https://www.persee.fr/doc/rfsp_0035-2950_1986_num_36_3_411357
"Pour situer en Dieu la source du pouvoir, l'Eglise ne récuse pas pour autant l'idée d'une redistribution au peuple de la fonction politique. Léon XIII l'admettait déjà [dans Immortale Dei] en un temps où les milieux catholiques célébraient massivement l'alliance indéfectible du trône et de l'autel: "On ne réprouve pas que le peuple ait sa part plus ou moins grande au gouvernement. Il est même des cas où cette participation doit être considérée non seulement comme un avantage mais aussi comme un devoir". L'Eglise conciliaire souligne l'idée plus fortement encore: "[Il faut reconnaître] le droit pour les membres de toute communauté nationale d'intervenir dans leur propre vie politique et de disposer des moyens leur permettant d'y prendre une part active" [Paul IV, 7 mai 1967]." (p.328)
"Bien commun que l'Eglise définit comme "l'ensemble des conditions permettant aux personnes d'atteindre leur perfection". [Vatican II, "Gaudium et spes, n°26, paragraphe 1]." (p.333)
-Philippe Portier, "La philosophie politique de l'Église catholique : changement ou permanence ?", Revue française de science politique, Année 1986, 36-3, pp. 325-341.
"Pour situer en Dieu la source du pouvoir, l'Eglise ne récuse pas pour autant l'idée d'une redistribution au peuple de la fonction politique. Léon XIII l'admettait déjà [dans Immortale Dei] en un temps où les milieux catholiques célébraient massivement l'alliance indéfectible du trône et de l'autel: "On ne réprouve pas que le peuple ait sa part plus ou moins grande au gouvernement. Il est même des cas où cette participation doit être considérée non seulement comme un avantage mais aussi comme un devoir". L'Eglise conciliaire souligne l'idée plus fortement encore: "[Il faut reconnaître] le droit pour les membres de toute communauté nationale d'intervenir dans leur propre vie politique et de disposer des moyens leur permettant d'y prendre une part active" [Paul IV, 7 mai 1967]." (p.328)
"Bien commun que l'Eglise définit comme "l'ensemble des conditions permettant aux personnes d'atteindre leur perfection". [Vatican II, "Gaudium et spes, n°26, paragraphe 1]." (p.333)
-Philippe Portier, "La philosophie politique de l'Église catholique : changement ou permanence ?", Revue française de science politique, Année 1986, 36-3, pp. 325-341.