https://en.wikipedia.org/wiki/Cato%27s_Letters
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letters
"Les lettres qui suivent, d'abord imprimées hebdomadairement, puis pour la plupart d'entre elles rassemblées régulièrement en recueils, sont désormais regroupées en quatre volumes. Elles naquirent en novembre 1720, avec une intention honnête et humaine: appeler à la victoire de la justice publique sur les méchants gestionnaires de l'ancien plan fatal de la mer du Sud ; et elles contribuèrent probablement à l'obtenir, dans la mesure où elle fut obtenu, en éveillant dans une nation, presque désespérée, un esprit auquel les arts et la fortune des puissants criminels ne pouvait résister. Elles se sont ensuite poursuivies, sur divers sujets publics et importants, pendant près de trois ans (à l'exception de quelques interruptions, qui apparaîtront aux dates prévues) avec une très bonne réputation, que toutes les méthodes prises pour les décrier et les dénaturer ne pouvaient ternir.
Le plaisir ou le mécontentement de l'une ou l'autre des parties n'étaient au nombre d'aucun des buts de ces lettres, qui, comme preuve de leur impartialité, ont plu et déplu à toutes les parties ; pas plus qu'aucun des auteurs n'est propre à rendre justice à toutes les parties, mais qui ne sont attachés à aucune. Aucun homme honnête ne peut défendre un parti dans tous ses aspects ; parce que chaque parti fait, dans certains domaines, des choses qui ne peuvent être défendues ; et par conséquent l'homme qui suit aveuglément dans toutes les entreprises de son parti, et qui justifie toutes ses actions, ne peut se disculper de sa propre attitude. C'est le bas emploi d'un esclave, et celui qui le soutient respire indûment l'air anglais ; celui des Tuilleries ou du Divan lui conviendrait mieux.
Le traité le plus énergique sur la liberté de la presse ne pouvait pas aussi bien montrer sa grande importance pour la liberté civile, que ne l'a fait l'universelle bonne réception de ces lettres. La liberté avec laquelle ils sont composés a été encouragée et applaudie par ceux-là même qui, dans d'autres circonstances, sont les ennemis de toute liberté. Mais tous les hommes aiment la liberté lorsqu'il s'agit eux-mêmes ; et quiconque se bat pour l'esclavage, se préserverait encore pour lui-même des effets de l'esclavage. La fierté et l'intérêt le guident, et il n'a un cœur dur que pour le reste du monde.
Les partisans de l'obéissance passive feraient bien d'y réfléchir, ou de permettre à d'autres de le faire pour eux. Ces messieurs n'ont jamais manqué en tout occasion de montrer efficacement, que leur patience n'a pas été accrue par leurs principes ; et qu'ils se sont toujours, très franchement et humainement, exclus des conséquences de leurs propres doctrines. Quelles que soient leurs spéculations, leurs pratiques ont fortement prêché qu'aucun homme ne souffrira l'injustice et la violence, quand il peut se secourir lui-même.
Permettons-nous donc, sans considérer les notions ridicules, étroites et malhonnêtes d'hommes égoïstes et incohérents, qui disent et font des choses contradictoires, de faire de la liberté générale notre intérêt et notre choix, comme c'est certainement le droit de toute le genre humain ; et tenons pour ennemis de la société humaine, ceux qui sont ennemis d'une égale et impartiale liberté. Toute les fois que de tels hommes sont amis de la vérité, ils le sont par emportement ou par hasard, et non pour leur propre bien, ou pour celui de la société.
Je suis heureux, cependant, qu'en lisant et en approuvant de nombreuses lettres de Caton, ils aient été amenés à lire et à approuver une condamnation générale de leur propre programme. C'est plus qu'ils ne firent jamais auparavant ; et je ne suis pas sans l'espérance que ce qu'ils ont commencé dans la passion, puisse finir dans la conviction. Caton est heureux, s'il a été le moyen d'amener ces hommes à penser par eux-mêmes, eux dont le caractère a été de laisser d'autres hommes penser à leur place : un trait de caractère qui est la plus grande honte, et le plus grand malheur, pour un être rationnel. Ces lettres, ayant pleinement fait la lumière sur les principes de la liberté et du pouvoir, et les ayant rendus clairs pour tous, pourraient peut-être contribuer à prévenir, pour les temps à venir, des tempêtes de zèle en faveur de l'absurdité et du mensonge telles, qu'elles ont plus d'une fois jetés les trois royaumes dans les discordes. J'espère qu'elles ont largement contribué à guérir et à éliminer ces notions monstrueuses de gouvernement, qui ont longtemps été inculquées par le petit nombre des malins à la grande masse des ignorants.
-Préface de Thomas Gordon,
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._18
"
-John Trenchard, "The terrible Tendency of publick Corruption to ruin a State, exemplified in that of Rome, and applied to our own", Cato's Letter No. 18 (1721).
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._25
"
-Thomas Gordon, "Considerations on the destructive Spirit of arbitrary Power. With the Blessings of Liberty, and our own Constitution", Cato's Letter No. 25 (1721).
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._38
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._42
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._45
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._58
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._59
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._60
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._61
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._62
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._67
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._68
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._74
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._86
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._89
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._93
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._108
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._109
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._110
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._120
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._134
https://en.wikisource.org/wiki/Additional_Letter_of_Cato_No._2
https://en.wikisource.org/wiki/Additional_Letter_of_Cato_No._3
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letters
"Les lettres qui suivent, d'abord imprimées hebdomadairement, puis pour la plupart d'entre elles rassemblées régulièrement en recueils, sont désormais regroupées en quatre volumes. Elles naquirent en novembre 1720, avec une intention honnête et humaine: appeler à la victoire de la justice publique sur les méchants gestionnaires de l'ancien plan fatal de la mer du Sud ; et elles contribuèrent probablement à l'obtenir, dans la mesure où elle fut obtenu, en éveillant dans une nation, presque désespérée, un esprit auquel les arts et la fortune des puissants criminels ne pouvait résister. Elles se sont ensuite poursuivies, sur divers sujets publics et importants, pendant près de trois ans (à l'exception de quelques interruptions, qui apparaîtront aux dates prévues) avec une très bonne réputation, que toutes les méthodes prises pour les décrier et les dénaturer ne pouvaient ternir.
Le plaisir ou le mécontentement de l'une ou l'autre des parties n'étaient au nombre d'aucun des buts de ces lettres, qui, comme preuve de leur impartialité, ont plu et déplu à toutes les parties ; pas plus qu'aucun des auteurs n'est propre à rendre justice à toutes les parties, mais qui ne sont attachés à aucune. Aucun homme honnête ne peut défendre un parti dans tous ses aspects ; parce que chaque parti fait, dans certains domaines, des choses qui ne peuvent être défendues ; et par conséquent l'homme qui suit aveuglément dans toutes les entreprises de son parti, et qui justifie toutes ses actions, ne peut se disculper de sa propre attitude. C'est le bas emploi d'un esclave, et celui qui le soutient respire indûment l'air anglais ; celui des Tuilleries ou du Divan lui conviendrait mieux.
Le traité le plus énergique sur la liberté de la presse ne pouvait pas aussi bien montrer sa grande importance pour la liberté civile, que ne l'a fait l'universelle bonne réception de ces lettres. La liberté avec laquelle ils sont composés a été encouragée et applaudie par ceux-là même qui, dans d'autres circonstances, sont les ennemis de toute liberté. Mais tous les hommes aiment la liberté lorsqu'il s'agit eux-mêmes ; et quiconque se bat pour l'esclavage, se préserverait encore pour lui-même des effets de l'esclavage. La fierté et l'intérêt le guident, et il n'a un cœur dur que pour le reste du monde.
Les partisans de l'obéissance passive feraient bien d'y réfléchir, ou de permettre à d'autres de le faire pour eux. Ces messieurs n'ont jamais manqué en tout occasion de montrer efficacement, que leur patience n'a pas été accrue par leurs principes ; et qu'ils se sont toujours, très franchement et humainement, exclus des conséquences de leurs propres doctrines. Quelles que soient leurs spéculations, leurs pratiques ont fortement prêché qu'aucun homme ne souffrira l'injustice et la violence, quand il peut se secourir lui-même.
Permettons-nous donc, sans considérer les notions ridicules, étroites et malhonnêtes d'hommes égoïstes et incohérents, qui disent et font des choses contradictoires, de faire de la liberté générale notre intérêt et notre choix, comme c'est certainement le droit de toute le genre humain ; et tenons pour ennemis de la société humaine, ceux qui sont ennemis d'une égale et impartiale liberté. Toute les fois que de tels hommes sont amis de la vérité, ils le sont par emportement ou par hasard, et non pour leur propre bien, ou pour celui de la société.
Je suis heureux, cependant, qu'en lisant et en approuvant de nombreuses lettres de Caton, ils aient été amenés à lire et à approuver une condamnation générale de leur propre programme. C'est plus qu'ils ne firent jamais auparavant ; et je ne suis pas sans l'espérance que ce qu'ils ont commencé dans la passion, puisse finir dans la conviction. Caton est heureux, s'il a été le moyen d'amener ces hommes à penser par eux-mêmes, eux dont le caractère a été de laisser d'autres hommes penser à leur place : un trait de caractère qui est la plus grande honte, et le plus grand malheur, pour un être rationnel. Ces lettres, ayant pleinement fait la lumière sur les principes de la liberté et du pouvoir, et les ayant rendus clairs pour tous, pourraient peut-être contribuer à prévenir, pour les temps à venir, des tempêtes de zèle en faveur de l'absurdité et du mensonge telles, qu'elles ont plus d'une fois jetés les trois royaumes dans les discordes. J'espère qu'elles ont largement contribué à guérir et à éliminer ces notions monstrueuses de gouvernement, qui ont longtemps été inculquées par le petit nombre des malins à la grande masse des ignorants.
-Préface de Thomas Gordon,
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._18
"
-John Trenchard, "The terrible Tendency of publick Corruption to ruin a State, exemplified in that of Rome, and applied to our own", Cato's Letter No. 18 (1721).
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._25
"
-Thomas Gordon, "Considerations on the destructive Spirit of arbitrary Power. With the Blessings of Liberty, and our own Constitution", Cato's Letter No. 25 (1721).
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._38
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._42
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._45
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._58
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https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._108
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https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._110
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._120
https://en.wikisource.org/wiki/Cato%27s_Letter_No._134
https://en.wikisource.org/wiki/Additional_Letter_of_Cato_No._2
https://en.wikisource.org/wiki/Additional_Letter_of_Cato_No._3