https://books.openedition.org/pusl/929
"Arendt et Castoriadis pensent le pouvoir comme la faculté, propre à tout être humain, de créer du neuf."
"L’institué prend le pas sur l’instituant (ce qui revient à affirmer l’autonomisation de l’instituant) dès le moment où les individus ne reconnaissent plus les institutions comme leurs, autrement dit dès qu’ils s’en retirent."
"A l’instar d’Arendt, Castoriadis veille à distinguer la politique de la violence et de la domination : la praxis castoriadienne, en écho à l’action arendtienne qui est liberté, n’a d’autre finalité qu’elle-même et exige l’isonomie."
"La capacité d’innovation arendtienne semble donc être renvoyée, au même titre que le pouvoir instituant chez Castoriadis, à un fond inexplicable."
-Isabelle Delcroix, "Arendt, Castoriadis : regards croisés sur le concept de pouvoir" in Philippe Caumières, Sophie Klimis et Laurent Van Eynde (dir.), Praxis et institution, Bruxelles, Presses de l’Université Saint-Louis, 2008, 198 pages.
« [Le pouvoir est] la capacité, pour une instance quelconque (personnelle ou impersonnelle), d’amener quelqu’un (ou quelques-uns) à faire (ou à ne pas faire) ce que, laissé à lui-même, il n’aurait pas nécessairement fait (ou aurait peut-être fait). »
-Cornelius Castoriadis, « Pouvoir, politique, autonomie » dans Le monde morcelé. Les carrefours du labyrinthe III, coll. « Le monde des idées », Paris, Seuil, 1990, p.118.
« Si j’accepte l’idée d’autonomie comme telle [...] la pluralité indéfinie d’individus appartenant à la société entraîne aussitôt la démocratie, comme possibilité effective d’égale participation de tous aussi bien aux activités instituantes qu’au pouvoir explicite. » -Cornelius Castoriadis, « Pouvoir, politique, autonomie » dans Le monde morcelé. Les carrefours du labyrinthe III, coll. « Le monde des idées », Paris, Seuil, 1990, p.134.
"Arendt et Castoriadis pensent le pouvoir comme la faculté, propre à tout être humain, de créer du neuf."
"L’institué prend le pas sur l’instituant (ce qui revient à affirmer l’autonomisation de l’instituant) dès le moment où les individus ne reconnaissent plus les institutions comme leurs, autrement dit dès qu’ils s’en retirent."
"A l’instar d’Arendt, Castoriadis veille à distinguer la politique de la violence et de la domination : la praxis castoriadienne, en écho à l’action arendtienne qui est liberté, n’a d’autre finalité qu’elle-même et exige l’isonomie."
"La capacité d’innovation arendtienne semble donc être renvoyée, au même titre que le pouvoir instituant chez Castoriadis, à un fond inexplicable."
-Isabelle Delcroix, "Arendt, Castoriadis : regards croisés sur le concept de pouvoir" in Philippe Caumières, Sophie Klimis et Laurent Van Eynde (dir.), Praxis et institution, Bruxelles, Presses de l’Université Saint-Louis, 2008, 198 pages.
« [Le pouvoir est] la capacité, pour une instance quelconque (personnelle ou impersonnelle), d’amener quelqu’un (ou quelques-uns) à faire (ou à ne pas faire) ce que, laissé à lui-même, il n’aurait pas nécessairement fait (ou aurait peut-être fait). »
-Cornelius Castoriadis, « Pouvoir, politique, autonomie » dans Le monde morcelé. Les carrefours du labyrinthe III, coll. « Le monde des idées », Paris, Seuil, 1990, p.118.
« Si j’accepte l’idée d’autonomie comme telle [...] la pluralité indéfinie d’individus appartenant à la société entraîne aussitôt la démocratie, comme possibilité effective d’égale participation de tous aussi bien aux activités instituantes qu’au pouvoir explicite. » -Cornelius Castoriadis, « Pouvoir, politique, autonomie » dans Le monde morcelé. Les carrefours du labyrinthe III, coll. « Le monde des idées », Paris, Seuil, 1990, p.134.