https://fr.wikipedia.org/wiki/Werner_Sombart
http://www.pdfarchive.info/pdf/S/So/Sombart_Werner_-_Les_juifs_et_la_vie_economique.pdf
"Le mécanisme interne de la vie économique moderne, les principes de la direction économique, bref ce qui l'esprit de la vie économique ou, pour employer un terme plus adéquat, la mentalité économique se laissent ramener pour la plus grande part à l'influence juive."
"Il est difficile, sinon impossible, de fournir la preuve "documentaire" de l'influence dont nous nous occupons ici."
"Un fait qui frappe tout d'abord, c'est que partout où les Juifs apparaissent comme concurrents, on entend s'élever des plaintes accusant leur influence nuisible sur la situation des commerçants chrétiens: dans les mémoires et suppliques qu'ils adressent aux autorités, ceux-ci se plaignent de ce que les Juifs sont une menace pour leur existence, leur enlèvent leur gagne-pain, les privent de leur "nourriture", tout cela en détournant vers eux le courant de la clientèle."
"Les marchands (chrétiens) de Nuremberg assistent avec impuissance au spectacle de leurs clients allant faire leurs achats chez les Juifs. Après leur expulsion de Nuremberg, la plupart des Juifs ont émigré à Fürth (1469). Mais les bourgeois de Nuremberg qui, naturellement, ne cherchaient que leur avantage de consommateurs, n'ont pas hésité à se rendre désormais à Fürth pour faire leurs achats. Et ce fut pendant tout le XVIIème et tout le XVIIIème siècles une avalanche d'ordonnances interdisant ou cherchant tout au moins à restreindre les achats chez les Juifs de Fürth.
On sait, en outre, que, pendant tout le XIIIème siècle encore, les guildes de marchands (et naturellement aussi les corporations d'artisans) étaient fermées aux Juifs.
Angleterre -Même attitude hostile des commerçants chrétiens à l'égard des Juifs pendant les XVIIème et XVIIIème siècles:
"Les Juifs sont un peuple subtil...qui prive les marchands anglais des profits qu'ils réaliseraient si les Juifs n'étaient pas là" [...] Une loi a été votée en 1753 qui devait faciliter aux Juifs la naturalisation ; mais le mécontentement de la population contre le peuple détesté était tellement grand qu'on a été obligé d'abroger la loi dès l'année suivante.
[...] "Tout le monde court chez les marchands juifs", se plaignent les commerçants chrétiens de Toulouse en 1745. "Nous vous prions instamment d'arrêter les progrès de cette nation qui finirait certainement par bouleverser tout le commerce du Languedoc", lit-on dans une pétition de la chambre de commerce de Montpellier.
Et voici ce que dit la corporation des marchands de Paris: "L'admission de cette espèce d'hommes ne peut être que très dangereuse. On peut les comparer à des guêpes qui ne s'introduisent dans les ruches que pour tuer des abeilles, leur ouvrir le ventre et en tirer le miel qui est dans leurs entrailles: tels sont les Juifs."."
"La lutte entre commerçants juifs et commerçants chrétiens se ramène, au fond, à une lutte entre deux conceptions du monde ou, tout au moins, entre deux mentalités économiques différentes ou même opposées."
"Durant tout l'époque que je considère comme l'époque préparatoire du capitalisme, donc aussi pendant les siècles qui ont vu l'invasion progressive de l'élément juif."
"[Dans la période précapitaliste] la vie économique, dans toutes ses vicissitudes, restait subordonnée à la loi religieuse ou morale ; il n'était pas encore question de séparation entre la vie économique, d'un côté, la religion et la morale, de l'autre. Tout acte était encore sous la dépendance immédiate de la suprême instance morale: la volonté divine. Et, pour autant que l'esprit du moyen-âge restait en vigueur, cette volonté était entièrement et rigoureusement étrangère à la conception mammoniste des choses, et de ce fait la vie matérielle du temps jadis se trouvait tempérée par un solide facteur moral. [...]
C'était une action "antichrétienne" immorale que d'enlever des clients à son voisin. [...]
Encore pendant la première moitié du XVIIIème siècle, les marchands de Londres voyaient une concurrence déloyale dans les efforts que faisait tel ou tel de leurs collègues pour orner sa boutique ou attirer les clients par un étalage fait avec goût et élégance. [...]
L'annonce commerciale, surtout sous forme de réclame, compte au nombre des choses défendues, et cela longtemps après le début du l'époque capitaliste, jusqu'à une période assez avancée du XVIIIème siècle. [...]
Mais le procédé qui, entre tous, était considéré comme le plus déloyal était celui qui consistait à annoncer qu'on vendait meilleur marché que les concurrents. [...]
D'après la manière de voir du moyen âge, telle que nous la retrouvons encore dans toute sa pureté chez Luther, le montant du prix devait être établi d'après les frais et le travail que la fabrication d'une marchandise avaient coûtés au producteur (ou commerçant): le prix, dirions-nous, était établi sur la base des frais de production. [...] Ce qui importe, c'est que le prix est conçu comme quelque chose qui est soustrait à l'arbitraire individuel et dont la formation obéit à des normes objectives, obligatoires pour tous. [...]
L'atmosphère générale créé par l'obéissance à ces principes était, pendant toute la durée des premières phases du capitalisme, celle d'une vie calme, exempte d'imprévu. La stabilité, le traditionalisme, telle étaient encore les caractéristiques de cette époque
[...]
C'est à ce monde solide et stable que les Juifs sont venus donner l'assaut. [...] Dans les violations du droit et de la morale commises par les Juifs il s'agit non de l'immoralité accidentelle d'un individu égaré, mais de manifestations de la mentalité commerciale juive, de leur manière normale de comprendre la conduite des affaires. De la mise en pratique générale et continue de certains usages, nous sommes en droit de conclure que les Juifs, au lieu de considérer comme immorale et défendue cette manière d'agir, contraire aux règlements, étaient persuadés, en agissant comme ils le faisaient, qu'ils opposaient une vraie morale, un "droit véritable" à un système de droit et de morale absurde."
"Le Juif se présente à nous comme l'homme d'affaires pur, comme l'homme qui, en affaires, ne connaît que les affaires et qui, se conformant en cela à l'esprit de la véritable économie capitaliste, proclame, en présences de toutes les fins naturelles, le primat du gain, du profit, du bénéfice."
"Dans la poursuite de leurs intérêts commerciaux, les Juifs ne tenaient aucun compte des frontières érigées entre les Etats et des séparations qui existaient entre les différentes branches de l'industrie."
"Ce que le Juif représenta, à travers les siècles, vis-à-vis des conceptions régnantes, ce fut la conception essentiellement individualistes de l'économie: conception d'après laquelle la sphère d'action de chaque sujet économique ne devait être limitée par aucune réglementation, restriction portant soit sur le volume de la vente, soit sur la spécialisation et sur la séparation des professions, chaque sujet ayant, au contraire, le droit d'étendre son champ d'action, dans la mesure de ses moyens."
-Werner Sombart, Les Juifs et la vie économique.
http://www.pdfarchive.info/pdf/S/So/Sombart_Werner_-_Le_bourgeois.pdf
http://www.balderexlibris.com/index.php?post/2012/03/18/Sombart-Werner-Le-socialisme-et-le-mouvement-social-au-XIXe-siecle
"Le mode de production capitaliste consiste en ceci que la production de biens matériels s'effectue par le concours de deux classes socialement différenciées, d'une classe qui est en possession des facteurs matériels nécessaires à la production, des moyens de production (machines, outils, fabriques, matières premières, etc.), c'est-à-dire de la classe capitaliste, d'une part, et des facteurs personnels de la production, de ceux qui ne possèdent rien que leur force de travail, de l'autre, qui constituent précisément la classe des salariés libres. Si nous nous rappelons que toute production repose sur la réunion dès facteurs personnels et des facteurs matériels de la production, alors la production capitaliste se distinguera de tous les autres modes de production par ceci, que les deux facteurs nécessaires de la production sont représentés par deux classes socialement différenciées, qui doivent nécessairement par une libre convention, par le « contrat de salaire librement consenti » s'unir en vue du processus de production pour que ce
processus puisse s'effectuer, Ce mode de production lui-même est entré dans l'histoire comme une nécessité. Il est apparu au moment où les besoins
devinrent si puissants que le mode de production ancien ne pouvait plus suffire aux conditions nouvelles, à l'époque où furent découverts les grands
marchés nouveaux." (p.
-Werner Sombart, Le socialisme et le mouvement social au XIXe siècle, Paris, V. Giard et E. Brière, libraires-éditeurs, 1898. Cité d'après "Les classiques des sciences sociales".
http://www.histoireebook.com/index.php?post/Sombart-Werner-Le-socialisme-allemand
http://www.pdfarchive.info/pdf/S/So/Sombart_Werner_-_Les_juifs_et_la_vie_economique.pdf
"Le mécanisme interne de la vie économique moderne, les principes de la direction économique, bref ce qui l'esprit de la vie économique ou, pour employer un terme plus adéquat, la mentalité économique se laissent ramener pour la plus grande part à l'influence juive."
"Il est difficile, sinon impossible, de fournir la preuve "documentaire" de l'influence dont nous nous occupons ici."
"Un fait qui frappe tout d'abord, c'est que partout où les Juifs apparaissent comme concurrents, on entend s'élever des plaintes accusant leur influence nuisible sur la situation des commerçants chrétiens: dans les mémoires et suppliques qu'ils adressent aux autorités, ceux-ci se plaignent de ce que les Juifs sont une menace pour leur existence, leur enlèvent leur gagne-pain, les privent de leur "nourriture", tout cela en détournant vers eux le courant de la clientèle."
"Les marchands (chrétiens) de Nuremberg assistent avec impuissance au spectacle de leurs clients allant faire leurs achats chez les Juifs. Après leur expulsion de Nuremberg, la plupart des Juifs ont émigré à Fürth (1469). Mais les bourgeois de Nuremberg qui, naturellement, ne cherchaient que leur avantage de consommateurs, n'ont pas hésité à se rendre désormais à Fürth pour faire leurs achats. Et ce fut pendant tout le XVIIème et tout le XVIIIème siècles une avalanche d'ordonnances interdisant ou cherchant tout au moins à restreindre les achats chez les Juifs de Fürth.
On sait, en outre, que, pendant tout le XIIIème siècle encore, les guildes de marchands (et naturellement aussi les corporations d'artisans) étaient fermées aux Juifs.
Angleterre -Même attitude hostile des commerçants chrétiens à l'égard des Juifs pendant les XVIIème et XVIIIème siècles:
"Les Juifs sont un peuple subtil...qui prive les marchands anglais des profits qu'ils réaliseraient si les Juifs n'étaient pas là" [...] Une loi a été votée en 1753 qui devait faciliter aux Juifs la naturalisation ; mais le mécontentement de la population contre le peuple détesté était tellement grand qu'on a été obligé d'abroger la loi dès l'année suivante.
[...] "Tout le monde court chez les marchands juifs", se plaignent les commerçants chrétiens de Toulouse en 1745. "Nous vous prions instamment d'arrêter les progrès de cette nation qui finirait certainement par bouleverser tout le commerce du Languedoc", lit-on dans une pétition de la chambre de commerce de Montpellier.
Et voici ce que dit la corporation des marchands de Paris: "L'admission de cette espèce d'hommes ne peut être que très dangereuse. On peut les comparer à des guêpes qui ne s'introduisent dans les ruches que pour tuer des abeilles, leur ouvrir le ventre et en tirer le miel qui est dans leurs entrailles: tels sont les Juifs."."
"La lutte entre commerçants juifs et commerçants chrétiens se ramène, au fond, à une lutte entre deux conceptions du monde ou, tout au moins, entre deux mentalités économiques différentes ou même opposées."
"Durant tout l'époque que je considère comme l'époque préparatoire du capitalisme, donc aussi pendant les siècles qui ont vu l'invasion progressive de l'élément juif."
"[Dans la période précapitaliste] la vie économique, dans toutes ses vicissitudes, restait subordonnée à la loi religieuse ou morale ; il n'était pas encore question de séparation entre la vie économique, d'un côté, la religion et la morale, de l'autre. Tout acte était encore sous la dépendance immédiate de la suprême instance morale: la volonté divine. Et, pour autant que l'esprit du moyen-âge restait en vigueur, cette volonté était entièrement et rigoureusement étrangère à la conception mammoniste des choses, et de ce fait la vie matérielle du temps jadis se trouvait tempérée par un solide facteur moral. [...]
C'était une action "antichrétienne" immorale que d'enlever des clients à son voisin. [...]
Encore pendant la première moitié du XVIIIème siècle, les marchands de Londres voyaient une concurrence déloyale dans les efforts que faisait tel ou tel de leurs collègues pour orner sa boutique ou attirer les clients par un étalage fait avec goût et élégance. [...]
L'annonce commerciale, surtout sous forme de réclame, compte au nombre des choses défendues, et cela longtemps après le début du l'époque capitaliste, jusqu'à une période assez avancée du XVIIIème siècle. [...]
Mais le procédé qui, entre tous, était considéré comme le plus déloyal était celui qui consistait à annoncer qu'on vendait meilleur marché que les concurrents. [...]
D'après la manière de voir du moyen âge, telle que nous la retrouvons encore dans toute sa pureté chez Luther, le montant du prix devait être établi d'après les frais et le travail que la fabrication d'une marchandise avaient coûtés au producteur (ou commerçant): le prix, dirions-nous, était établi sur la base des frais de production. [...] Ce qui importe, c'est que le prix est conçu comme quelque chose qui est soustrait à l'arbitraire individuel et dont la formation obéit à des normes objectives, obligatoires pour tous. [...]
L'atmosphère générale créé par l'obéissance à ces principes était, pendant toute la durée des premières phases du capitalisme, celle d'une vie calme, exempte d'imprévu. La stabilité, le traditionalisme, telle étaient encore les caractéristiques de cette époque
[...]
C'est à ce monde solide et stable que les Juifs sont venus donner l'assaut. [...] Dans les violations du droit et de la morale commises par les Juifs il s'agit non de l'immoralité accidentelle d'un individu égaré, mais de manifestations de la mentalité commerciale juive, de leur manière normale de comprendre la conduite des affaires. De la mise en pratique générale et continue de certains usages, nous sommes en droit de conclure que les Juifs, au lieu de considérer comme immorale et défendue cette manière d'agir, contraire aux règlements, étaient persuadés, en agissant comme ils le faisaient, qu'ils opposaient une vraie morale, un "droit véritable" à un système de droit et de morale absurde."
"Le Juif se présente à nous comme l'homme d'affaires pur, comme l'homme qui, en affaires, ne connaît que les affaires et qui, se conformant en cela à l'esprit de la véritable économie capitaliste, proclame, en présences de toutes les fins naturelles, le primat du gain, du profit, du bénéfice."
"Dans la poursuite de leurs intérêts commerciaux, les Juifs ne tenaient aucun compte des frontières érigées entre les Etats et des séparations qui existaient entre les différentes branches de l'industrie."
"Ce que le Juif représenta, à travers les siècles, vis-à-vis des conceptions régnantes, ce fut la conception essentiellement individualistes de l'économie: conception d'après laquelle la sphère d'action de chaque sujet économique ne devait être limitée par aucune réglementation, restriction portant soit sur le volume de la vente, soit sur la spécialisation et sur la séparation des professions, chaque sujet ayant, au contraire, le droit d'étendre son champ d'action, dans la mesure de ses moyens."
-Werner Sombart, Les Juifs et la vie économique.
http://www.pdfarchive.info/pdf/S/So/Sombart_Werner_-_Le_bourgeois.pdf
http://www.balderexlibris.com/index.php?post/2012/03/18/Sombart-Werner-Le-socialisme-et-le-mouvement-social-au-XIXe-siecle
"Le mode de production capitaliste consiste en ceci que la production de biens matériels s'effectue par le concours de deux classes socialement différenciées, d'une classe qui est en possession des facteurs matériels nécessaires à la production, des moyens de production (machines, outils, fabriques, matières premières, etc.), c'est-à-dire de la classe capitaliste, d'une part, et des facteurs personnels de la production, de ceux qui ne possèdent rien que leur force de travail, de l'autre, qui constituent précisément la classe des salariés libres. Si nous nous rappelons que toute production repose sur la réunion dès facteurs personnels et des facteurs matériels de la production, alors la production capitaliste se distinguera de tous les autres modes de production par ceci, que les deux facteurs nécessaires de la production sont représentés par deux classes socialement différenciées, qui doivent nécessairement par une libre convention, par le « contrat de salaire librement consenti » s'unir en vue du processus de production pour que ce
processus puisse s'effectuer, Ce mode de production lui-même est entré dans l'histoire comme une nécessité. Il est apparu au moment où les besoins
devinrent si puissants que le mode de production ancien ne pouvait plus suffire aux conditions nouvelles, à l'époque où furent découverts les grands
marchés nouveaux." (p.
-Werner Sombart, Le socialisme et le mouvement social au XIXe siècle, Paris, V. Giard et E. Brière, libraires-éditeurs, 1898. Cité d'après "Les classiques des sciences sociales".
http://www.histoireebook.com/index.php?post/Sombart-Werner-Le-socialisme-allemand