https://laviedesidees.fr/_Michalet-Judith_.html
"Le phénomène de ralentissement des rythmes individuants qui occasionne le passage d’un ordre à un autre chez Simondon (par exemple de l’ordre physique à l’ordre vivant) est similaire à l’« épaisseur de durée » des perceptions vivantes (qui ont un « rythme de durée » distinct de celui de la matière) mise en évidence par Bergson dans Matière et mémoire."
"Deleuze cherche à penser une « genèse transcendantale », autrement dit la façon dont des éléments déterminant notre connaissance possible du monde (à ce titre « transcendantaux » ou « a priori ») sont eux-mêmes issus d’une réalité empirique, depuis laquelle ils sont engendrés."
"Deleuze déploie une reformulation personnelle de la pensée de Simondon, qui, à bien des égards, la transforme profondément. La distorsion la plus importante opérée d’emblée par Deleuze (et qu’il ne corrigera pas, y compris dans ses ouvrages tardifs) consiste à assimiler les champs énergétiques dans lesquels les individus se forment à des champs combinatoires et à un espace inextensif contenant les déterminations structurales (le « spatium » selon la terminologie deleuzienne). Alors que l’approche simondonienne du champ problématique est énergétique et s’étaie avant tout sur la physique (en particulier sur la thermodynamique) et sur la cybernétique, celle de Deleuze prend appui sur la linguistique structurale associée aux mathématiques. En effet, la philosophie deleuzienne mêle une influence venant de la philosophie des mathématiques, par le biais des travaux d’Albert Lautman, à une influence structuraliste, très prégnante."
-Judith Michalet, "Deleuze et Simondon", 18 février 2019: http://www.implications-philosophiques.org/actualite/deleuze-et-simondon/
https://www.academia.edu/68336826/Vie_et_cr%C3%A9ation_chez_Gilles_Deleuze
https://www.academia.edu/4262891/MICHALET_La_chair_comme_plissement_du_Dehors_La_lecture_deleuzienne_de_lontologie_finale_de_Merleau_Ponty_Chiasmi_international_n_13_
"Le phénomène de ralentissement des rythmes individuants qui occasionne le passage d’un ordre à un autre chez Simondon (par exemple de l’ordre physique à l’ordre vivant) est similaire à l’« épaisseur de durée » des perceptions vivantes (qui ont un « rythme de durée » distinct de celui de la matière) mise en évidence par Bergson dans Matière et mémoire."
"Deleuze cherche à penser une « genèse transcendantale », autrement dit la façon dont des éléments déterminant notre connaissance possible du monde (à ce titre « transcendantaux » ou « a priori ») sont eux-mêmes issus d’une réalité empirique, depuis laquelle ils sont engendrés."
"Deleuze déploie une reformulation personnelle de la pensée de Simondon, qui, à bien des égards, la transforme profondément. La distorsion la plus importante opérée d’emblée par Deleuze (et qu’il ne corrigera pas, y compris dans ses ouvrages tardifs) consiste à assimiler les champs énergétiques dans lesquels les individus se forment à des champs combinatoires et à un espace inextensif contenant les déterminations structurales (le « spatium » selon la terminologie deleuzienne). Alors que l’approche simondonienne du champ problématique est énergétique et s’étaie avant tout sur la physique (en particulier sur la thermodynamique) et sur la cybernétique, celle de Deleuze prend appui sur la linguistique structurale associée aux mathématiques. En effet, la philosophie deleuzienne mêle une influence venant de la philosophie des mathématiques, par le biais des travaux d’Albert Lautman, à une influence structuraliste, très prégnante."
-Judith Michalet, "Deleuze et Simondon", 18 février 2019: http://www.implications-philosophiques.org/actualite/deleuze-et-simondon/
https://www.academia.edu/68336826/Vie_et_cr%C3%A9ation_chez_Gilles_Deleuze
https://www.academia.edu/4262891/MICHALET_La_chair_comme_plissement_du_Dehors_La_lecture_deleuzienne_de_lontologie_finale_de_Merleau_Ponty_Chiasmi_international_n_13_