https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Revault_d%27Allonnes
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1973_num_26_1_1612
"
-Olivier Revault d'Allonnes et all, "Histoire de l'art et marxisme", Raison présente, Année 1973, 26, pp. 43-67.
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1972_num_24_1_1580
"J'en suis venu à douter non pas ou bien du déterminisme ou bien de la création, mais de l'un et de l'autre, à douter à cause du caractère autoritaire, totalitaire, non dialectique de l'une et l'autre notion. Le cadre général dans lequel je me situe est que la création n'est pas plus souveraine que n'est tout puissant le système des déterminations qui tend à la contenir [...] Il ne s'agit pas de l'opposition entre deux principes dont l'un, la création, se voudrait un commencement absolu, et dont l'autre, le déterminisme, maintiendrait dans la rigueur de l'effet la toute puissance de la cause et l'intangibilité de la loi. Il s'agit d'un équilibre instable entre deux forces, dont l'une tend à maintenir et l'autre à changer le réel, et ces forces sont en dernière analyse des forces sociales en lutte dans une histoire qu'elles sont en train de faire. [...]
Ce qu'on appelle souvent dans l'histoire des arts le cadre dans lequel se produit une création est très exactement le cadre hors duquel elle s'élance, les deux pôles de la détermination et de l'innovation connaissent leur unité dans la création.
Qu'en est-il alors de cette unité même ? Si j'étais amené à réhabiliter à la fois l'idée de création et celle de subjectivité, c'était pour infirmer la tradition. La création est le travail d'un tâcheron, parfois d'un bricoleur, qui ne sait pas toujours ce qu'il fait ni où il va ; qui est prisonnier de lui-même, mais prisonnier aussi d'un monde d'objets, d'un réseau de contraintes extérieures. Le propre de l'acte créateur est de faire fonctionner ces contraintes en un sens qui ne faisait pas partie des virtualités impliquées dans le système. La création n'est donc nullement l'apparition de l'indéterminé, mais celle de l'imprévisible, celle de l'autrement déterminé.
Ainsi, la notion de création, libérée de sa gangue métaphysique, et replongée dans la singularité des moments historiques, nous revient transformée, et plus précisément dialectisée, c'est-à-dire mise en relation avec l'ensemble de ses contraires, avec l'ensemble des contraintes.
La nature dialectique de cette relation entre contraintes et création a été ignorée par nombre de discours sur l'art et sur son histoire, parce que ces discours oscillent entre deux axiomatiques en effet contradictoires, l'axiomatique des déterminations, où l'émergence du nouveau se trouve écrasée, et l'axiomatique du jaillissement, où les contraintes se trouvent réduites à l'anecdote. Il m'a apparu qu'il n'y avait pas lieu de parler ou bien selon les déterminations, ou bien selon les nouveautés, mais au contraire de la création comme point où les déterminations de tous ordres deviennent autre chose, se mettent à fonctionner dans l'autre sens. Non pas détermination ou liberté, mais déterminisme devenu libération.
Mais une question jaillit à nouveau: si la création consiste dans le renversement d'un certain ordre, dans le coup d'arrêt opposé aux forces de répétition, ou dans un coup d'envoi aux forces de la différence, d'où vient ce renversement, ce clinamen dialectique d'un nouveau genre ? Où se trouve la raison agissante d'un tel bouleversement ? Ce n'est pas la question "qui crée ?" mais, avant elle, la question "pourquoi crée-t-on ?"
La tentation est forte, pour mille raisons, de répondre en termes de subjectivité, et de dire par exemple que tel artiste individuel est insatisfait de l'état de son art à un moment donné de son évolution, ou bien qu'il est le lieu de tendances nouvelles, de désirs, etc. Autrement dit, d'opposer le sujet, source des renouvellements, à l'art-institution, lieu des continuations.
Mais il faut se défendre contre une telle tentation, car elle ramènerait l'interrogation devant les apories auxquelles elle a cru échapper en tournant le dos à la tradition métaphysique. Nous retrouverions, paré seulement du prestige de la vérité historique, un sujet doué de la force de s'opposer à un système, et de lui imposer une organisation nouvelle. Bien entendu, dans tel cas concret et à un certain niveau de l'analyse, ce sujet existe et se manifeste. Il porte un nom et un prénom, il aime ou désire certaines choses et en fuit d'autres. Mais à un autre niveau de l'analyse apparaissent des phénomènes d'un tout autre ordre.
En fait, je n'ai pas cru qu'il m'était nécessaire de changer le langage entre la première interrogation "qu'est-ce que la création ?", et la seconde "pourquoi crée-t-on ?". Si la création, conçue comme un pouvoir non absolu, renverse des systèmes de détermination non absolus eux non plus, c'est peut-être parce que les forces de la tradition, de la continuation, ont une fonction précise d'étouffement et de répression, bien qu'elles portent en leur sein ou sur leur flanc, bien qu'elles véhiculent contre leur gré d'autres forces, celles du renouvellement, celles que par méfiance envers le mot de créativité j'ai préféré appeler "l'esprit de création".
Car il ne faut pas se méprendre et absolutiser, schématiser la nature des rapports, en art, entre les règles et la création. Aussi bien les règles et leurs gardiens expriment en creux la prévision inquiète de leur propre dépassement, que les créations ou les créateurs peuvent porter la culpabilité de leurs propres transgressions.
Bien que mes démarches théoriques m'aient souvent rapproché de celles de l'Ecole de Francfort, et notamment de celle de Theodor Adorno, je me sépare ici sur un point important du philosophe Herbert Marcuse, pour qui l'ordre esthétique n'est pas répressive.
Certes, dans des conditions données, et à certains moments de l'histoire, l'ordre esthétique est moins répressif, moins contraignant que d'autres ordres ; parfois, il l'est tout autant. Mais il n'y a jamais une zone permise, qui serait balisée par des interdits ; le propre de l'esprit de création est de se désintéresser de la zone permise pour ne se tourner que vers les interdits. [...]
Par cette interrogation sur ce que j'ai appelé la répression esthétique, et son contraire la création que j'ai appelée l'insurrection esthétique, nous parvenons au seuil de perspectives d'ordre éthique et politique, que l'on peut parfaitement ne pas accepter, mais que je vous devais, que je me devais de formuler.
Ces perspectives reposent sur la considération de la place et du rôle de l'art dans nos sociétés. Certes, d'un côté, comme on l'a fortement souligné ces dernières années, l'art fait partie de la sphère de la "culture", et à ce titre participe à sa façon à la diffusion et à la stabilité de l'ordre social. Mais déclarer pour autant qu'il faut tuer l'art, ou en tout cas n'en rien attendre, ce serait tomber dans une nouvelle forme de ce totalitarisme des concepts contre lequel s'inscrit tout mon effort.
Car d'un autre côté, et pour des raisons multiples, le domaine de l'art est aussi le refuge, et peut-être la réserve de l'esprit de création et des promesses de la liberté. Promesses qui se concrétiseront chaque fois que l'esprit de création quittera l'élite pour renaître dans les masses, quittera les musées pour revivre dans la rue. [...]
Devant la gigantesque montée des pressions sociales qui tendent à retirer aux hommes le pouvoir de décision dans tous les domaines, qui tendent à unidimensionnaliser le monde, trois attitudes sont possibles.
L'une consiste à accepter l'ordre établi, c'est-à-dire à réduire l'existence à la figure transitoire que propose la société à un moment déterminé, et à construire les appareils théoriques qui légitiment cette réduction. Mais cette idéologie dénonce sa propre opération en s'avouant incapable de faire une place à l'esprit de création ; elle craque de toutes parts, incapable de masquer des contradictions qu'elle avive seulement en voulant les dissoudre.
Une autre attitude possible consiste en une nostalgie de l'époque où nos sociétés pouvaient encore ménager une place à la création. On s'entêtera à demander le retour à un état mythique de libre accès de tous à "la culture", sans guère mettre en cause le contenu de cette culture. Il y a là une négation de l'histoire: aucun libéralisme ne peut être le successeur de l'ordre actuel, pour la raison qu'il en est le prédécesseur. Il y a aussi un aveuglement sur la fonction de la culture. Le refus d'assumer dans tous ses risques l'aventure de la modernité revient concrètement à voler au secours de la tradition.
La dernière attitude, qui est ici proposée, consiste à identifier dans les crises contemporaines de l'art un aspect spécifique de la crise générale de nos sociétés ; et d'autre part à identifier dans le débordement de la création artistique par la création extra-artistique le ferment, et même dans bien des cas le modèle du dépassement même de ces crises et de ces sociétés. Les artistes ne créent une œuvre nouvelle que lorsqu'ils y sont obligés par l'usure, le coincement, les contradictions de leur art. Les hommes créeront une société nouvelle le jour où ils n'auront pas d'autre solution.
S'il est vrai qu'on ne crée que lorsqu'on est condamné à créer ; s'il est vrai que c'est l'accumulation des contraintes qui force la main à la création, alors il n'y a pas à regarder avec fatalisme et résignation la montée des forces sociales de détermination. N'oublions jamais que c'est dans l'exacte mesure où cette société-ci ne peut s'empêcher de contraindre qu'elle débouche par ses processus internes sur une autre société que nous ne pouvons nous empêcher de créer."
-Olivier Revault D'Allonnes, "La création artistique et les promesses de la liberté", Raison présente, Année 1972, 24, pp. 65-72, pp.69-72.
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1980_num_55_1_2100
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1967_num_2_1_1162
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1973_num_26_1_1612
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-Olivier Revault d'Allonnes et all, "Histoire de l'art et marxisme", Raison présente, Année 1973, 26, pp. 43-67.
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1972_num_24_1_1580
"J'en suis venu à douter non pas ou bien du déterminisme ou bien de la création, mais de l'un et de l'autre, à douter à cause du caractère autoritaire, totalitaire, non dialectique de l'une et l'autre notion. Le cadre général dans lequel je me situe est que la création n'est pas plus souveraine que n'est tout puissant le système des déterminations qui tend à la contenir [...] Il ne s'agit pas de l'opposition entre deux principes dont l'un, la création, se voudrait un commencement absolu, et dont l'autre, le déterminisme, maintiendrait dans la rigueur de l'effet la toute puissance de la cause et l'intangibilité de la loi. Il s'agit d'un équilibre instable entre deux forces, dont l'une tend à maintenir et l'autre à changer le réel, et ces forces sont en dernière analyse des forces sociales en lutte dans une histoire qu'elles sont en train de faire. [...]
Ce qu'on appelle souvent dans l'histoire des arts le cadre dans lequel se produit une création est très exactement le cadre hors duquel elle s'élance, les deux pôles de la détermination et de l'innovation connaissent leur unité dans la création.
Qu'en est-il alors de cette unité même ? Si j'étais amené à réhabiliter à la fois l'idée de création et celle de subjectivité, c'était pour infirmer la tradition. La création est le travail d'un tâcheron, parfois d'un bricoleur, qui ne sait pas toujours ce qu'il fait ni où il va ; qui est prisonnier de lui-même, mais prisonnier aussi d'un monde d'objets, d'un réseau de contraintes extérieures. Le propre de l'acte créateur est de faire fonctionner ces contraintes en un sens qui ne faisait pas partie des virtualités impliquées dans le système. La création n'est donc nullement l'apparition de l'indéterminé, mais celle de l'imprévisible, celle de l'autrement déterminé.
Ainsi, la notion de création, libérée de sa gangue métaphysique, et replongée dans la singularité des moments historiques, nous revient transformée, et plus précisément dialectisée, c'est-à-dire mise en relation avec l'ensemble de ses contraires, avec l'ensemble des contraintes.
La nature dialectique de cette relation entre contraintes et création a été ignorée par nombre de discours sur l'art et sur son histoire, parce que ces discours oscillent entre deux axiomatiques en effet contradictoires, l'axiomatique des déterminations, où l'émergence du nouveau se trouve écrasée, et l'axiomatique du jaillissement, où les contraintes se trouvent réduites à l'anecdote. Il m'a apparu qu'il n'y avait pas lieu de parler ou bien selon les déterminations, ou bien selon les nouveautés, mais au contraire de la création comme point où les déterminations de tous ordres deviennent autre chose, se mettent à fonctionner dans l'autre sens. Non pas détermination ou liberté, mais déterminisme devenu libération.
Mais une question jaillit à nouveau: si la création consiste dans le renversement d'un certain ordre, dans le coup d'arrêt opposé aux forces de répétition, ou dans un coup d'envoi aux forces de la différence, d'où vient ce renversement, ce clinamen dialectique d'un nouveau genre ? Où se trouve la raison agissante d'un tel bouleversement ? Ce n'est pas la question "qui crée ?" mais, avant elle, la question "pourquoi crée-t-on ?"
La tentation est forte, pour mille raisons, de répondre en termes de subjectivité, et de dire par exemple que tel artiste individuel est insatisfait de l'état de son art à un moment donné de son évolution, ou bien qu'il est le lieu de tendances nouvelles, de désirs, etc. Autrement dit, d'opposer le sujet, source des renouvellements, à l'art-institution, lieu des continuations.
Mais il faut se défendre contre une telle tentation, car elle ramènerait l'interrogation devant les apories auxquelles elle a cru échapper en tournant le dos à la tradition métaphysique. Nous retrouverions, paré seulement du prestige de la vérité historique, un sujet doué de la force de s'opposer à un système, et de lui imposer une organisation nouvelle. Bien entendu, dans tel cas concret et à un certain niveau de l'analyse, ce sujet existe et se manifeste. Il porte un nom et un prénom, il aime ou désire certaines choses et en fuit d'autres. Mais à un autre niveau de l'analyse apparaissent des phénomènes d'un tout autre ordre.
En fait, je n'ai pas cru qu'il m'était nécessaire de changer le langage entre la première interrogation "qu'est-ce que la création ?", et la seconde "pourquoi crée-t-on ?". Si la création, conçue comme un pouvoir non absolu, renverse des systèmes de détermination non absolus eux non plus, c'est peut-être parce que les forces de la tradition, de la continuation, ont une fonction précise d'étouffement et de répression, bien qu'elles portent en leur sein ou sur leur flanc, bien qu'elles véhiculent contre leur gré d'autres forces, celles du renouvellement, celles que par méfiance envers le mot de créativité j'ai préféré appeler "l'esprit de création".
Car il ne faut pas se méprendre et absolutiser, schématiser la nature des rapports, en art, entre les règles et la création. Aussi bien les règles et leurs gardiens expriment en creux la prévision inquiète de leur propre dépassement, que les créations ou les créateurs peuvent porter la culpabilité de leurs propres transgressions.
Bien que mes démarches théoriques m'aient souvent rapproché de celles de l'Ecole de Francfort, et notamment de celle de Theodor Adorno, je me sépare ici sur un point important du philosophe Herbert Marcuse, pour qui l'ordre esthétique n'est pas répressive.
Certes, dans des conditions données, et à certains moments de l'histoire, l'ordre esthétique est moins répressif, moins contraignant que d'autres ordres ; parfois, il l'est tout autant. Mais il n'y a jamais une zone permise, qui serait balisée par des interdits ; le propre de l'esprit de création est de se désintéresser de la zone permise pour ne se tourner que vers les interdits. [...]
Par cette interrogation sur ce que j'ai appelé la répression esthétique, et son contraire la création que j'ai appelée l'insurrection esthétique, nous parvenons au seuil de perspectives d'ordre éthique et politique, que l'on peut parfaitement ne pas accepter, mais que je vous devais, que je me devais de formuler.
Ces perspectives reposent sur la considération de la place et du rôle de l'art dans nos sociétés. Certes, d'un côté, comme on l'a fortement souligné ces dernières années, l'art fait partie de la sphère de la "culture", et à ce titre participe à sa façon à la diffusion et à la stabilité de l'ordre social. Mais déclarer pour autant qu'il faut tuer l'art, ou en tout cas n'en rien attendre, ce serait tomber dans une nouvelle forme de ce totalitarisme des concepts contre lequel s'inscrit tout mon effort.
Car d'un autre côté, et pour des raisons multiples, le domaine de l'art est aussi le refuge, et peut-être la réserve de l'esprit de création et des promesses de la liberté. Promesses qui se concrétiseront chaque fois que l'esprit de création quittera l'élite pour renaître dans les masses, quittera les musées pour revivre dans la rue. [...]
Devant la gigantesque montée des pressions sociales qui tendent à retirer aux hommes le pouvoir de décision dans tous les domaines, qui tendent à unidimensionnaliser le monde, trois attitudes sont possibles.
L'une consiste à accepter l'ordre établi, c'est-à-dire à réduire l'existence à la figure transitoire que propose la société à un moment déterminé, et à construire les appareils théoriques qui légitiment cette réduction. Mais cette idéologie dénonce sa propre opération en s'avouant incapable de faire une place à l'esprit de création ; elle craque de toutes parts, incapable de masquer des contradictions qu'elle avive seulement en voulant les dissoudre.
Une autre attitude possible consiste en une nostalgie de l'époque où nos sociétés pouvaient encore ménager une place à la création. On s'entêtera à demander le retour à un état mythique de libre accès de tous à "la culture", sans guère mettre en cause le contenu de cette culture. Il y a là une négation de l'histoire: aucun libéralisme ne peut être le successeur de l'ordre actuel, pour la raison qu'il en est le prédécesseur. Il y a aussi un aveuglement sur la fonction de la culture. Le refus d'assumer dans tous ses risques l'aventure de la modernité revient concrètement à voler au secours de la tradition.
La dernière attitude, qui est ici proposée, consiste à identifier dans les crises contemporaines de l'art un aspect spécifique de la crise générale de nos sociétés ; et d'autre part à identifier dans le débordement de la création artistique par la création extra-artistique le ferment, et même dans bien des cas le modèle du dépassement même de ces crises et de ces sociétés. Les artistes ne créent une œuvre nouvelle que lorsqu'ils y sont obligés par l'usure, le coincement, les contradictions de leur art. Les hommes créeront une société nouvelle le jour où ils n'auront pas d'autre solution.
S'il est vrai qu'on ne crée que lorsqu'on est condamné à créer ; s'il est vrai que c'est l'accumulation des contraintes qui force la main à la création, alors il n'y a pas à regarder avec fatalisme et résignation la montée des forces sociales de détermination. N'oublions jamais que c'est dans l'exacte mesure où cette société-ci ne peut s'empêcher de contraindre qu'elle débouche par ses processus internes sur une autre société que nous ne pouvons nous empêcher de créer."
-Olivier Revault D'Allonnes, "La création artistique et les promesses de la liberté", Raison présente, Année 1972, 24, pp. 65-72, pp.69-72.
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1980_num_55_1_2100
https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_1967_num_2_1_1162