une éducation approprié chez les enfants les moins bien nés. […] Tous les hommes, quelle que soit leur origine sociale, sont susceptibles de recevoir la formation « libérale » qu’il préconise. » (p.82-83)

    « L’art est marqué, à la fin du XVe siècle et au début du XVIe, par une compétition féconde entre tradition et nouveauté. Cette dernière est représenté par le modèle italien, nourri des exemples antiques ; mais on ne pense plus, aujourd’hui, que les artistes français se sont contentés d’adapter plus ou moins servilement ce modèle en France. On ne croit plus non plus que les guerres d’Italie ont joué un rôle aussi décisif qu’on l’estimait dans l’irruption de l’idéal classique en France. Bien avant la campagne italienne de Charles VIII en 1494-1495, des contacts existaient avec les Etats d’Italie (comme avec les pays du Nord), grâce aux ambassades, aux voyages, aux curiosités des artistes ; le peintre de Charles VII, Jean Fouquet, par exemple, a séjourné en Italie ; le tombeau de Charles d’Anjou, mort en 1472, est « une œuvre italienne de haute volée ». La pénétration des modèles italiens n’a donc pas eu le caractère d’une brusque découverte éblouie, mais celui d’une assimilation progressive et inventive. Il n’en reste pas moins que la première expédition d’Italie a provoqué une incontestable accélération de cette pénétration : Charles VIII a ramené d’outre-monts non seulement un imposant chargement de tapisseries, tissus précieux, meubles et livres raflés sans vergogne dans les palais napolitains, mais aussi des spécialistes, peintres, enlumineurs, brodeurs, parfumeurs, facteurs d’orgues, architectes (tels Fra Girocondo, Domenico de Cortona), sculpteurs (dont Girolamo Pacherotti, dit Pacherot et Guidi Mazzoni) et jardiniers (dont Pacello da Mercogliano) […] Les grands seigneurs de la cour feront à leur tour travailler ces artistes dans leurs châteaux et leurs jardins. » (p.133-134)

    « [La France] émerge alors d’un long temps d’épreuves : la grande peste de 1348 et les malheurs de la guerre de Cent Ans se sont traduits, entre le milieu du XIVe siècle et celui du XVe, par la perte de près de la moitié de la population. Cette effroyable ponction –« Hiroshima en Normandie », n’hésites pas à écrire Guy Bois pour décrire la dévastation des campagnes cauchoises- laisse aux survivants de terribles souvenirs, mais leur offre aussi, la paix revenue, des occasions uniques de prospérer : ils ont des terres à remettre en culture, ils n’ont pas de peine à trouver du travail et peuvent exiger des salaires élevés. Ces facteurs favorables, même si leurs effets ne durent qu’un temps, entraînent un extraordinaire dynamisme de récupération : en un siècle, de 1460 à 1560-1570, la France se retrouve aussi peuplée qu’avant la catastrophe, avec, dans les frontières fixées par le traité du Cateau-Cambrésis de 1559, dix-huit millions de personnes environ. » (p.163)

    « Les péninsules italiennes ou ibériques (respectivement douze et neuf millions environ), les îles Britanniques (autour de quatre millions) et même l’Empire (une quinzaine de millions ?) sont moins peuplés. » (p.164)

    « Dans les trois dernières décennies du XVe siècle et au début du siècle suivant, les grandes crises démographiques se font plus rares, même si certaines sont rudes, comme celle de 1500-1501 qui touche durement la Bretagne. Si la mortalité reste élevée et ne s’abaisse jamais au-dessous de 30 à 31 décès pour 1 000 habitants en un an, elle a sans doute globalement régressé pendant ces années heureuses.
    La lèpre disparaît presque dans la seconde moitié du XVe siècle, et il n’en substiste ensuite que des séquelles. » (p.170)

    « En revanche, la peste, elle, est toujours là, propagée par les puces des rats. […] En Languedoc, c’est après 1516 que ce changement s’observe ; dans le pays nantais, il se produit plus tard, vers 1550 seulement. En Normandie, il est vrai, les témoignages sur la peste se multiplient après 1510 ; mais c’est peut-être parce que l’on est plus vigilant à repérer la terrible maladie. De fait, les autorités urbaines ont une efficacité accrue dans leur lutte contre le fléau. Les deux armes essentielles sont les mesures d’hygiène et l’isolement. Lorsqu’une épidémie survient, on nettoie les rues de leurs ordures, on chasse les porcs et les oies qui y courent, on désinfectent l’air par des bûchers de plantes aromatiques (car la contagion est attribuée aux « miasmes »). Les lieux atteints sont plus strictement isolés. Les maisons des malades sont condamnées, et n’y pénètrent plus que les prêtres ou les médecins assez courageux pour venir assister les mourants ; on ferme les portes des villes aux voyageurs, au grand dommage du commerce, et tous les mendiants sont expulsés. C’est sans doute grâce à ces mesures que l’on peut parler d’un « relatif assagissement des pestes » dans la France de la Renaissance. Quand aux médecins, ils ne peuvent pas grands-chose. » (p.171-172)

    « L’agriculture française ne parvient pas à assurer la nourriture d’une population en hausse. » (p.178)

    « Conjoncture favorable : élargissement de l’horizon commercial grâce aux grandes découvertes, hausse encore modérée des prix, animation du marché extérieur et intérieur par des foires actives, innovations techniques dans le domaine des métiers et même de l’agriculture. Cette expansion n’est pas sans susciter des interrogations majeures : pourquoi, alors qu’apparaissent dans les villes et même dans les campagnes de hardis entrepreneurs qui font du profit leur objectif premier, la « germination des forces capitalistes » ne débouche-t-elle pas encore sur une véritable floraison, qui ne se manifestera qu’aux XVIIIe et XIXe siècles ? La guerre civile qui se déclenche dans les années 1560 est-elle la principale responsable ou y-a-t-il d’autres causes, internes celles-là ? » (p.183)

    « L’esprit d’initiative qui caractérise la Renaissance se manifeste partout. Les campagnes elles-mêmes ne restent pas à l’écart. » (p.184)

    « Dans l’autre grand port provençal, Toulon, un chantier naval est rée en 1496 ; des remparts sont édifiés sous Charles VIII et les fortifications sont améliores sous Louis XII et François Ier.
    Saint-Malo et La Rochelle connaissent également une grande activité. Le premier est rattaché au domaine royal dès 1493. Sa prospérité lui vient d’abord de la pêche à la morue de Terre-Neuve. » (p.198)

    « A l’intérieur du royaume, les principaux instruments des échanges sont les foires et les marchés. Les foires de Lyon concentrent à elles seules une part importante du trafic international. En 1464, Louis XI en autorise quatre par an, d’une durée de quinze jours chaque (aux Rois, à Pâques, en août et à la Toussaint). Restaurées en 1494 après une tentative de transfert à Bourges et Troyes demandé par les états généraux de 1484, elles permettent de capter le grand mouvement d’échange entre la Méditerranée et les pays nordiques (qui passait auparavant par Genève) et de le faire passer par l’axe Rhône-Saône. […] Les foires de Lyon exportent aussi les produits français (draps, toiles, quincaillerie). » (p.199-200)

    « Les principaux « bénéfices » ecclésiastiques (ce terme désigne à la fois un ministère ecclésial et le revenu qui lui est attaché) suscitent les convoitises de bien des familles. La vocation religieuse n’est en effet que l’un des motifs (dont le rôle n’est pas toujours facile à apprécier) qui peuvent conduire un cadet sur les chemins d’une belle carrière d’Église ; l’attrait de la richesse et du pouvoir pèse d’un poids certain. Les prélats sont des seigneurs temporels, disposant de fiefs souvent titrés. L’archevêque de Lyon, par exemple, primat des Gaules, est aussi comte de Lyon ; il a le droit de haute justice dans la ville ; il fait exercer la police des métiers ; la surveillance des poids et des mesures, la taxation des grains et la voirie ; toutes les décisions prises par le corps de ville doivent être entirinées par lui. En 1506, il s’agit de François de Rohan, appartenant à l’une des plus grandes familles du royaume. » (p.259-260)

    « Il est donc essentiel pour le pouvoir monarchique de contrôler l’accès aux grandes charges ecclésiastiques. Au début du XVIe siècle, celui-ci est encore régi par le texte de la pragmatique sanction de Bourges (promulguée en 1438, un temps supprimée par Louis XI, et rétablie officieusement après 1484), qui prévoit l’élection des archevêques et évêques par les chapitres et celle des abbés par les religieux. En fait, les processus électoraux, sous ce régime, sont rarement libres ; l’intervention du roi ou des grands féodaux aboutit souvent au choix du candidat le mieux appuyé et donne lieu parfois à de longs procès. Le concordat de Bologne (promulgué le 18 août 1516 par le pape Léon X et présenté le 19 décembre au concile du Latran) clarifie la situation : c’est désormais le roi qui nomme aux bénéfices dits consistoriaux, évêchés, archevêchés et abbayes, excepté les abbayes chefs d’ordre, comme Cluny ou Citeaux ; le pape donne ensuite l’institution canonique en expédiant les bulles de provision au nouveau bénéficier, à condition que celui-ci remplisse les conditions d’âge (vingt-six ans pour un évêque, vingt-trois pour un abbé) et de formation (mais des dispenses peuvent être obtenues par un impétrant bien soutenu par la volonté royale). En Bretagne et en Provence, qui ne relèvent pas du concordat, le droit de nomination est accordé par un indult spécial. Le roi obtient ainsi le contrôle quasi-total d’un vaste gisement de bénéfices lucratifs qu’il distribue à son gré et grâce auxquels il peut récompenser les fidélités : il s’assure ainsi de la docilité des grands prélats. » (p.260-261)
    -Arlette Jouanna, La France de la Renaissance, Perrin, coll. Tempus, 2009 (2001 pour la première édition), 759 pages.
    Carte p.7 « Les Grands Fiefs au début du XVIe siècle »




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