https://fr.1lib.fr/book/2647509/a3f452
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-Gilbert Simondon, Sur la technique,
"Ce qu'il prend « pour fondement des domaines tels que matière, vie, esprit, société", ce ne sont pas des substances, mais "différents régimes d'individuation" (ibid), et, au bout du compte, cette doctrine « suppose un enchaînement de la réalité physique jusqu'aux formes biologiques supérieures" (donc jusqu'à l'homme y compris dans son mode d'être social), mais « sans établir de distinction de classes et de genres", même si elle doit pouvoir rendre compte de ce qui, dans l'expérience, nous conduit à considérer la relation d'un « individu » à une « espèce », et d'une espèce à un « genre » (p. 139 et 243).
Il n'y a pas de différence essentielle entre l'animal et l'homme, parce que c'est par principe qu'il n'y a nulle part de différence essentielle du point de vue de l'ontogénèse généralisée qu'est la philosophie de Simondon, cette ontologie générale et différenciée à la fois. C'est une ontologie des différences, de la différence comme relation. Tout est être, chaque fois en son sens, qu'il faut prendre en compte de façon singulière. Tout, toute réalité individuelle, et même tout ce qui n'est pas individu (le pré-individuel). C'est que l'être est relation." (pp.21-22)
"Simondon ne se préoccupe pas de montrer que les animaux pensent, cela n'aurait pas de sens dans le cadre de sa doctrine ; mais il montre que les moyens théoriques généraux dont on dispose, hors des conceptions métaphysiques et morales classiques, dans la perspective d'une ontogénèse généralisée issue d'une réflexion sur les sciences physiques, biologiques et psychologiques, pour se représenter en général ce que c'est que le psychisme et la pensée, ne permettent pas d'en exclure la possibilité chez un être, à partir du moment où il est vivant." (pp.24-25)
-Jean-Yves Chateau, Présentation de Gilbert Simondon, Deux leçons sur l'animal et l'homme, Ellipses, 2004, 92 pages.
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-Gilbert Simondon, Sur la technique,
"Ce qu'il prend « pour fondement des domaines tels que matière, vie, esprit, société", ce ne sont pas des substances, mais "différents régimes d'individuation" (ibid), et, au bout du compte, cette doctrine « suppose un enchaînement de la réalité physique jusqu'aux formes biologiques supérieures" (donc jusqu'à l'homme y compris dans son mode d'être social), mais « sans établir de distinction de classes et de genres", même si elle doit pouvoir rendre compte de ce qui, dans l'expérience, nous conduit à considérer la relation d'un « individu » à une « espèce », et d'une espèce à un « genre » (p. 139 et 243).
Il n'y a pas de différence essentielle entre l'animal et l'homme, parce que c'est par principe qu'il n'y a nulle part de différence essentielle du point de vue de l'ontogénèse généralisée qu'est la philosophie de Simondon, cette ontologie générale et différenciée à la fois. C'est une ontologie des différences, de la différence comme relation. Tout est être, chaque fois en son sens, qu'il faut prendre en compte de façon singulière. Tout, toute réalité individuelle, et même tout ce qui n'est pas individu (le pré-individuel). C'est que l'être est relation." (pp.21-22)
"Simondon ne se préoccupe pas de montrer que les animaux pensent, cela n'aurait pas de sens dans le cadre de sa doctrine ; mais il montre que les moyens théoriques généraux dont on dispose, hors des conceptions métaphysiques et morales classiques, dans la perspective d'une ontogénèse généralisée issue d'une réflexion sur les sciences physiques, biologiques et psychologiques, pour se représenter en général ce que c'est que le psychisme et la pensée, ne permettent pas d'en exclure la possibilité chez un être, à partir du moment où il est vivant." (pp.24-25)
-Jean-Yves Chateau, Présentation de Gilbert Simondon, Deux leçons sur l'animal et l'homme, Ellipses, 2004, 92 pages.