https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Lamizet
https://books.google.fr/books?id=1ou9AgAAQBAJ&pg=PA142&lpg=PA142&dq=besoin+politique+d%27imaginaire&source=bl&ots=NcSOppDSbo&sig=WOTBSpN00j4eidToz7s2u3Ej9SM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjPrrK3y-vZAhXFVxQKHQiLChk4ChDoAQg-MAU#v=onepage&q=besoin%20politique%20d'imaginaire&f=false
"L'imaginaire a toute sa place dans la raison politique. [...]
C'est l'imaginaire qui, dans le champ politique, assure l'appropriation du politique par le sujet." (p.13)
"Tandis que l'expérience réelle du politique consiste dans la confrontation des identités des acteurs, et, par conséquent, dans leur construction, dans leur élaboration, et, donc, dans leur opposition, la dimension imaginaire du politique consiste justement dans la neutralisation des oppositions entre les identités des acteurs. La politique imaginaire repose sur la disparition des confrontations dans le rêve irréel d'une politique unificatrice. Maurice Duverger désigne par le concept d'âge d'or un temps irréel dans lequel la confrontation cesserait pour laisser la place au règne d'une intégration totale: c'est bien dire que le temps réel du fait politique est bien celui de la confrontation. Dans les deux faces du "Janus" que constitue la politique pour cet auteur, la confrontation et l'intégration, l'une, finalement, est la face du réel et l'autre celle de l'imaginaire. Le réel du politique est la confrontation des identités, tandis que son imaginaire est l'utopie de l'intégration dans une identité commune partagée." (p.18)
"Une pensée du politique pleinement rationnelle ne serait pas complète sans intégrer une rationalisation des logiques, des structures et des modes d'intervention de l'imaginaire dans le champ politique des pratiques, des acteurs et des identités." (p.29)
"Il s'agit d'une façon de distancier le réel de l'engagement politique et de la société politique, de s'échapper, en quelque sorte, des contraintes qui constituent la réalité de la vie politique, pour, à la fois, prendre la distance critique par rapport au politique et pour imaginer de nouvelles formes et de nouvelles logiques de la vie politique et de la vie institutionnelle." (p.29)
"Il n'y a pas d'identité politique sans imaginaire." (p.278)
-Bernard Lamizet, L'imaginaire politique, Lavoisier, coll. Forme et sens, 2012, 349 pages.
https://books.google.fr/books?id=1ou9AgAAQBAJ&pg=PA142&lpg=PA142&dq=besoin+politique+d%27imaginaire&source=bl&ots=NcSOppDSbo&sig=WOTBSpN00j4eidToz7s2u3Ej9SM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjPrrK3y-vZAhXFVxQKHQiLChk4ChDoAQg-MAU#v=onepage&q=besoin%20politique%20d'imaginaire&f=false
"L'imaginaire a toute sa place dans la raison politique. [...]
C'est l'imaginaire qui, dans le champ politique, assure l'appropriation du politique par le sujet." (p.13)
"Tandis que l'expérience réelle du politique consiste dans la confrontation des identités des acteurs, et, par conséquent, dans leur construction, dans leur élaboration, et, donc, dans leur opposition, la dimension imaginaire du politique consiste justement dans la neutralisation des oppositions entre les identités des acteurs. La politique imaginaire repose sur la disparition des confrontations dans le rêve irréel d'une politique unificatrice. Maurice Duverger désigne par le concept d'âge d'or un temps irréel dans lequel la confrontation cesserait pour laisser la place au règne d'une intégration totale: c'est bien dire que le temps réel du fait politique est bien celui de la confrontation. Dans les deux faces du "Janus" que constitue la politique pour cet auteur, la confrontation et l'intégration, l'une, finalement, est la face du réel et l'autre celle de l'imaginaire. Le réel du politique est la confrontation des identités, tandis que son imaginaire est l'utopie de l'intégration dans une identité commune partagée." (p.18)
"Une pensée du politique pleinement rationnelle ne serait pas complète sans intégrer une rationalisation des logiques, des structures et des modes d'intervention de l'imaginaire dans le champ politique des pratiques, des acteurs et des identités." (p.29)
"Il s'agit d'une façon de distancier le réel de l'engagement politique et de la société politique, de s'échapper, en quelque sorte, des contraintes qui constituent la réalité de la vie politique, pour, à la fois, prendre la distance critique par rapport au politique et pour imaginer de nouvelles formes et de nouvelles logiques de la vie politique et de la vie institutionnelle." (p.29)
"Il n'y a pas d'identité politique sans imaginaire." (p.278)
-Bernard Lamizet, L'imaginaire politique, Lavoisier, coll. Forme et sens, 2012, 349 pages.