https://books.google.fr/books?id=eLmVAgAAQBAJ&pg=PP9&dq=Elsa+Dorlin&hl=fr&sa=X&ei=A0_nVM6eCcuqUdW4gqAP&ved=0CF8Q6AEwCQ#v=onepage&q=Elsa%20Dorlin&f=false
"Colette Guillaumin définit le "sexe" et la "race" comme des "signifiants", au sens où ils sont des phénomènes sémantiques. Son objectif est de montrer que le sexe est comparable à la "race": il n'a aucune existence biologique. Le "sexe", tout comme la "race", peut être défini non pas en tant que catégorie ou groupe naturels, mais plutôt comme une marque biologisée qui signale et stigmatise une "catégorie altérisée"."
-Elsa Dorlin, La matrice de la race. Généalogie sexuelle et coloniale de la Nation française, Paris, La Découverte, 2009 (2006 pour la première édition).
"Rapports de domination [...] (exploitation, subordination, normalisation, altérisation...)." (p.7)
"[Utilise indifféremment] rapports de pouvoir." (p.7)
"Il n'est pas question de tomber dans une forme de romantisme théorique : les « minorités », les « marges » du savoir, ne possèdent pas par essence un privilège de vérité, ou un « super-pouvoir » de vision. Cela reviendrait à adopter une espèce d'essentialisme critique, selon lequel seule une femme peut parler de la domination de genre, seul un Noir peut parler du racisme, etc. Penser la domination impose de réfléchir une posture épistémologique, mais celle-ci n'est pas réductible à la seule explicitation empathique d'une expérience donnée." (p.14)
"La french theory et le post-structuralisme participent-ils d'un nouvel esprit néo-capitaliste ? Ce reproche n'est pas totalement illégitime." (p.17)
"Il n'y a pas de pureté des résistances." (p.18)
-Elsa Dorlin (dir.), Sexe, race, classe : pour une épistémologie de la domination, PUF, coll. Actuel Marx confrontations, 2018, 314 pages.
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"Colette Guillaumin définit le "sexe" et la "race" comme des "signifiants", au sens où ils sont des phénomènes sémantiques. Son objectif est de montrer que le sexe est comparable à la "race": il n'a aucune existence biologique. Le "sexe", tout comme la "race", peut être défini non pas en tant que catégorie ou groupe naturels, mais plutôt comme une marque biologisée qui signale et stigmatise une "catégorie altérisée"."
-Elsa Dorlin, La matrice de la race. Généalogie sexuelle et coloniale de la Nation française, Paris, La Découverte, 2009 (2006 pour la première édition).
"Rapports de domination [...] (exploitation, subordination, normalisation, altérisation...)." (p.7)
"[Utilise indifféremment] rapports de pouvoir." (p.7)
"Il n'est pas question de tomber dans une forme de romantisme théorique : les « minorités », les « marges » du savoir, ne possèdent pas par essence un privilège de vérité, ou un « super-pouvoir » de vision. Cela reviendrait à adopter une espèce d'essentialisme critique, selon lequel seule une femme peut parler de la domination de genre, seul un Noir peut parler du racisme, etc. Penser la domination impose de réfléchir une posture épistémologique, mais celle-ci n'est pas réductible à la seule explicitation empathique d'une expérience donnée." (p.14)
"La french theory et le post-structuralisme participent-ils d'un nouvel esprit néo-capitaliste ? Ce reproche n'est pas totalement illégitime." (p.17)
"Il n'y a pas de pureté des résistances." (p.18)
-Elsa Dorlin (dir.), Sexe, race, classe : pour une épistémologie de la domination, PUF, coll. Actuel Marx confrontations, 2018, 314 pages.
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