https://lib54.wordpress.com/2015/06/22/de-la-democratie-liberale-a-la-democratie-populaire/
"C'est dans l'inconfort que des routes peuvent s'ouvrir, au-delà des impasses présentes. Combien de prophètes, de philosophes, de paysans pauvres, d'ouvriers, combien de femmes et d'hommes réfléchis, honnêtes et généreux ont défendu durant de longs siècles les idéaux dont nous sommes les héritiers ! Il ne s'agit pas aujourd'hui, comme le veulent les bourgeois de tous genres, de simplement oublier ce que ces êtres au grand cœur ont tenté et réussi à travers l'histoire pour rendre la société plus morale et plus civilisée, c'est-à-dire plus humaine. Il ne s'agit pas de tirer un trait sur les patientes réflexions, tentatives et aussi souvent les incompréhensions, les persécutions vécues par ces expérimentateurs innombrables: des disciples de Platon aux premiers chrétiens, des « diggers » de la Révolution anglaise aux ouvriers de 1848, des communards de 1871 à tous ceux qui, dans les pays totalitaires y compris « socialistes », luttèrent et périrent pour un autre monde libéré des anciennes servitudes.
La balle est dans le camp des femmes et des hommes d'aujourd'hui, la balle est dans notre camp, pour que ne soit pas perdu le chemin lent et exigeant vers un monde meilleur."
(pp.20-21)
-Jean-Marie Meilland, Politique pour le bonheur. Bienvenue à une nouvelle gauche (de gauche), A la Rue du Chemin de Fer, 2010, 463 pages.
"C'est dans l'inconfort que des routes peuvent s'ouvrir, au-delà des impasses présentes. Combien de prophètes, de philosophes, de paysans pauvres, d'ouvriers, combien de femmes et d'hommes réfléchis, honnêtes et généreux ont défendu durant de longs siècles les idéaux dont nous sommes les héritiers ! Il ne s'agit pas aujourd'hui, comme le veulent les bourgeois de tous genres, de simplement oublier ce que ces êtres au grand cœur ont tenté et réussi à travers l'histoire pour rendre la société plus morale et plus civilisée, c'est-à-dire plus humaine. Il ne s'agit pas de tirer un trait sur les patientes réflexions, tentatives et aussi souvent les incompréhensions, les persécutions vécues par ces expérimentateurs innombrables: des disciples de Platon aux premiers chrétiens, des « diggers » de la Révolution anglaise aux ouvriers de 1848, des communards de 1871 à tous ceux qui, dans les pays totalitaires y compris « socialistes », luttèrent et périrent pour un autre monde libéré des anciennes servitudes.
La balle est dans le camp des femmes et des hommes d'aujourd'hui, la balle est dans notre camp, pour que ne soit pas perdu le chemin lent et exigeant vers un monde meilleur."
(pp.20-21)
-Jean-Marie Meilland, Politique pour le bonheur. Bienvenue à une nouvelle gauche (de gauche), A la Rue du Chemin de Fer, 2010, 463 pages.