La défense du monde moderne. Histoires des idées modernistes en France et au Royaume-Uni (1815-2002).
La modernité.
Les tendances de la modernité.
Philosophique: le matérialisme.
Spirituelle: la sécularisation et l'athéisme.
Sociale et culturelle: l'individualisme (Louis Dumont), l'autonomie et un double mouvement d'allure contradictoire entre homogénéisation nationale et apports des cultures étrangères.
Scientifique et technique: la naissance des sciences modernes et l'accroissement de la puissance des collectivités humaines vis-à-vis de leur environnement naturel.
Politique: Libéralisme, démocratie et formation des Etats-Nations.
Économique: Capitalisme.
De Genre: égalisation des activités entre les hommes et femmes et tendance à l'abandon de la connotation genrée des qualités.
Il serait fastidieux de montrer dans le détail que ces différences ne sont contredisent nullement, mais qu'à l'inverse, se renforçant les unes les autres, elle forme une unité parfaitement cohérente. Leur co-développement le suggère néanmoins. Dès lors, on peut se demander pourquoi cette unité n'a encore -pour autant que nous le sachions- jamais été saisie et défendue en tant que telle. On peut citer des partis ou des écoles modernes attachés à défendre le matérialisme, le libéralisme, la démocratie, le féminisme, etc. Mais ne peut citer de parti politique des idées modernes ou même d'école de pensée unifiant la défense de ces différentes tendances en une doctrine cohérente. Il faut dès lors s'interroger: pourquoi les différentes tendances intellectuelles favorables à des aspects fragmentaires de la modernité ne sont se elles jamais reconnues réciproquement, et ont même tendues à s'écarter les unes des autres ?
La défense de la modernité: modernisme dogmatique et modernisme critique.
Productivisme / non-productivisme. Impérialisme / anti-impérialisme. Suprémaciste / Ethnocentrisme.
Là où Löwy & Sayre ont pu montrer une intégration partielle des valeurs modernes chez certains penseurs romantiques, on soulignera à l'inverse comment l'intégration de certains éléments de la critique romantique a pu faire naître une attitude nuancée chez certaines figures pourtant indéniablement favorables à la modernité. Etre moderne sans modernisme apologétique.
La modernité.
Les tendances de la modernité.
Philosophique: le matérialisme.
Spirituelle: la sécularisation et l'athéisme.
Sociale et culturelle: l'individualisme (Louis Dumont), l'autonomie et un double mouvement d'allure contradictoire entre homogénéisation nationale et apports des cultures étrangères.
Scientifique et technique: la naissance des sciences modernes et l'accroissement de la puissance des collectivités humaines vis-à-vis de leur environnement naturel.
Politique: Libéralisme, démocratie et formation des Etats-Nations.
Économique: Capitalisme.
De Genre: égalisation des activités entre les hommes et femmes et tendance à l'abandon de la connotation genrée des qualités.
Il serait fastidieux de montrer dans le détail que ces différences ne sont contredisent nullement, mais qu'à l'inverse, se renforçant les unes les autres, elle forme une unité parfaitement cohérente. Leur co-développement le suggère néanmoins. Dès lors, on peut se demander pourquoi cette unité n'a encore -pour autant que nous le sachions- jamais été saisie et défendue en tant que telle. On peut citer des partis ou des écoles modernes attachés à défendre le matérialisme, le libéralisme, la démocratie, le féminisme, etc. Mais ne peut citer de parti politique des idées modernes ou même d'école de pensée unifiant la défense de ces différentes tendances en une doctrine cohérente. Il faut dès lors s'interroger: pourquoi les différentes tendances intellectuelles favorables à des aspects fragmentaires de la modernité ne sont se elles jamais reconnues réciproquement, et ont même tendues à s'écarter les unes des autres ?
La défense de la modernité: modernisme dogmatique et modernisme critique.
Productivisme / non-productivisme. Impérialisme / anti-impérialisme. Suprémaciste / Ethnocentrisme.
Là où Löwy & Sayre ont pu montrer une intégration partielle des valeurs modernes chez certains penseurs romantiques, on soulignera à l'inverse comment l'intégration de certains éléments de la critique romantique a pu faire naître une attitude nuancée chez certaines figures pourtant indéniablement favorables à la modernité. Etre moderne sans modernisme apologétique.