"Ce qu'il y a de plus frappant dans la révolution française, c'est cette force entraînante qui courbe tous les obstacles. Son tourbillon emporte comme une paille légère tout ce que la force humaine a su lui opposer: personne n'a contrarié sa marche impunément." (p.4)
"Jamais Robespierre, Collot ou Barrère ne pensèrent à établir le gouvernement révolutionnaire et le régime de la terreur ; ils furent conduits insensiblement par les circonstances, et jamais on ne reverra rien de pareil. Ces hommes, excessivement médiocres, exercèrent sur une nation coupable le plus affreux despotisme dont l'histoire fasse mention, et sûrement ils étaient les hommes du royaume les plus étonnés de leur puissance." (p.5)
"Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes. [...] Jamais la Divinité ne s'était montrée d'une manière si claire dans aucun événement humain. Si elle emploie les instruments les plus vils, c'est qu'elle punit pour régénérer." (p.7)
-Joseph de Maistre, Considérations sur la France, 1796, in Œuvres complètes, Tome premier, Librairie général catholique et classique, Lyon, 1891, 559 pages.
"Jamais Robespierre, Collot ou Barrère ne pensèrent à établir le gouvernement révolutionnaire et le régime de la terreur ; ils furent conduits insensiblement par les circonstances, et jamais on ne reverra rien de pareil. Ces hommes, excessivement médiocres, exercèrent sur une nation coupable le plus affreux despotisme dont l'histoire fasse mention, et sûrement ils étaient les hommes du royaume les plus étonnés de leur puissance." (p.5)
"Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes. [...] Jamais la Divinité ne s'était montrée d'une manière si claire dans aucun événement humain. Si elle emploie les instruments les plus vils, c'est qu'elle punit pour régénérer." (p.7)
-Joseph de Maistre, Considérations sur la France, 1796, in Œuvres complètes, Tome premier, Librairie général catholique et classique, Lyon, 1891, 559 pages.