"Le libéralisme politique est donc un système de contrebalancement des pouvoirs." (p.7)
"Une notion fondamentale pour le libéralisme apparaît dans le contexte guerrier de la Grèce antique. Chaque grande cité grecque désire l'hégémonie, mais aucun ne veut être soumise. La notion employée par les historiens grecs à l'époque pour décrire cette situation est celle de contrebalancement. Ils l'utilisent pour caractériser différents niveaux de la guerre. Dans une cité, la guerre civile est évitée lorsque la force d'un groupe social est contrebalancée par celle d'un autre. [...]
Montesquieu, fondateur du libéralisme politique moderne, réactualisera cette notion de contrebalancement. Lorsqu'il écrit "pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir" [...] il applique la notion de contrebalancement au gouvernement tempéré." (p.20)
"La Rome antique est à l'origine d'une opposition entre deux courants libéraux." (p.53)
-Samuel Béreau, Histoire du libéralisme, Ellipses Édition, 2016, 276 pages.
souligner que la plupart des auteurs ne sont pas historiens.
"Une notion fondamentale pour le libéralisme apparaît dans le contexte guerrier de la Grèce antique. Chaque grande cité grecque désire l'hégémonie, mais aucun ne veut être soumise. La notion employée par les historiens grecs à l'époque pour décrire cette situation est celle de contrebalancement. Ils l'utilisent pour caractériser différents niveaux de la guerre. Dans une cité, la guerre civile est évitée lorsque la force d'un groupe social est contrebalancée par celle d'un autre. [...]
Montesquieu, fondateur du libéralisme politique moderne, réactualisera cette notion de contrebalancement. Lorsqu'il écrit "pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir" [...] il applique la notion de contrebalancement au gouvernement tempéré." (p.20)
"La Rome antique est à l'origine d'une opposition entre deux courants libéraux." (p.53)
-Samuel Béreau, Histoire du libéralisme, Ellipses Édition, 2016, 276 pages.
souligner que la plupart des auteurs ne sont pas historiens.