https://www.persee.fr/doc/rfsp_0035-2950_1975_num_25_2_418199
"Il ne me semble pas que la laborieuse "déduction" à laquelle se livre l'auteur de A Theory of Justice nous fasse avancer d'un seul pas au-delà de l'axiomatique qu'il pose au point de départ." (pp.194-195)
"Le contractant de Rawls ressemble comme un frère à l' "homme sauvage" du Discours sur l'origine de l'inégalité. Comme lui, il est bon (ni envieux, ni malveillant), nourrit à l'égard de son semblable un sentiment de neutralité indifférente, n'a qu'une connaissance rudimentaire de la nature humaine et des sociétés." (p.195)
"Il est impossible même en tenant compte des nuances apportées par Rawls à l'axiomatique de la situation originelle, d'en déduire cette pièce essentielle de la théorie de la justice qu'est le principe d'indifférence." (p.202)
"Seule, pour employer le langage de Rawls, une théorie de type intuitioniste me paraît possible."
-Raymond Boudon, "Justice sociale et intérêt général : à propos de la théorie de la justice de Rawls", Revue française de science politique, Année 1975, 25-2, pp. 193-221.
"Il ne me semble pas que la laborieuse "déduction" à laquelle se livre l'auteur de A Theory of Justice nous fasse avancer d'un seul pas au-delà de l'axiomatique qu'il pose au point de départ." (pp.194-195)
"Le contractant de Rawls ressemble comme un frère à l' "homme sauvage" du Discours sur l'origine de l'inégalité. Comme lui, il est bon (ni envieux, ni malveillant), nourrit à l'égard de son semblable un sentiment de neutralité indifférente, n'a qu'une connaissance rudimentaire de la nature humaine et des sociétés." (p.195)
"Il est impossible même en tenant compte des nuances apportées par Rawls à l'axiomatique de la situation originelle, d'en déduire cette pièce essentielle de la théorie de la justice qu'est le principe d'indifférence." (p.202)
"Seule, pour employer le langage de Rawls, une théorie de type intuitioniste me paraît possible."
-Raymond Boudon, "Justice sociale et intérêt général : à propos de la théorie de la justice de Rawls", Revue française de science politique, Année 1975, 25-2, pp. 193-221.