https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Lequenne
"Perry Anderson remarque que ses « marxistes occidentaux » sont des intellectuels, quasi tous issus de la haute bourgeoisie, ou en tous cas de bourgeoisie riche, que leur formation a été philosophique, qu'ils sont presque tous devenus des professeurs, et qu'aucun d'entre eux n'a été un dirigeant politique, même pour ceux qui ont été membre des partis communistes. Une notable exception encore : Gramsci."
"Deux philosophes académiques (Della Volpe et Colletti) tard ralliés au stalinisme, et plus tard encore dégagés de celui-ci dans un mouvement de pas en avant et en arrière par rapport au marxisme."
"Perry Anderson souligne que leur « production est d'une complexité verbale très supérieure au minimum nécessaire»."
"Les divisions et oppositions du prétendu « bloc marxiste occidental » ne sont lisibles que si on accepte de voir que ces théories se divisent d'abord en staliniennes et crypto-staliniennes d'une part et antistaliniennes d'autre part pour la première partie de la période considérée qui va de la stalinisation du mouvement ouvrier (1924-1934) jusqu'à la mort de Staline et le XXe congrès du PC de l'URSS (1953-1956) puis, pour la période ultérieure entre trois types d'évolution :rupture à gauche avec le stalinisme ; évolution vers un centrisme de droite ou le réformisme « euro-communiste »; zigzags autour du gauchisme verbal maoïsant.
Perry Anderson, lui, unifie son marxisme occidental : « Malgré tout, ses principaux penseurs résistèrent au réformisme (note de P.A. : « Horkheimer est le seul exemple de renégat; mais intellectuellement il ne fut jamais, dans l'école de Francfort, qu'un penseur de second rang) » (p. 130); et « Il n'accepta jamais totalement le stalinisme et cependant il ne le combattit jamais activement non plus » (p. 133). Dans la nuit du marxisme occidental, tous les chats sont gris. Pourtant il y a plus qu'une nuance entre ceux qui se taisent, rampant sous le fouet de Staline, lui servant d'alibis intellectuels, acceptant lâchement ses censures (Lefebvre :voir ses demi-aveux dans la Somme et le reste) ou, pire, lui rendant de honteux services (Lukacs)."
-Michel Lequenne, Marxisme universitaire et marxisme révolutionnaire.
http://lequenne.michel.free.fr/Ecrits/01IndexEcritsLequenne.htm
"Perry Anderson remarque que ses « marxistes occidentaux » sont des intellectuels, quasi tous issus de la haute bourgeoisie, ou en tous cas de bourgeoisie riche, que leur formation a été philosophique, qu'ils sont presque tous devenus des professeurs, et qu'aucun d'entre eux n'a été un dirigeant politique, même pour ceux qui ont été membre des partis communistes. Une notable exception encore : Gramsci."
"Deux philosophes académiques (Della Volpe et Colletti) tard ralliés au stalinisme, et plus tard encore dégagés de celui-ci dans un mouvement de pas en avant et en arrière par rapport au marxisme."
"Perry Anderson souligne que leur « production est d'une complexité verbale très supérieure au minimum nécessaire»."
"Les divisions et oppositions du prétendu « bloc marxiste occidental » ne sont lisibles que si on accepte de voir que ces théories se divisent d'abord en staliniennes et crypto-staliniennes d'une part et antistaliniennes d'autre part pour la première partie de la période considérée qui va de la stalinisation du mouvement ouvrier (1924-1934) jusqu'à la mort de Staline et le XXe congrès du PC de l'URSS (1953-1956) puis, pour la période ultérieure entre trois types d'évolution :rupture à gauche avec le stalinisme ; évolution vers un centrisme de droite ou le réformisme « euro-communiste »; zigzags autour du gauchisme verbal maoïsant.
Perry Anderson, lui, unifie son marxisme occidental : « Malgré tout, ses principaux penseurs résistèrent au réformisme (note de P.A. : « Horkheimer est le seul exemple de renégat; mais intellectuellement il ne fut jamais, dans l'école de Francfort, qu'un penseur de second rang) » (p. 130); et « Il n'accepta jamais totalement le stalinisme et cependant il ne le combattit jamais activement non plus » (p. 133). Dans la nuit du marxisme occidental, tous les chats sont gris. Pourtant il y a plus qu'une nuance entre ceux qui se taisent, rampant sous le fouet de Staline, lui servant d'alibis intellectuels, acceptant lâchement ses censures (Lefebvre :voir ses demi-aveux dans la Somme et le reste) ou, pire, lui rendant de honteux services (Lukacs)."
-Michel Lequenne, Marxisme universitaire et marxisme révolutionnaire.
http://lequenne.michel.free.fr/Ecrits/01IndexEcritsLequenne.htm