https://www.cairn.info/revue-herodote-2001-2.htm
"Par géopolitique, il faut entendre – répétons-le – toutes rivalités de pouvoirs et d’influences sur du territoire, quelles que soient leurs formes – plus ou moins violentes – et quelles que soient les dimensions des espaces concernés."
"Les phénomènes géopolitiques, qui ont pour foyer les grandes villes, relèvent par excellence d’une approche qui combine les différents niveaux d’analyse spatiale, c’est-à-dire selon la démarche qui articule des phénomènes économiques et culturels d’envergure planétaire (surtout en cette époque d’intensification de la mondialisation) à des situations nationales tout autant que régionales, et surtout à des lieux particuliers qui se situent au cœur même ou dans la périphérie de telle grande agglomération. Ces lieux n’ont pour certains que quelques centaines de mètres de côté, mais ils comptent des dizaines de milliers d’habitants."
"C’est Paris, ville mondiale, qui contribue désormais au financement des régions, le modèle centre/périphérie que l’on a tant invoqué (Michel Rocard dès 1966 disserte sur le « colonialisme intérieur ») fonctionne à l’inverse du passé."
-Yves Lacoste, « Géopolitique des grandes villes », Hérodote, 2001/2 (N°101), p. 3-9. DOI : 10.3917/her.101.0003. URL : https://www.cairn.info/revue-herodote-2001-2-page-3.htm
https://www.cairn.info/revue-herodote-2012-3.htm
"Par géopolitique, il faut entendre – répétons-le – toutes rivalités de pouvoirs et d’influences sur du territoire, quelles que soient leurs formes – plus ou moins violentes – et quelles que soient les dimensions des espaces concernés."
"Les phénomènes géopolitiques, qui ont pour foyer les grandes villes, relèvent par excellence d’une approche qui combine les différents niveaux d’analyse spatiale, c’est-à-dire selon la démarche qui articule des phénomènes économiques et culturels d’envergure planétaire (surtout en cette époque d’intensification de la mondialisation) à des situations nationales tout autant que régionales, et surtout à des lieux particuliers qui se situent au cœur même ou dans la périphérie de telle grande agglomération. Ces lieux n’ont pour certains que quelques centaines de mètres de côté, mais ils comptent des dizaines de milliers d’habitants."
"C’est Paris, ville mondiale, qui contribue désormais au financement des régions, le modèle centre/périphérie que l’on a tant invoqué (Michel Rocard dès 1966 disserte sur le « colonialisme intérieur ») fonctionne à l’inverse du passé."
-Yves Lacoste, « Géopolitique des grandes villes », Hérodote, 2001/2 (N°101), p. 3-9. DOI : 10.3917/her.101.0003. URL : https://www.cairn.info/revue-herodote-2001-2-page-3.htm
https://www.cairn.info/revue-herodote-2012-3.htm