https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01665777/file/SaraStyl%C3%A9FR.pdf
"Castoriadis conceptualise les significations centrales comme étant liées à d’autres significations secondaires. D’un changement dans ces significations centrales peut donc découler une évolution de l’ensemble, le changement se répercutant, par le biais des significations secondaires, dans tous les aspects de la vie quotidienne, depuis l’organisation de la société jusqu’aux identités, la façon d’envisager le réel ou aux interactions entre individus et entre l’individu et le monde."
"Le féminisme naît en tant que courant de pensée au XVIII, de la pensée des Lumières. En effet, c’est l’émergence de catégories comme celle d’universel qui mène les femmes d’une part à dresser le constat de leur exclusion de la notion même d’être humain et de la sphère des droits qui lui sont associés ; d’autre part à s’approprier les outils conceptuels nécessaires à une première argumentation de leur cause. Les revendications de ce premier féminisme se situaient autour du droit à l’éducation, droit au travail, droits matrimoniaux et de la famille, droit de vote. On peut compter parmi les premiers auteurs des hommes, comme Poullain de la Barre (1671, Traité de l’égalité des sexes), et deux femmes qui font aujourd’hui figure de pionnières : Olympe de Gouges (Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791) et Mary Wollestonecraft (Vindication des droits des femmes, 1759)." (p.5)
"Il est peut-être utile de rappeler brièvement quelques chiffres concernant les féminicides dans le couple : d’après la Banque Mondiale le viol et la violence de couple représentent pour les femmes entre 15 et 44 ans un plus grand risque que le cancer, la guerre et le paludisme réunis (Peyret)." (p.14)
"Castoriadis conceptualise les significations centrales comme étant liées à d’autres significations secondaires. D’un changement dans ces significations centrales peut donc découler une évolution de l’ensemble, le changement se répercutant, par le biais des significations secondaires, dans tous les aspects de la vie quotidienne, depuis l’organisation de la société jusqu’aux identités, la façon d’envisager le réel ou aux interactions entre individus et entre l’individu et le monde."
"Le féminisme naît en tant que courant de pensée au XVIII, de la pensée des Lumières. En effet, c’est l’émergence de catégories comme celle d’universel qui mène les femmes d’une part à dresser le constat de leur exclusion de la notion même d’être humain et de la sphère des droits qui lui sont associés ; d’autre part à s’approprier les outils conceptuels nécessaires à une première argumentation de leur cause. Les revendications de ce premier féminisme se situaient autour du droit à l’éducation, droit au travail, droits matrimoniaux et de la famille, droit de vote. On peut compter parmi les premiers auteurs des hommes, comme Poullain de la Barre (1671, Traité de l’égalité des sexes), et deux femmes qui font aujourd’hui figure de pionnières : Olympe de Gouges (Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791) et Mary Wollestonecraft (Vindication des droits des femmes, 1759)." (p.5)
"Il est peut-être utile de rappeler brièvement quelques chiffres concernant les féminicides dans le couple : d’après la Banque Mondiale le viol et la violence de couple représentent pour les femmes entre 15 et 44 ans un plus grand risque que le cancer, la guerre et le paludisme réunis (Peyret)." (p.14)