https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_2004_num_102_1_7540_t1_0165_0000_2
"[Selon les Principes fondamentaux de l'histoire de l'art de Heinrich Wolfflin] La forme ouverte, qui recouvre les productions de l'art baroque, désigne le débordement du sens hors de l'œuvre strictement visible, et l'appel visuel à ce qui n'est pas représenté et qui marque les frontières de la connaissance comme celles des conditions de la vision. Vision fragmentée et fragmentaire, qui tient la réalité enserrée dans un mouvement d'appel vers ce qui se situe en dehors du cadre et vit le mode de sa présence dans cette tension silencieuse vers ce qui n'est pas là. La forme fermée, en revanche, offre une complétude et une détermination qui reposent sur l'accroissement du champ visuel par ce qui peut être su et connu. Le pouvoir de l'œil s'augmente de celui de la connaissance et livre au regard du spectateur ce qui ne peut guère solliciter la collaboration de l'interprétation, étant lui-même saturé de son propre achèvement scénographique. L'art classique offre ainsi une série de mondes clos, qui tirent leur force spectaculaire de leur autosuffisance dans l'ordre du sens, de la sensorialité et de la signification symboliquement traduite." (p.166)
"
(pp.167-168)
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(pp.167-169)
"Alors que dans les autres textes d'Aristote, la première classe désigne toujours la substance quand il s'agit de la liste des étants, et de l'essence quand il s'agit de la liste des prédicats, cette règle n'est pas systématiquement respectée dans les traités métaphysiques." (p.171)
-Marie-Hélène Gauthier-Muzellec, compte rendu de Annick Jaulin, Eidos et Ousia. De l'unité théorique de la « Métaphysique » d'Aristote et Annick Stevens, L'ontologie d'Aristote au carrefour du logique et du réel, Revue Philosophique de Louvain, Année 2004, 102-1, pp. 165-178.
"[Selon les Principes fondamentaux de l'histoire de l'art de Heinrich Wolfflin] La forme ouverte, qui recouvre les productions de l'art baroque, désigne le débordement du sens hors de l'œuvre strictement visible, et l'appel visuel à ce qui n'est pas représenté et qui marque les frontières de la connaissance comme celles des conditions de la vision. Vision fragmentée et fragmentaire, qui tient la réalité enserrée dans un mouvement d'appel vers ce qui se situe en dehors du cadre et vit le mode de sa présence dans cette tension silencieuse vers ce qui n'est pas là. La forme fermée, en revanche, offre une complétude et une détermination qui reposent sur l'accroissement du champ visuel par ce qui peut être su et connu. Le pouvoir de l'œil s'augmente de celui de la connaissance et livre au regard du spectateur ce qui ne peut guère solliciter la collaboration de l'interprétation, étant lui-même saturé de son propre achèvement scénographique. L'art classique offre ainsi une série de mondes clos, qui tirent leur force spectaculaire de leur autosuffisance dans l'ordre du sens, de la sensorialité et de la signification symboliquement traduite." (p.166)
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(pp.167-168)
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(pp.167-169)
"Alors que dans les autres textes d'Aristote, la première classe désigne toujours la substance quand il s'agit de la liste des étants, et de l'essence quand il s'agit de la liste des prédicats, cette règle n'est pas systématiquement respectée dans les traités métaphysiques." (p.171)
-Marie-Hélène Gauthier-Muzellec, compte rendu de Annick Jaulin, Eidos et Ousia. De l'unité théorique de la « Métaphysique » d'Aristote et Annick Stevens, L'ontologie d'Aristote au carrefour du logique et du réel, Revue Philosophique de Louvain, Année 2004, 102-1, pp. 165-178.