https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Berthu
http://www.clubdelhorloge.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=132:liberalisme-et-nation&catid=14&Itemid=229
"Une identité forte peut constituer un atout dans la concurrence mondiale. De nombreuses études économiques montrent, en effet, qu'une identité forte permet à l'information de circuler plus vite et aux individus de mieux se coordonner ; de là, on démontre qu'une solidarité spontanée des personnes permet au groupe d'être plus efficace. Voyez le cas du Japon par rapport à l'Occident, ou, à l'intérieur de l'Occident, le cas de l'Irlande comparée au reste de l'Europe, et du Québec comparé à ses voisins d'Amérique du nord. Le prix à payer pour le maintien de l'identité est d'autant moins lourd que cette identité améliore la compétitivité du peuple concerné.
La "carte-mère" de chaque peuple remplit de nombreuses fonctions : elle permet de réduire l'incertitude sur le comportement d'autrui ; elle allège les coûts de transmission de l'information entre les membres de la communauté ; elle facilite les ajustements pacifiques des projets individuels ; elle forme le soubassement de l'ordre spontané du marché, tel que Hayek l'a décrit ; en un mot, elle améliore les conditions de la coopération sociale.
Cette conception de la nation diffère profondément de la conception ethnique : elle n'établit pas de lien direct avec le sang. Des individus de races différentes peuvent partager les mêmes valeurs. Mais, d'un autre côté, elle diffère tout aussi radicalement de la conception politique grossière selon laquelle il suffirait d'une manifestation de volonté instantanée pour appartenir à une nation. En réalité, il faut aussi, en plus, un long apprentissage, qui, pour les enfants des citoyens, est facilité par l'imprégnation précoce au sein de la famille. L'adhésion à la nation ne relève pas d'un volontarisme instantané, mais d'un volontarisme long."
http://www.clubdelhorloge.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=132:liberalisme-et-nation&catid=14&Itemid=229
"Une identité forte peut constituer un atout dans la concurrence mondiale. De nombreuses études économiques montrent, en effet, qu'une identité forte permet à l'information de circuler plus vite et aux individus de mieux se coordonner ; de là, on démontre qu'une solidarité spontanée des personnes permet au groupe d'être plus efficace. Voyez le cas du Japon par rapport à l'Occident, ou, à l'intérieur de l'Occident, le cas de l'Irlande comparée au reste de l'Europe, et du Québec comparé à ses voisins d'Amérique du nord. Le prix à payer pour le maintien de l'identité est d'autant moins lourd que cette identité améliore la compétitivité du peuple concerné.
La "carte-mère" de chaque peuple remplit de nombreuses fonctions : elle permet de réduire l'incertitude sur le comportement d'autrui ; elle allège les coûts de transmission de l'information entre les membres de la communauté ; elle facilite les ajustements pacifiques des projets individuels ; elle forme le soubassement de l'ordre spontané du marché, tel que Hayek l'a décrit ; en un mot, elle améliore les conditions de la coopération sociale.
Cette conception de la nation diffère profondément de la conception ethnique : elle n'établit pas de lien direct avec le sang. Des individus de races différentes peuvent partager les mêmes valeurs. Mais, d'un autre côté, elle diffère tout aussi radicalement de la conception politique grossière selon laquelle il suffirait d'une manifestation de volonté instantanée pour appartenir à une nation. En réalité, il faut aussi, en plus, un long apprentissage, qui, pour les enfants des citoyens, est facilité par l'imprégnation précoce au sein de la famille. L'adhésion à la nation ne relève pas d'un volontarisme instantané, mais d'un volontarisme long."