https://www.psychaanalyse.com/pdf/ESSAI%20SUR%20LA%20PENSEE%20ETHIQUE%20CHEZ%20GILLES%20DELEUZE%20-%20MEMOIRE%202007%20(%20212%20Pages%20-%204,3%20Mo).pdf
"L'éthique chez Deleuze est une éthique de la puissance, elle nécessite une pensée immanente. Il n'y a pas de valeurs transcendantes, ni de hiérarchisation des concepts: seules comptent la puissance, la joie, et la persévérance dans l'être. Loin d'être une éthique individualiste et égoïste, elle est toute tournée vers l'impersonnalisation, loin d'être une éthique matérialiste de l'enrichissement ou de l'avidité, c'est une éthique de l'ascèse. Mais ce que l'on conçoit comme une impersonnalisation, c'est se rendre digne de l'événement, et ce que l'on voit comme une ascèse- ou l'utilisation des vertus que sont l'humilité, la pauvreté, la chasteté -, devient l'expression d'une vie surabondante: devenir un Grand Vivant, « faire de son propre corps un temple pour une cause trop orgueilleuse, trop riche, trop sensuelle »." (p.III)
"L'éthique de Deleuze est une éthique du combattant marginal, du rebelle, du maquisard; une éthique toujours à recommencer." (p.5)
"Qui parle dans les textes de Deleuze ? Deleuze ou les auteurs qu'il aborde ?" (p.
"Spinoza et le problème de l'expression(1968), la thèse complémentaire de Deleuze. Nous ajouterons Différence et répétition (1968), sa thèse principale, qui reprend tout ce sur quoi il avait travaillé depuis dix ans." (p.16)
"La Renaissance se reconnaît, dit-on, à la volonté d'expérimenter. Alors que les médecins du Moyen-âge se servaient encore des livres de l'Antiquité grec et latine pour expliquer les phénomènes propres au corps, notamment les livres d'Aristote et de Galien, ceux qui devaient être plus tard nommés les chirurgiens commencèrent la dissection des corps, avec Vésale notamment, au grand dam des autorités religieuses de l'époque." (p.16)
-René Lemieux, Lecture de Deleuze. Essai sur la pensée éthique chez Gilles Deleuze, Mémoire présenté comme exigence partielle de la maîtrise de science politique, Université du Québec à Montréal, 2007, 203 pages.
"Seule est accentuée l'insistance sur la nécessité de la lutte, toujours à recommencer, contre les pouvoirs, les ordres, les stratifications de toutes sortes, en vue de la libération des flux de désir."
-Philippe Mengue, Gilles Deleuze ou le système du multiple, Éditions Kimé, 1994, p.79.
"Deleuze est du Bergson mal écrit." -Guy Lardreau, L'exercice différé de la philosophie. À l'occasion de Deleuze, Éditions Verdier, 1999, p.26.
"L'éthique chez Deleuze est une éthique de la puissance, elle nécessite une pensée immanente. Il n'y a pas de valeurs transcendantes, ni de hiérarchisation des concepts: seules comptent la puissance, la joie, et la persévérance dans l'être. Loin d'être une éthique individualiste et égoïste, elle est toute tournée vers l'impersonnalisation, loin d'être une éthique matérialiste de l'enrichissement ou de l'avidité, c'est une éthique de l'ascèse. Mais ce que l'on conçoit comme une impersonnalisation, c'est se rendre digne de l'événement, et ce que l'on voit comme une ascèse- ou l'utilisation des vertus que sont l'humilité, la pauvreté, la chasteté -, devient l'expression d'une vie surabondante: devenir un Grand Vivant, « faire de son propre corps un temple pour une cause trop orgueilleuse, trop riche, trop sensuelle »." (p.III)
"L'éthique de Deleuze est une éthique du combattant marginal, du rebelle, du maquisard; une éthique toujours à recommencer." (p.5)
"Qui parle dans les textes de Deleuze ? Deleuze ou les auteurs qu'il aborde ?" (p.
"Spinoza et le problème de l'expression(1968), la thèse complémentaire de Deleuze. Nous ajouterons Différence et répétition (1968), sa thèse principale, qui reprend tout ce sur quoi il avait travaillé depuis dix ans." (p.16)
"La Renaissance se reconnaît, dit-on, à la volonté d'expérimenter. Alors que les médecins du Moyen-âge se servaient encore des livres de l'Antiquité grec et latine pour expliquer les phénomènes propres au corps, notamment les livres d'Aristote et de Galien, ceux qui devaient être plus tard nommés les chirurgiens commencèrent la dissection des corps, avec Vésale notamment, au grand dam des autorités religieuses de l'époque." (p.16)
-René Lemieux, Lecture de Deleuze. Essai sur la pensée éthique chez Gilles Deleuze, Mémoire présenté comme exigence partielle de la maîtrise de science politique, Université du Québec à Montréal, 2007, 203 pages.
"Seule est accentuée l'insistance sur la nécessité de la lutte, toujours à recommencer, contre les pouvoirs, les ordres, les stratifications de toutes sortes, en vue de la libération des flux de désir."
-Philippe Mengue, Gilles Deleuze ou le système du multiple, Éditions Kimé, 1994, p.79.
"Deleuze est du Bergson mal écrit." -Guy Lardreau, L'exercice différé de la philosophie. À l'occasion de Deleuze, Éditions Verdier, 1999, p.26.