https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2002-2-page-328.htm
https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2004-1-page-302.htm
https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2006-2-page-305.htm
https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2011-2-page-149.htm
"Le sadisme et le masochisme ? C’est l’occasion de mettre en évidence la surcharge de la simple pulsion sexuelle par les vicissitudes de l’amour-propre. Ce dernier, quand il a été blessé, aboutit à des conduites de soumission ou de domination qui peuvent se décliner des plus petits mouvements d’humeur aux plus effrayantes cruautés dans un contexte sexuel ou non sexuel. La loi d’ambivalence qui unit souterrainement l’enflure du moi à sa déflation donne à penser qu’il y a beaucoup moins de distance du masochisme au sadisme que ce qu’on a pu penser. Dans le premier cas, le sujet cherche à se rapprocher de la divinité qu’il adore, dans le second, il prend les poses de la divinité qu’il n’est pas mais qu’il rêve d’incarner. Dans les deux cas, c’est une cicatrice affective mal refermée qui suppure."
-Bruno Viard, « Essai de psychanalyse du don », Revue du MAUSS, 2011/2 (n° 38), p. 149-159. DOI : 10.3917/rdm.038.0149. URL : https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2011-2-page-149.htm
https://www.brunoviard.fr/
https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2004-1-page-302.htm
https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2006-2-page-305.htm
https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2011-2-page-149.htm
"Le sadisme et le masochisme ? C’est l’occasion de mettre en évidence la surcharge de la simple pulsion sexuelle par les vicissitudes de l’amour-propre. Ce dernier, quand il a été blessé, aboutit à des conduites de soumission ou de domination qui peuvent se décliner des plus petits mouvements d’humeur aux plus effrayantes cruautés dans un contexte sexuel ou non sexuel. La loi d’ambivalence qui unit souterrainement l’enflure du moi à sa déflation donne à penser qu’il y a beaucoup moins de distance du masochisme au sadisme que ce qu’on a pu penser. Dans le premier cas, le sujet cherche à se rapprocher de la divinité qu’il adore, dans le second, il prend les poses de la divinité qu’il n’est pas mais qu’il rêve d’incarner. Dans les deux cas, c’est une cicatrice affective mal refermée qui suppure."
-Bruno Viard, « Essai de psychanalyse du don », Revue du MAUSS, 2011/2 (n° 38), p. 149-159. DOI : 10.3917/rdm.038.0149. URL : https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2011-2-page-149.htm
https://www.brunoviard.fr/