https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Carr%C3%A9_(professeur)#Publications
"Motivation, définie comme un « construit hypothétique » censé décrire les facteurs internes et externes produisant « le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement » (Vallerand et Thill, 1993)." (p.4)
"Quant à Maslow, connu pour le schématisme de sa « pyramide des besoins », aujourd’hui largement contestée (si ce n’est pour sa valeur pragmatique, du moins quant à sa validité théorique), sa vision simplificatrice du fonctionnement de la motivation a sans doute contribué à décrédibiliser la notion.
De sorte qu’à l’orée des années 1990, hormis l’exception notable que représente l’ouvrage pionnier de Nuttin Théorie de la motivation humaine (1980), le champ scientifique francophone de la motivation est en friche." (p.5)
"Porté par les théories de l’expectation et de la valeur, de l’attribution, de l’auto-efficacité, des buts, de l’autodétermination et de la compétence, le nouveau courant de la psychologie des motivations fait une large place à l’analyse des représentations d’avenir, du contexte social et de la conception de soi. C’est dire qu’il croise à la fois les problématiques cognitives classiques des représentations, les théories psychosociales du « soi » et les psychologies matérialistes de la personnalité (Leontiev, Wallon, Sève). Ce courant s’inscrit dans la mouvance d’une psychologie sociocognitive « chaude », héritière de la psychologie sociale expérimentale, tournée vers l’étude rigoureuse et contrôlée des interactions entre facteurs dispositionnels, contextuels et comportementaux de la vie psychique." (p.7)
-Philippe Carré et Fabien Fenouillet (dir.), Traité de psychologie de la motivation, Paris, Dunod, 2009, 404 pages.
"Motivation, définie comme un « construit hypothétique » censé décrire les facteurs internes et externes produisant « le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement » (Vallerand et Thill, 1993)." (p.4)
"Quant à Maslow, connu pour le schématisme de sa « pyramide des besoins », aujourd’hui largement contestée (si ce n’est pour sa valeur pragmatique, du moins quant à sa validité théorique), sa vision simplificatrice du fonctionnement de la motivation a sans doute contribué à décrédibiliser la notion.
De sorte qu’à l’orée des années 1990, hormis l’exception notable que représente l’ouvrage pionnier de Nuttin Théorie de la motivation humaine (1980), le champ scientifique francophone de la motivation est en friche." (p.5)
"Porté par les théories de l’expectation et de la valeur, de l’attribution, de l’auto-efficacité, des buts, de l’autodétermination et de la compétence, le nouveau courant de la psychologie des motivations fait une large place à l’analyse des représentations d’avenir, du contexte social et de la conception de soi. C’est dire qu’il croise à la fois les problématiques cognitives classiques des représentations, les théories psychosociales du « soi » et les psychologies matérialistes de la personnalité (Leontiev, Wallon, Sève). Ce courant s’inscrit dans la mouvance d’une psychologie sociocognitive « chaude », héritière de la psychologie sociale expérimentale, tournée vers l’étude rigoureuse et contrôlée des interactions entre facteurs dispositionnels, contextuels et comportementaux de la vie psychique." (p.7)
-Philippe Carré et Fabien Fenouillet (dir.), Traité de psychologie de la motivation, Paris, Dunod, 2009, 404 pages.