"L’histoire atlantique nouvelle manière constitue, selon la définition d’Alison Games, une forme de world history appliquée à un espace et à une époque particuliers : le monde atlantique, formé par les connexions et les réseaux d’échange entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques du XVe au XIXe siècle. Les atlanticistes promeuvent donc une nouvelle unité d’analyse qui vient se superposer et englober d’autres niveaux (le royaume, la colonie, l’empire, le continent, etc.), et ne correspond pas à une entité politique mais est centrée sur un océan. La période concernée correspond au moment où l’océan Atlantique, de barrière, se transforme en pont, grâce à la multiplication des relations, notamment transnationales et transimpériales, qui rapprochent ses deux rives. À l’instar d’autres courants historiographiques comme les subaltern studies, les postcolonial studies, la nouvelle histoire impériale ou encore l’histoire connectée, les études atlantiques visent enfin à s’éloigner d’une histoire de la première globalisation écrite du seul point de vue de l’Europe ou de l’Occident."
"cadre d’analyse atlantique et la formulation de ce programme de recherche."
-Cécile Vidal, « Pour une histoire globale du monde atlantique ou des histoires connectées dans et au-delà du monde atlantique ? », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2012/2 (67e année), p. 391-413. DOI : 10.3917/anna.672.0391. URL : https://www.cairn.info/revue-annales-2012-2-page-391.htm
"cadre d’analyse atlantique et la formulation de ce programme de recherche."
-Cécile Vidal, « Pour une histoire globale du monde atlantique ou des histoires connectées dans et au-delà du monde atlantique ? », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2012/2 (67e année), p. 391-413. DOI : 10.3917/anna.672.0391. URL : https://www.cairn.info/revue-annales-2012-2-page-391.htm