https://catalog.princeton.edu/catalog/99110348753506421
https://lenouvelliste.com/public/article/203152/tragedie-exotique-commerce-de-charme
Phénomène planétaire, le système prostitutionnel s’implante partout dans le monde aussi bien qu'en République Dominicaine, réputée pour son exotisme. José Brax, directeur général d'une entreprise spécialisée en études de marché et sondage d'opinion, nous livre cette année, à Livres en Folie, un essai de 156 pages « Tragédie exotique » destiné à un public large où il aborde la prostitution dominicaine.
S'adonner par plaisir ou par nécessité, le système prostitutionnel est une entreprise rentable mais pourtant inégalitaire et raciste. Vous l’ignoriez, sans doute! C'est bien vrai. Remarquez, les critères de choix. Les prostituées ont toutes un profil général : elles sont jeunes, viennent souvent de familles défavorisées ... elles ne croient plus aux hommes. Ce sont des renégats. Des désabusées de la vie. Pour survivre, elles commercialisent leur corps. Elles sont légions. On les croise sur les trottoirs, dans les bordels, au coin de la rue. Celles qui ont un peu de chance travaillent dans des cabarets. Derrière la façade de danseuse exotique, elles aguichent les clients. Un sondage sous-entend que cette condition est générée par une stagnation économique.
José Brax analyse la condition des travailleuses de sexe en posant comme postulat : « La principale cause exprimée par les femmes interrogées est leur situation économique et le manque d'opportunité pour trouver un travail rémunéré décemment » (Page 104)
Du lieu d’un discours sexiste, les femmes sont considérées comme inférieure à la gente masculine. Sont-ce les chromosomes XX qui placent la femme dans cette posture ? Ici, nous sommes dans un schème de pensée qui s’aligne dans la logique du genre. Entendons par genre ces différences non biologiques entre les sexes opposés qui s’attachent à une culture millénaire. Une telle culture, dans l’esprit du mâle, situe la femme dans une condition inférieure.
La prostitution est en nette augmentation. De nos jours, elle ne connait pas de frontières. Elle est ici et là. Partout et ailleurs. Pour comprendre ce phénomène, José Brax procède à une classification de pays qui met en exergue le trio Proxénète-prostituée-client. Il est vrai, cette organisation varie en fonction de tel ou tel marché. Il y a les pays prohibitionnistes, les pays réglementaires, les pays abolitionnistes et d'autres où la prostitution est vue comme un métier à part entière. Un commerce de charme. Si l'on s'accorde pour définir le tourisme comme étant une activité de loisir qui consiste à voyager. Sachez qu'en République Dominicaine, le tourisme sexuel est très convoité. C'est une forme de migration où la prostituée peut s'exercer à l'intérieur aussi bien qu'à l'extérieur du pays. Pourquoi sont-elles attirées par ce commerce charnel ? Justement, elles sont en quête d'un avenir meilleur.
Voici un témoignage : « Il n'y a pas de futur dans notre pays, il n'y a pas de travail, pas d'opportunités; les choses vont de plus en plus mal. Les gens se demandent pourquoi étudier ? Cela servirait à quoi ? En effet, ils n'ont pas de travail. [...] Cela ne change rien si tu as une éducation, celle-ci ne t'aidera en aucune façon à progresser. [...] C'est pourquoi tout le monde veut sortir du pays. Tous sortent de l'île afin de chercher une vie meilleure. » (Page 104)
https://lenouvelliste.com/public/article/203152/tragedie-exotique-commerce-de-charme
Phénomène planétaire, le système prostitutionnel s’implante partout dans le monde aussi bien qu'en République Dominicaine, réputée pour son exotisme. José Brax, directeur général d'une entreprise spécialisée en études de marché et sondage d'opinion, nous livre cette année, à Livres en Folie, un essai de 156 pages « Tragédie exotique » destiné à un public large où il aborde la prostitution dominicaine.
S'adonner par plaisir ou par nécessité, le système prostitutionnel est une entreprise rentable mais pourtant inégalitaire et raciste. Vous l’ignoriez, sans doute! C'est bien vrai. Remarquez, les critères de choix. Les prostituées ont toutes un profil général : elles sont jeunes, viennent souvent de familles défavorisées ... elles ne croient plus aux hommes. Ce sont des renégats. Des désabusées de la vie. Pour survivre, elles commercialisent leur corps. Elles sont légions. On les croise sur les trottoirs, dans les bordels, au coin de la rue. Celles qui ont un peu de chance travaillent dans des cabarets. Derrière la façade de danseuse exotique, elles aguichent les clients. Un sondage sous-entend que cette condition est générée par une stagnation économique.
José Brax analyse la condition des travailleuses de sexe en posant comme postulat : « La principale cause exprimée par les femmes interrogées est leur situation économique et le manque d'opportunité pour trouver un travail rémunéré décemment » (Page 104)
Du lieu d’un discours sexiste, les femmes sont considérées comme inférieure à la gente masculine. Sont-ce les chromosomes XX qui placent la femme dans cette posture ? Ici, nous sommes dans un schème de pensée qui s’aligne dans la logique du genre. Entendons par genre ces différences non biologiques entre les sexes opposés qui s’attachent à une culture millénaire. Une telle culture, dans l’esprit du mâle, situe la femme dans une condition inférieure.
La prostitution est en nette augmentation. De nos jours, elle ne connait pas de frontières. Elle est ici et là. Partout et ailleurs. Pour comprendre ce phénomène, José Brax procède à une classification de pays qui met en exergue le trio Proxénète-prostituée-client. Il est vrai, cette organisation varie en fonction de tel ou tel marché. Il y a les pays prohibitionnistes, les pays réglementaires, les pays abolitionnistes et d'autres où la prostitution est vue comme un métier à part entière. Un commerce de charme. Si l'on s'accorde pour définir le tourisme comme étant une activité de loisir qui consiste à voyager. Sachez qu'en République Dominicaine, le tourisme sexuel est très convoité. C'est une forme de migration où la prostituée peut s'exercer à l'intérieur aussi bien qu'à l'extérieur du pays. Pourquoi sont-elles attirées par ce commerce charnel ? Justement, elles sont en quête d'un avenir meilleur.
Voici un témoignage : « Il n'y a pas de futur dans notre pays, il n'y a pas de travail, pas d'opportunités; les choses vont de plus en plus mal. Les gens se demandent pourquoi étudier ? Cela servirait à quoi ? En effet, ils n'ont pas de travail. [...] Cela ne change rien si tu as une éducation, celle-ci ne t'aidera en aucune façon à progresser. [...] C'est pourquoi tout le monde veut sortir du pays. Tous sortent de l'île afin de chercher une vie meilleure. » (Page 104)