https://forum.liberaux.org/index.php?/topic/53454-%C3%A9cole-%C3%A9ducation-le-temps-des-secrets/&page=78&tab=comments#comment-1691048
"Les syndicats enseignants sont puissants, inamovibles, et ils ont leurs vaches sacrées.
S'ils ont échoué à maintenir le pouvoir d'achat des enseignants (ce qui est une réalité constatée par G-Bobo) ou le niveau de l'école (de mon point de vue, un colonel de la légion combattant réellement contre les vrais ennemis de la France devrait ordonner à ses paras de sauter sur la rue de Grenelle), ce n'est pas parce qu'ils sont inexistants ou même faibles. C'est parce qu'ils ont consacré leur influence très considérable, leur énergie et leur capital politique à défendre des causes sans lien avec le coeur de l'enseignement, telles que :
* le refus de toute modulation des salaires ou des horaires en fonction des domaines d'expertises. Ce qui fait que le prof de Français qui doit se taper 5 lots de copies doubles de dissertations à corriger par classe et par trimestre à le même nombre d'heures de cours que le prof d'EPS qui se contente de se pointer plus ou moins à l'heure en sortant son sifflet et ses deux ballons. Ou que l'agrégé de maths, qui hésite à travailler comme ingénieur financier ou comme prof, se voit imposer le même salaire que le prof de philo, qui a du choisir entre le lycée et une contrat aidé de reclassement avec Pole Emploi.
* le refus de toute modulation salariale en fonction de la zone géographique, qui fait que des profs en zone rurale se paient les plus belles maisons du coin à 5 minutes du collège pendant que leurs collègues à Nice dorment dans leur voiture.
* le refus de tout pouvoir hiérarchique du chef d'établissement, qui n'a pas le choix de recruter, de promouvoir ou de sanctionner de ses "subordonnées" (relatives).
* le maintien du collège unique et le refus de toute méritocratie scolaire (ils préfèrent le terme puant de refus de l'élitisme), voire même l'hostilité à l'évaluation des élèves. Bonne chance pour faire tenir assis huit heures par jour dans la même classe et dans le calme des ados pleins de jeunesse dont un quart ne sait pas vraiment lire et un autre quart a déjà appris il y a deux ans (et en 10 minutes) le sujet de la "leçon"
* le soutien mordicus à tous les titulaires, quel que soit leur incompétence à ce poste, leur échecs ou leur absentéisme. J'ai en tête le cas d'un enseignant assigné à son domicile mais payé, depuis dix ans, après qu'il eut frappé un élève puis refusé toute sanction ou réintégration dans un autre collège ..."
"Les syndicats enseignants sont puissants, inamovibles, et ils ont leurs vaches sacrées.
S'ils ont échoué à maintenir le pouvoir d'achat des enseignants (ce qui est une réalité constatée par G-Bobo) ou le niveau de l'école (de mon point de vue, un colonel de la légion combattant réellement contre les vrais ennemis de la France devrait ordonner à ses paras de sauter sur la rue de Grenelle), ce n'est pas parce qu'ils sont inexistants ou même faibles. C'est parce qu'ils ont consacré leur influence très considérable, leur énergie et leur capital politique à défendre des causes sans lien avec le coeur de l'enseignement, telles que :
* le refus de toute modulation des salaires ou des horaires en fonction des domaines d'expertises. Ce qui fait que le prof de Français qui doit se taper 5 lots de copies doubles de dissertations à corriger par classe et par trimestre à le même nombre d'heures de cours que le prof d'EPS qui se contente de se pointer plus ou moins à l'heure en sortant son sifflet et ses deux ballons. Ou que l'agrégé de maths, qui hésite à travailler comme ingénieur financier ou comme prof, se voit imposer le même salaire que le prof de philo, qui a du choisir entre le lycée et une contrat aidé de reclassement avec Pole Emploi.
* le refus de toute modulation salariale en fonction de la zone géographique, qui fait que des profs en zone rurale se paient les plus belles maisons du coin à 5 minutes du collège pendant que leurs collègues à Nice dorment dans leur voiture.
* le refus de tout pouvoir hiérarchique du chef d'établissement, qui n'a pas le choix de recruter, de promouvoir ou de sanctionner de ses "subordonnées" (relatives).
* le maintien du collège unique et le refus de toute méritocratie scolaire (ils préfèrent le terme puant de refus de l'élitisme), voire même l'hostilité à l'évaluation des élèves. Bonne chance pour faire tenir assis huit heures par jour dans la même classe et dans le calme des ados pleins de jeunesse dont un quart ne sait pas vraiment lire et un autre quart a déjà appris il y a deux ans (et en 10 minutes) le sujet de la "leçon"
* le soutien mordicus à tous les titulaires, quel que soit leur incompétence à ce poste, leur échecs ou leur absentéisme. J'ai en tête le cas d'un enseignant assigné à son domicile mais payé, depuis dix ans, après qu'il eut frappé un élève puis refusé toute sanction ou réintégration dans un autre collège ..."