https://journals.openedition.org/appareil/2206
"Le naturalisme ontologique peut être conçu comme l’arrière-plan théorique de la philosophie de la nature qui s’exprime dans L'individuation à la lumière des notions de forme et d’information. La tendance de Simondon à accorder la philosophie avec la science est ce qui situe sa réflexion dans le cadre du naturalisme ontologique. Son anti-anthropocentrisme et son refus de toute anthropologie philosophique l’apparentent au naturalisme ontologique subjectif — ce dernier n’étant pas seulement une manière de s’opposer aux discours anthropocentriques mais aussi une orientation qui s’oppose à toutes les philosophies qui reconnaissent une essence humaine et séparent l’homme de la nature, lui attribuant une différence spécifique essentielle. Il ne faut pas, cependant, dériver du naturalisme de Simondon une conséquence nihiliste : le fait de reconnaître le genre humain comme un mode fini de la nature (pour le dire à la manière de Spinoza) ne constitue pas un acte de négation de l’humanité de l’homme."
"L’humanisme simondonien est un « mixte de maturité et de jeunesse, si l’on définit par maturité le sens de la mesure interne et par jeunesse le sens de l’enthousiasme » [Simondon, « Humanisme culturel, humanisme négatif, humanisme nouveau », dans Association Guillaume Budé, Congrès de Tours et Poitiers. 3-9 septembre 1953. Actes du Congrès, Paris, Les Belles Lettres, 1954, p. 52]."
-Giovanni Carrozzini, « La contribution de Gilbert Simondon au naturalisme », Appareil [En ligne], 16 | 2015, mis en ligne le 09 février 2016, consulté le 10 avril 2021. URL : http://journals.openedition.org/appareil/2206
"Le naturalisme ontologique peut être conçu comme l’arrière-plan théorique de la philosophie de la nature qui s’exprime dans L'individuation à la lumière des notions de forme et d’information. La tendance de Simondon à accorder la philosophie avec la science est ce qui situe sa réflexion dans le cadre du naturalisme ontologique. Son anti-anthropocentrisme et son refus de toute anthropologie philosophique l’apparentent au naturalisme ontologique subjectif — ce dernier n’étant pas seulement une manière de s’opposer aux discours anthropocentriques mais aussi une orientation qui s’oppose à toutes les philosophies qui reconnaissent une essence humaine et séparent l’homme de la nature, lui attribuant une différence spécifique essentielle. Il ne faut pas, cependant, dériver du naturalisme de Simondon une conséquence nihiliste : le fait de reconnaître le genre humain comme un mode fini de la nature (pour le dire à la manière de Spinoza) ne constitue pas un acte de négation de l’humanité de l’homme."
"L’humanisme simondonien est un « mixte de maturité et de jeunesse, si l’on définit par maturité le sens de la mesure interne et par jeunesse le sens de l’enthousiasme » [Simondon, « Humanisme culturel, humanisme négatif, humanisme nouveau », dans Association Guillaume Budé, Congrès de Tours et Poitiers. 3-9 septembre 1953. Actes du Congrès, Paris, Les Belles Lettres, 1954, p. 52]."
-Giovanni Carrozzini, « La contribution de Gilbert Simondon au naturalisme », Appareil [En ligne], 16 | 2015, mis en ligne le 09 février 2016, consulté le 10 avril 2021. URL : http://journals.openedition.org/appareil/2206