https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-Marie_Co%C3%BBteaux
« Le souverainisme, ce mot que nous avons dû batailler pour que nos amis l'adoptent, s'adresse à plusieurs familles politiques françaises - de droite comme de gauche. Il ne peut se penser qu'en globalité, en tenant pour indissociables ses deux composantes, la souveraineté nationale et la souveraineté populaire. Défendre la souveraineté nationale en perdant de vue le souci social, c'est-à-dire sans défendre en même temps la souveraineté populaire, c'est priver la Souveraineté non seulement de son contenu politique mais aussi des forces sociales qui le sous-tendent, lui donnent sa force et sans lesquelles elle n'est qu'une très fragile construction. C'est l'erreur de la droite nationale qui risque toujours de n'être plus qu'une droite banale. A l'inverse, et symétriquement, défendre la souveraineté populaire sans défendre la souveraineté nationale, c'est-à-dire croire que l'on peut se borner au seul souci social, c'est se priver de tout instrument d'action collective dans les vastes filets de la mondialisation et se livrer, impuissant, aux rapports de force internationaux où nulle volonté ne peut prendre corps. »
-Paul-Marie Coûteaux, Le Monde, 30 septembre 1999.
« Le souverainisme, ce mot que nous avons dû batailler pour que nos amis l'adoptent, s'adresse à plusieurs familles politiques françaises - de droite comme de gauche. Il ne peut se penser qu'en globalité, en tenant pour indissociables ses deux composantes, la souveraineté nationale et la souveraineté populaire. Défendre la souveraineté nationale en perdant de vue le souci social, c'est-à-dire sans défendre en même temps la souveraineté populaire, c'est priver la Souveraineté non seulement de son contenu politique mais aussi des forces sociales qui le sous-tendent, lui donnent sa force et sans lesquelles elle n'est qu'une très fragile construction. C'est l'erreur de la droite nationale qui risque toujours de n'être plus qu'une droite banale. A l'inverse, et symétriquement, défendre la souveraineté populaire sans défendre la souveraineté nationale, c'est-à-dire croire que l'on peut se borner au seul souci social, c'est se priver de tout instrument d'action collective dans les vastes filets de la mondialisation et se livrer, impuissant, aux rapports de force internationaux où nulle volonté ne peut prendre corps. »
-Paul-Marie Coûteaux, Le Monde, 30 septembre 1999.