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    Defining Postmodernism

    Johnathan R. Razorback
    Johnathan R. Razorback
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    Messages : 19504
    Date d'inscription : 12/08/2013
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    Defining Postmodernism Empty Defining Postmodernism

    Message par Johnathan R. Razorback Jeu 9 Juil - 14:38

    "Here are what I take to be the primary “measurements” for Postmodernism along the relevant dimensions:
    Aesthetics: rejection of all usual standards
    Politics: collectivism (e.g., environmentalism, group rights, interest-group politics, socialism)
    Ethics: egalitarianism and relativism (e.g., cultural relativism, animal rights)
    Epistemology: subjectivism (e.g., textual interpretation/deconstruction)
    Metaphysics: media of expres​sion(e.g., texts)

    I list these in the above order purposely. I believe there is an underlying hierarchical organization to the above dimensions for defenders of Postmodernism, and it is an organization that inverts the usual Objectivist one rising from metaphysics through politics and aesthetics. Postmodernists are primarily defenders of aesthetic anarchy (e.g., deconstruction of texts, performance art) and collectivism (e.g., group rights, egalitarianism) with other philosophical theses such as epistemological subjectivity and ethical relativism as intellectual defenses to be used as necessary, but dropped if failing to defend the politics/aesthetics (if I’ve understood Stephen Hicks’s thesis about this correctly).

    In conclusion, I offer the following definition of Postmodernism: A cultural movement which rejects the possibility of cultural advancement through scientific progress and principled aesthetics based on epistemological objectivity, and which instead defends political collectivism and standardless aesthetics based on epistemological relativism and ethical egalitarianism."

    "I argue that there is a comprehensive philosophy characterized by metaphysical antirealism, epistemological collective subjectivism, social constructionism in human nature, and value collectivism. (3) I argue that “postmodernism” is an appropriate label for that philosophy, given the opposition of that philosophy’s theses to modernist philosophy’s theses. And (4) I argue that the views of several major contemporary thinkers (Foucault, Derrida, Lyotard, Rorty) are similar enough to warrant categorizing them as the “postmodernist” school."

    "Foucault and Derrida both speak of “truth” and “knowledge” as meaningless concepts, of humans as socially constructed, of far left values, and of deconstruction. Lyotard rejects metanarratives (i.e., the idea that there is a true account that can be given of anything), for a vision composed of humans as contingent and socially constructed, far left values, and hermeneutics. Rorty advocates antirealism, speaks of humanity as contingent and as needing to evolve in solidarity, speaks of moderately far left values, and speaks of traditional reason being dead and of irony as its replacement.
    So we have a number of individuals who argue the same broad themes: metaphysical antirealism, reason as an epistemological dead end and various subjectivist alternatives, human nature as contingent and socially constructed, and left-wing values."

    "Roger Donway suggests that antirealism is the fundamental defining trait of postmodernism. He points out that a major modern debate was that between the realists and the idealists. The realists accepted the Primacy of Existence and so consequently accepted objectivity and universalism, while the idealists accepted the Primacy of Consciousness while trying to maintain objectivity and universalism. However, as the Primacy of Consciousness forces gradually won out, the objectivity and universalism were abandoned and we were left with postmodern Primacy of Consciousness, subjectivity, and relativism."
    -"Defining Postmodernism", 26 février 2011: https://atlassociety.org/objectivism/atlas-university/deeper-dive-blog/4396-defining-postmodernism

    "Voici ce que je considère comme les principales "caractéristiques" du postmodernisme suivant les champs philosophiques pertinents :
    Esthétique : rejet de toutes les normes usuelles
    Politique : collectivisme (par exemple, environnementalism, droits des groupes, politique des groupes d'intérêt, socialisme)
    Éthique : égalitarisme et relativisme (par exemple, relativisme culturel, droits des animaux)
    Épistémologie : subjectivisme (par exemple, interprétation/déconstruction de textes)
    Métaphysique : moyens d'expres​sion(par exemple, les textes)

    Je les énumère volontairement dans l'ordre ci-dessus. Je crois qu'il y a une organisation hiérarchique sous-jacente aux dimensions ci-dessus pour les défenseurs du postmodernisme, et c'est une organisation qui inverse l'ordre philosophique habituel dans l'objectivisme (qui part de la métaphysique pour passer à la politique et à l'esthétique). Les postmodernistes sont principalement des défenseurs de l'anarchie esthétique (par exemple, la déconstruction des textes, l'art de la performance) et du collectivisme (par exemple, les droits des groupes, l'égalitarisme) avec d'autres thèses philosophiques telles que la subjectivité épistémologique et le relativisme éthique comme défenses intellectuelles à utiliser si nécessaire, mais abandonnées si elles ne soutiennent plus efficacement la politique/esthétique (si j'ai bien compris la thèse de Stephen Hicks à ce sujet).

    En conclusion, je propose la définition suivante du postmodernisme : Un mouvement culturel qui rejette la possibilité d'un progrès culturel par le biais du progrès scientifique et d'une esthétique normative basée sur l'objectivité épistémologique, et qui défend au contraire le collectivisme politique et une esthétique sans normes basée sur le relativisme épistémologique et l'égalitarisme éthique
    ."

    "Je soutiens qu'il existe une philosophie globale caractérisée par un antiréalisme métaphysique, un subjectivisme collectif épistémologique, un constructivisme social concernant la compréhension de la nature humaine et un collectivisme des valeurs. (3) Je soutiens que le "postmodernisme" est une étiquette appropriée pour cette philosophie, étant donné l'opposition des thèses de cette philosophie aux thèses de la philosophie moderne. Et (4) je soutiens que les points de vue de plusieurs grands penseurs contemporains (Foucault, Derrida, Lyotard, Rorty) sont suffisamment similaires pour justifier leur catégorisation comme école "postmoderniste"".

    "Foucault et Derrida parlent tous deux de la "vérité" et de la "connaissance" comme de concepts dénués de sens, de l'homme comme construit socialement, des valeurs d'extrême gauche et de la déconstruction. Lyotard rejette les métanarrations (c'est-à-dire l'idée qu'il y a un vrai compte rendu qui peut être donné de n'importe quoi), pour une vision composée d'humains comme contingents et socialement construits, de valeurs d'extrême gauche, et d'herméneutique. Rorty prône l'antiréalisme, parle de l'humanité comme contingente et comme ayant besoin d'évoluer dans la solidarité, invoque des valeurs modérément d'extrême gauche, et parle de la mort de la raison traditionnelle et de l'ironie pour la remplacer.

    Nous avons donc un certain nombre d'individus qui défendent les mêmes grands thèmes : l'antiréalisme métaphysique, la raison comme impasse épistémologique et diverses alternatives subjectivistes, la nature humaine comme contingente et socialement construite, et les valeurs de gauche
    ".

    "Roger Donway suggère que l'antiréalisme est le trait fondamental qui définit le postmodernisme. Il souligne qu'un débat moderne majeur a eu lieu entre les réalistes et les idéalistes. Les réalistes ont accepté la primauté de l'existence et ont donc accepté l'objectivité et l'universalisme, tandis que les idéalistes ont accepté la primauté de la conscience tout en essayant de maintenir l'objectivité et l'universalisme. Cependant, au fur et à mesure que les forces de la Primauté de la Conscience l'emportaient, l'objectivité et l'universalisme étaient abandonnés et nous nous retrouvions avec une Primauté de la Conscience, une subjectivité et un relativisme postmodernes."
    -"Defining Postmodernism", 26 février 2011: https://atlassociety.org/objectivism/atlas-university/deeper-dive-blog/4396-defining-postmodernism




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    « La question n’est pas de constater que les gens vivent plus ou moins pauvrement, mais toujours d’une manière qui leur échappe. » -Guy Debord, Critique de la séparation (1961).

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